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Archive pour la catégorie « Communiqués »

Communiqués

24 mars 2020

Résister au confinement: feuilletage gratuit et intégral

Par Éditions du Boréal

Pour résister au confinement occasionné par la pandémie, nous offrons l’accès gratuit et intégral en ligne à des titres de notre catalogue. Voici une première liste de cinq livres pour la période du 24 mars au 7 avril. Bonne lecture!

« Eucalyptus », de Mauricio Segura
« Les Portes closes », de Lori Saint-Martin

« Pistolero », de Camille Bouchard
« Dans l’intimité du pouvoir », de Dominique Lebel
« Science, culture et nation », du Frère Marie-Victorin

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7 novembre 2019

Un espace à soi au Boréal. Résidence d’écriture 2020

Par Éditions du Boréal

Les Éditions du Boréal innovent en créant une résidence d’écriture dans leurs bureaux de la rue Saint-Denis, à Montréal, pour les autrices et les auteurs de moins de quarante ans qui désirent publier un premier livre de fiction.

C’est l’occasion de profiter pendant six mois de l’hospitalité de la maison et de collaborer avec l’équipe éditoriale, sans obligation de publication au Boréal.

La résidence en bref

Quand ? Du 13 janvier au 29 juin 2020, du lundi au vendredi de 9 h à 17 h, à raison d’au moins deux jours par semaine.

Où ? Dans un espace à soi confortable et propice à la création : un bureau fermé équipé d’un ordinateur avec Internet.

Et aussi… La présence et l’écoute des éditeurs et des autres artisans de la maison.

Un accès à la cuisine, la salle commune, la salle de conférence et la bibliothèque de la maison.

Conditions d’admissibilité

  • Être né.e en 1980 ou après.
  • Être citoyen canadien ou résident permanent du Canada.
  • N’avoir jamais publié de livre de fiction.
  • Travailler à un projet de livre de fiction en français.

Dossier de candidature

  • Une lettre de présentation avec une description du projet d’écriture.
  • Un curriculum vitae à jour.
  • Un extrait de 3 000 à 5 000 mots du manuscrit en cours.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés avant le vendredi 6 décembre par courriel à l’adresse suivante : residence@editionsboreal.qc.ca.

Nous ne communiquerons qu’avec les candidat.e.s retenu.e.s.

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20 août 2019

Un livre d’Alice Munro en octobre

Par Éditions du Boréal

Nous sommes heureux d’annoncer l’ajout d’un titre de l’écrivaine canadienne Alice Munro, Prix Nobel de littérature 2013, à notre programme de l’automne. Il s’agit du recueil de nouvelles Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout dans une nouvelle et très belle traduction de la romancière française Agnès Desarthe. Le livre doit aussi paraître en France aux Éditions de l’Olivier. Ce sera le quatrième titre d’Alice Munro au Boréal après Fugitives (2008; « Boréal compact », 2013), Du côté de Castle Rock (2009; « Boréal compact », 2013) et Rien que la vie (2014).

Chacune des neuf nouvelles que renferme ce recueil met en scène des personnages, hommes ou femmes, qui s’interrogent sur la façon dont l’amour, quel que soit son degré d’ardeur, a transformé leur vie, pour le meilleur ou pour le pire.

Alors que la condition de « vieille fille » la guette, une gouvernante sans charme mais dotée d’une forte tête voit son destin basculer à la suite d’un mauvais tour que deux adolescentes lui ont joué. À l’enterrement d’une tante qu’elle avait depuis longtemps perdue de vue, une jeune universitaire qui rêve d’une carrière d’écrivaine apprend une vérité qui l’oblige à retisser tout le récit familial. Quand sa femme est atteinte de la maladie d’Alzheimer et qu’il doit la placer dans un établissement de soins, un homme, qui ne s’est jamais privé d’aucun plaisir, se voit contraint de réévaluer ce que signifient l’attachement et la fidélité. Le souvenir d’un après-midi d’amour passionné avec un inconnu amène une femme à reconnaître que ce moment fugace l’a soutenue et nourrie tout au long de son mariage.

On dit souvent qu’Alice Munro a remis le genre de la nouvelle à la mode. En fait, la nouvelle telle que la pratique Alice Munro est un genre particulier, qui lui appartient en propre. D’abord, ses histoires sont en fait des romans en miniature. Ensuite, elles défient la linéarité habituelle de la nouvelle, se permettant des aller-retour dans le temps, dessinant dans toute son ampleur l’arc de vie de chacun des personnages. Enfin, elles ne tendent jamais vers l’épure. Même si les événements qu’elles évoquent nous paraissent ordinaires, familiers, elles n’exaltent pas la vie simple. Au contraire, elles nous font voir tous les abîmes et tous les vertiges qui se cachent dans chaque existence. C’est pourquoi nous, lecteurs, en ressortons avec l’impression que notre propre existence est soudain plus riche, plus digne d’être vécue.

