Six nouveaux romans et récits se sont ajouté au catalogue du Boréal, durant la saison hiver/printemps. Bref retour sur ces oeuvres qui témoignent de la richesse et de la diversité de la littérature d’ici et d’ailleurs.
–
La Grande Maison est hanté par la question de ce que nous laissons en héritage à nos enfants. Comment reprennent-ils le témoin de nos rêves et de nos deuils? Quelle réponse pouvons-nous opposer à la disparition, à la destruction, à la transformation de tout? Nicole Krauss nous offre un roman bouleversant sur la manière dont la mémoire nous donne l’illusion de la permanence face à la perte inévitable.
«Elle est prodigieuse. Par son talent. Par son intelligence. Par son approche de l’écriture. Nicole Krauss est (enfin) de retour. Après avoir levé le voile sur une éblouissante Histoire de l’amour, elle nous fait visiter une somptueuse et poignante Grande maison.» — Sonia Sarfati, La Presse
«Nicole Krauss remonte dans son nouveau livre une autre architecture littéraire toute en alvéoles. Autour d’un bureau, meuble énorme, se croisent les filages secrets, les solives qui relient quatre narrateurs dispersés entre Jérusalem, New York et Londres. Les chapitres s’emboîtent, sans perdre tout leur mystère, à la fin de ce livre gigogne.» — Catherine Lalonde, Le Devoir
–
–
Jacques Folch-Ribas donne ici un roman de guerre, qui est également un roman d’apprentissage, dont se dégage une infinie et déchirante nostalgie. Il y évoque une terre et une enfance, toutes deux irrémédiablement perdues, toutes deux inoubliables.
«Un très très beau roman. Un roman magnifique qui se dévore.» — Chrystine Brouillet, Vous m’en lirez tant (Radio-Canada)
«Jacques Folch-Ribas a manifestement puisé très loin en lui pour ramener le souvenir ému et nostalgique d’un enfant pour qui il n’y a pas eu que la guerre, mais aussi l’émerveillement, le passage à l’âge adulte, l’initiation à l’amour, l’éveil à l’art et à la littérature.» — Josée Lapointe, La Presse
–
–
–
–
Rachel Leclerc nous donne ici beaucoup plus qu’une grande saga familiale sur cinq générations. Elle nous propose une lumineuse méditation sur la tragédie qui se cache au milieu de toute vie. Pouvons-nous nous libérer du passé sans renoncer à notre héritage?
«Ce quatrième roman de Rachel Leclerc est superbe. Des pages qui nous habitent longtemps.» — Monique Roy, Châtelaine
«Avec un souffle puissant et une précision sans faille, Rachel Leclerc confirme sa place parmi les auteurs majeurs du Québec des 20 dernières années. La Patience des fantômes ne se lit pas comme un récit linéaire, mais relate par touches précises des morceaux choisis dans la vie de chacun des membres de la famille. Un véritable tour de force.» — Josée Lapointe, La Presse
–
–
–
—
Dans ce premier roman mené comme un suspense, Katia Gagnon nous tient en haleine jusqu’au bout. Elle nous fait partager le destin d’êtres marqués, mais elle célèbre aussi tout le bien que peut apporter un regard qui réchauffe, une main tendue, l’amour et la compassion d’inconnus que la vie place sur notre chemin.
«Voici un roman que tous devraient lire. Un roman qui devrait être inscrit au programme au secondaire parce qu’il porte sur un sujet grave et d’actualité : l’intimidation et l’exclusion à l’école. Bien écrit, bien observé, un intérêt soutenu tout le long de la narration et bourré d’informations.» — Didier Fessou, Le Soleil
«C’est un roman d’actualité, sous les thèmes de l’intimidation et de la négligence. Le lecteur est amené à suivre deux histoires qui évoluent en parallèle. Un roman que j’ai lu avec intérêt, mais c’est dur. On reste en haleine jusqu’à la fin.» — Jean-Sébastien Bernatchez, C’est bien meilleur le matin (Radio-Canada)
–
–
Robert Lalonde nous entraîne dans sa campagne l’espace de tout un été. Il nous ouvre les portes du laboratoire de l’écriture, nous fait témoins de l’opération alchimique qui se déroule entre l’oeil et le coeur de l’écrivain, entre la nature et les livres se répondant sans cesse. Grâce à son regard aiguisé, il nous donne à voir ces correspondances dont parle Baudelaire, et qui sont le souffle même de la vie.
« Journal de lecture, d’écriture et de création, Le Seul Instant convoque une fratrie d’auteurs, entre observations de la nature et méandres de la pensée.» — Catherine Lalonde, Le Devoir
«C’est une bibliothèque personnelle très éclairée et variée. C’est une occasion de découvertes
extraordinaires.» —
Michel Désautels, Désautels (Radio-Canada)
–
—
Dans ce quatrième roman publié au Boréal, Elena Botchorichvili nous ramène à sa Géorgie natale.
«C’est un très beau récit. Il y a une nostalgie dans ce livre-là qui nous prend à la gorge. Il n’y a pas un mot de trop.» — Jean Barbe, Bazzo. TV (Télé-Québec)
«Une langue très rythmée, très séduisante. C’est un très beau roman.» — Tristan Malavoy-Racine, Voir
Les photos des auteurs ne peuvent être reproduites sans l'autorisation des Éditions du Boréal.
Aucun commentaire