Alice Munro est née en 1931 dans le sud-ouest de l’Ontario, où elle a passé toute sa vie. Son œuvre, composée de quatorze recueils de nouvelles et d’un roman, lui a valu de nombreux prix, dont trois Prix du Gouverneur général, deux prix Giller et le prix Nobel de littérature en 2013.

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13 août 2019

Un nouveau livre de Dany Laferrière en novembre

Par Éditions du Boréal

Les Éditions du Boréal sont heureuses d’annoncer l’ajout à leur programme de la rentrée littéraire d’un titre de Dany Laferrière. Vers d’autres rives est un roman dessiné qui fait écho au remarquable Autoportrait de Paris avec chat (2018).

« J’ai toujours rêvé d’une biographie qui exclurait les dates et les lieux pour ne tenir compte que des émotions ou des sensations même fugaces. La première fois que j’ai vu une libellule. La fois que je suis entré dans la mer en ignorant qu’il fallait savoir nager. La fois que j’ai assisté à l’exécution d’un prisonnier politique près du cimetière de Port-au-Prince. Le dernier regard de ma mère en me voyant partir en exil. »

Loin de former une parenthèse dans l’œuvre de Dany Laferrière, ces romans dessinés sont des chemins de traverse qu’il emprunte pour continuer à parcourir le territoire de son « autobiographie américaine », ce grand projet qui embrasse tous les romans qu’il a publiés à ce jour. Il raconte ici le temps où il a vécu à Miami, au début des années 1990, après son premier séjour montréalais. Entre ses balades dans Little Havana et les heures passées devant sa machine à écrire à attendre qu’elle se mette toute seule à travailler, il laisse ses souvenirs le ramener à Petit-Goâve, où la cuisine de Da lui donne de précieuses leçons dont il tirera profit tout au long de sa carrière d’écrivain.

Si l’Autoportrait de Paris avec chat était un hommage aux artistes de tous les temps qui ont trouvé asile à Paris, Vers d’autres rives est un hommage vibrant et coloré, au sens propre, aux poètes et aux peintres d’Haïti.

Le livre sera en librairie à compter du 12 novembre.

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6 août 2019

Un nouveau livre de Serge Bouchard en octobre

Par Éditions du Boréal

Nous sommes heureux d’annoncer l’ajout à notre programme de l’automne d’un titre de l’anthropologue, écrivain et animateur de radio Serge Bouchard : L’Allume-cigarette de la Chrysler noire. Avec ce nouveau livre, qui fait suite à C’était au temps des mammouths laineux (2012) et aux Yeux tristes de mon camion (2016), Serge Bouchard poursuit un cycle d’essais parmi les plus beaux et les plus reconnus de la littérature québécoise contemporaine.

Composé de 64 textes brefs, lus une première fois au micro de l’émission C’est fou (Ici Radio-Canada Première), ce recueil porte sur autant de sujets et de questions liés à notre vie contemporaine et à la société dans laquelle nous vivons. Qu’avons-nous fait du passé, de l’héritage de nos parents, des premiers peuples qui ont habité notre pays ? Que faisons-nous de la nature qui nous entoure et nous nourrit ? Quel sens avons-nous aujourd’hui de notre humanité ? Sans oublier les grandes énigmes que sont l’infini du temps, la beauté, l’amour, la parole humaine, l’âge qui vient, la mort qui nous attend.

Serge Bouchard aborde ces questions au plus près de lui-même et de sa vie, comme des thèmes existentiels pour l’élucidation desquels il convoque ses souvenirs d’enfance et de jeunesse, ses voyages, ses découvertes, ses lectures ou ses enquêtes d’anthropologue du concret, et toutes les leçons de tendresse, de lucidité et d’ironie que ces expériences lui ont apportées. Ainsi, ces pages forment-elles une sorte d’autobiographie en pièces détachées, où apparaît peu à peu le portrait d’un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup réfléchi, reçu sa part de joie comme sa part de chagrin, et qui n’a jamais cessé de chercher partout les traces de cette simplicité, de cette modestie et de cette lenteur qui à ses yeux font toute la valeur de l’humain.

Les lecteurs et lectrices retrouveront avec plaisir sa prose à la fois limpide et poétique, cette voix unique, absolument singulière, qui nous parle de près, de tout près, comme à des proches.

Le livre sera en librairie à compter du 22 octobre 2019.

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20 juin 2019

Découvrez notre saison littéraire de l’automne 2019

Par Éditions du Boréal

Entre deux lectures d’été, prenez le temps de découvrir les titres de notre prochaine saison littéraire. Consultez notre préprogramme ou laissez-vous aller à la lecture de notre livre d’extraits.

Une saison littéraire où le Boréal, fidèle à sa manière, présente un mélange de voix confirmées et de voix émergentes. Littérature, histoire, essai littéraire, essai politique, biographie et roman jeunesse : tous les registres qui font la richesse et la diversité de la maison s’y retrouvent.

Bon été et rendez-vous à la rentrée littéraire !


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De nouvelles aventures pour « Un lien familial »

Par Éditions du Boréal

Montréal, le 11 avril 2019. Les Éditions du Boréal sont heureuses d’annoncer que le roman Un lien familial, de Nadine Bismuth, prend son envol à l’international.

La maison d’édition btb Verlag, du groupe Random House, a acquis les droits en langue allemande du roman. La directrice de l’édition, Martina Klüver, s’est dite enchantée d’accueillir dans son catalogue une « voix féminine forte et moderne qui s’intégrera parfaitement bien à notre programme pour la Foire du livre de Francfort 2020 ». Le Canada étant le pays à l’honneur de ce grand rendez-vous en 2020, il y a tout lieu de croire que Nadine Bismuth fera partie de la délégation d’auteurs invités.

La prestigieuse maison torontoise House of Anansi, sous l’impulsion de l’éditeur Noah Richler, a pour sa part acquis les droits mondiaux en langue anglaise.

Par ailleurs, une entente a été conclue en vue d’une adaptation télévisuelle avec la société de production ALSO, dirigée par Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault. La Société Radio-Canada est associée au développement du projet.

Ces ententes avec des éditeurs reconnus dans le monde entier et avec une maison de production dynamique laissent penser que les succès du livre de Nadine Bismuth se poursuivront tant au Québec qu’à l’international.

Roman de l’amour moderne, Un lien familial est en même temps un superbe roman de mœurs, le tableau drôle et impitoyable d’une époque où la décoration d’une cuisine peut acquérir une importance presque égale à celle qu’avaient autrefois le salut des âmes et le sort des disparus.

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Marie-Claire Blais remporte le Grand Prix du livre de Montréal 2018

Par Éditions du Boréal

Félicitations à Marie-Claire Blais qui remporte le Grand Prix du livre de Montréal avec son roman Une réunion près de la mer, dixième volume du cycle Soifs, cette vaste et bouleversante traversée de l’Amérique contemporaine qui force l’admiration. Félicitations à tous les finalistes !

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Qui a peur de Soublière ? Par Jacques Godbout

Par Éditions du Boréal

Qui a peur de Soublière ?

Dans un ouvrage d’une magnifique liberté d’écriture et de pensée politique, Alexandre Soublière aborde de front deux sujets d’importance dont nous devisons sans arrêt : la question identitaire québécoise et l’apocalypse mondiale appréhendée.
Alternant entre une réflexion personnelle et une fiction romanesque, La Maison mère est un livre séduisant. L’essai contient en effet tous les ingrédients nécessaires à stimuler une vaste conversation et à engager un débat national. Si l’ouvrage ne soulève pas d’échanges passionnés dans les médias, nous devrons admettre que les francophones nord-américains sont passés corps et âme dans la poêle à frire de la culture de consommation. Ce serait regrettable.

« Les mots comptent », écrit Soublière, surtout les mots à consonance symbolique. Comme des bouvillons à qui on a imprimé dans la chair une marque indélébile, le branding territorial et culturel est fondamental. Quel est votre nom? D’où êtes-vous? Votre langue maternelle? Tous les cinq ans, un recensement dessine le profil du pays et les données inquiètent les populations : le poids démographique est un poids politique. Après la Première Guerre, de retour d’Europe les Anglais du Canada nous volaient le beau nom de Canadien, s’identifiant comme « English Canadians », par imitation. Nos parents nés dans la première moitié du 20e siècle durent donc se décrire comme Canadiens français, pour marquer leur appartenance. Personnellement, j’avais trente ans en 1963, quand je me suis laissé convaincre, par mes amis littéraires, de troquer mon identité canadienne contre celle de « Québécois ». Il faut dire que d’un même trait de plume nous décidions de ne plus habiter une province mais « l’État du Québec » et nous fondions l’espoir, en créant un « Parti québécois », d’accéder à la souveraineté politique.
Les mots comptent, pourtant la réalité résiste. C’est cette réalité que Soublière nous invite à reconnaître. Cinquante ans plus tard, nous ne sommes ni souverains ni autonomes, « l’État » n’est toujours qu’une province et si nous affirmons que toute personne habitant le territoire du Québec se qualifie comme Québécois, sous cette appellation se cachent en réalité les Canadiens français. Aucun immigré ancien ou de fraîche date n’est dupe du stratagème. Il est peut-être temps, explique Soublière, de se l’avouer et d’assumer notre ethnicité.

L’essayiste avance à ce sujet des arguments personnels et de société, il évoque la nordicité, définie par le géographe Louis-Edmond Hamelin, qui est une dimension occultée de notre culture. Il cite entre autres des textes de Mathieu Bock-Côté, plus habile, ajoute-t-il, à décrire le passé que l’avenir, et des conversations avec Dany Laferrière, bien placé pour dénoncer nos hypocrisies. De chapitre en chapitre, la remise en question de notre authenticité se précise. Et pour nous convaincre qu’il est sur la bonne piste, Alexandre Soublière annonce qu’il va consulter des intellectuels du pays, d’abord l’écrivain Carl Bergeron, puis le sociologue Gérard Bouchard. Or c’est dans ce café même où le trio a rendez-vous que la question identitaire est soudainement bousculée par l’inévitable problème qui préoccupe le monde entier, et les jeunes générations en particulier, la fin imminente de notre univers, l’épuisement de la planète!

Du coup, avec une maîtrise totale du récit, le romancier Soublière se substitue à l’essayiste, puisque l’Apocalypse est évidemment une fiction à imaginer, qu’elle soit causée par une pollution extrême, une tempête nucléaire ou induite par la dictature algorithmique de l’Intelligence artificielle. Au fond peu importe, Soublière reconnaît que le destin du petit peuple canadien-français québécois ne pèse pas lourd devant la menace d’extinction de l’humanité, et comme c’est tout de même sa vie et celle de ses amis qui est en jeu, il invente sur mesure une résistance armée pendant qu’en arrière-plan Montréal part en fumée.

Le drame qui se joue dans les rues n’empêche pas l’essayiste de nous parler de Donald Trump, du mépris des élites et des erreurs des journalistes, des problèmes des souverainistes, de la gauche comme de la droite, des guitares et des musiques à la mode, des préjugés, des prétentions et de nos mensonges. Le livre est écrit avec franchise, honnêteté, faconde.
La Maison mère arrive au bon moment, car nous sommes plusieurs à nous demander si nous avons fait le bon choix, ce jour où les États généraux du Canada français, en novembre 1967 à la Place des Arts, optaient sous la présidence de Jacques-Yvan Morin « pour l’autodétermination du peuple canadien-français sur le territoire national du Québec ». Ce vote nous a lentement poussés à abandonner à leur sort les Canadiens français des autres provinces ainsi qu’une grande partie de notre mémoire historique. Peut-être avons-nous choisi la mauvaise route? Peut-être faut-il revenir à la case départ ? En politique, il n’y a pas de GPS.

Aux dernières nouvelles, Alexandre Soublière et ses amis se sont réfugiés dans le chalet idyllique de son enfance, la Maison mère, pour survivre à l’Apocalypse. Il se sent ainsi plus près de la nature, à la recherche de la stratégie gagnante : réinventer le Québec et sauver la planète, même combat. Pour se donner du courage il aime entonner notre premier hymne national, À la claire fontaine : « Il y a longtemps que je t’aime, jamais je ne t’oublierai ! », magnifique ballade que chantaient en chœur les coureurs des bois canadiens, ces géants qui cartographiaient l’Amérique lors de longs voyages en canot. Au fait, j’allais oublier de le mentionner, Soublière est aussi à la recherche de mythes et de héros. Cette époque en a le plus grand besoin.

J. G.

Alexandre Soublière, La Maison mère, collection « Liberté grande », Boréal, 2018.

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Un Prix littéraire du Gouverneur général pour la traduction du Monde selon Barney

Par Éditions du Boréal

Récompensés en 2015 pour leur traduction de « Solomon Gursky », Lori Saint-Martin et Paul Gagné remportent à nouveau le Prix littéraire du Gouverneur général, cette fois-ci pour « Le Monde selon Barney ». Un honneur de plus qui met en lumière ce beau et exigeant projet de traduction de l’œuvre de Mordecai Richler.

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Les Éditions du Boréal
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