Montréal, le 20 janvier 2023. C’est avec une immense joie que nous apprenons que le Prix des cinq continents de la francophonie 2022 a été attribué ce matin à Monique Proulx pour son roman Enlève la nuit, paru aux Éditions du Boréal. Créé en 2001 par l’OIF, le Prix des cinq continents récompense chaque année un texte de fiction narratif (roman, récit et recueil de nouvelles) original. Doté d’un montant de 15 000 euros pour le lauréat et de 5 000 euros pour la mention spéciale du jury, il met en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) assurera ensuite sa promotion sur la scène littéraire internationale durant une année entière. La remise du Prix se fera durant le mois de mars 2023, en marge de la Journée internationale de la Francophonie. Détails sur le site de l’Organisation internationale de la francophonie |
Montréal, 17 novembre 2021. Les Éditions du Boréal félicitent l’auteur Tristan Malavoy, lauréat du prix littéraire France-Québec pour son roman L’Œil de Jupiter. Ce prix a pour vocation de faire découvrir et aimer la littérature québécoise en France. Une tournée littéraire organisée par la Fédération France-Québec / francophonie est offerte au lauréat.
Le prix, qui s’accompagne d’une bourse de 5 000 euros, est soutenu par la Délégation générale du Québec à Paris, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), le ministère des Relations internationales du Québec, le ministère de la Culture et des Communications du Québec et l’Association internationale des études québécoises.
À propos de L’Œil de Jupiter
Simon Venne, quarante-neuf ans, démissionne de son poste de professeur au cégep du Vieux-Montréal. Trop de douleur, trop de remords. Ses pas le conduisent à La Nouvelle-Orléans où, dans un bar du French Market, il fait la connaissance d’une femme qui s’exprime dans un français indéfinissable. Elle s’appelle Ruth. Leurs rencontres, placées sous le signe de l’alcool et du désir, prennent des allures de chassés-croisés où chacun protège ses secrets.
« Quel grand roman ! L’Œil de Jupiter est magnifiquement écrit. Ce sont plusieurs histoires qu’il a liées magnifiquement. […] Je vous le recommande vraiment, vraiment beaucoup. »
Marie-Claude Veilleux, Par ici l’info (ICI Radio-Canada)
« Un livre formidable. C’est toute l’histoire de l’Amérique. On est entre deux univers. C’est extrêmement moderne, très sensuel. Vraiment, j’ai adoré ! »
Chrystine Brouillet, Salut Bonjour (TVA)
À propos de Tristan Malavoy
En plus d’être auteur, Tristan Malavoy est poète, musicien et éditeur. Il a tenu pendant cinq ans, à Télé-Québec, une rubrique portant sur la littérature et les arts visuels et dirige aux Éditions XYZ la collection « Quai no 5 », consacrée au roman, à la nouvelle et au roman graphique. Son premier roman, Le Nid de pierres (Boréal, 2015), figure sur la liste établie par ICI Radio-Canada des « cent livres qui racontent le mieux leur époque ». L’Œil de Jupiter est son deuxième roman.
La Quebec Writers’ Federation a tenu son gala annuel ces derniers jours et Benoît Laflamme a remporté le Prix de Traduction de la Fondation Cole pour sa traduction du recueil de nouvelles Éclipse électrique, de Melissa Bull, paru en janvier dernier. La version originale anglaise, The Knockoff Eclipse, est paru chez Anvil Press. « La désarmante simplicité de la poésie du texte d’origine cache des défis formidables que le traducteur arrive à surmonter de manière magistrale. Une poésie, qui se donne l’air d’être presque accidentelle, se glisse dans la langueur, parfois presque anxiogène, des personnages. Ces perles ne perdent rien de leur lustre alors que le traducteur trouve toujours moyen de rendre avec précision les images qu’elles portent, permettant qu’elles retrouvent le même impact même à travers le filtre de l’adaptation », a déclaré le jury.
L’auteur Kaie Kellough a pour sa part remporté le Paragraphe Hugh MacLennan Prize for Fiction pour son recueil de nouvelles Dominoes at the Crossroads (Véhicule Press). Le livre paraître en français au Boréal en février prochain sous le titre Petits marronnages, dans une traduction de Madeleine Stratford.
Félicitations à Marie-Andrée Lamontagne ! Anne Hébert, vivre pour écrire est finaliste au Prix Gabrielle-Roy 2019, de l’Association des littératures canadiennes et québécoises. Ce prix récompense chaque année le meilleur ouvrage de critique littéraire écrit en français portant sur les littératures canadienne et/ou québécoise. Bonne chance aux finalistes.
Félicitations à Rima Elkouri ! Grand succès public et critique des derniers mois, son roman Manam se retrouve dans la sélection franco-canadienne 2020-21 des Rendez-vous du premier roman. Bonne chance aux autrices et auteurs de la sélection.
Pour en savoir plus, c’est ici.
Félicitations à Marie-Andrée Lamontagne, prix du meilleur livre francophone en histoire des femmes pour « Anne Hébert, vivre pour écrire », décerné par la Société historique du Canada !
Voici ce que le jury avait à déclarer :
« Les membres du jury ont choisi d’accorder le prix du meilleur livre francophone en histoire des femmes à Marie-Andrée Lamontagne, pour Anne Hébert : Vivre pour écrire, paru aux éditions du Boréal, une contribution majeure à l’histoire des femmes de lettres et, plus largement, à l’histoire des femmes. En s’appuyant notamment sur un nombre considérable de témoignages oraux (plus de 80 entrevues menées entre 2005 et 2015) et sur la correspondance d’Anne Hébert et de ses proches, Marie-Andrée Lamontagne offre une biographie riche et nuancée d’une écrivaine singulière qui, si elle n’est pas représentative de l’ensemble des femmes de sa génération, enrichit le tableau des destins possibles pour les femmes du milieu petit-bourgeois nées dans les années 1910 au Québec. L’ouvrage de Marie-Andrée Lamontagne nous a impressionnées pour la qualité de l’écriture, fluide, précise, nuancée. Nous avons apprécié la posture lucide, à la fois sympathique et critique, de la biographe face à son sujet; son habileté à déboulonner des mythes parfois édifiés par Anne Hébert elle-même; la manière dont elle réussit à intégrer la vie et l’œuvre de l’écrivaine sans jamais surinterpréter. En arrière-plan du personnage talentueux, tourmenté, timoré d’Anne Hébert, se dévoile un Québec d’avant la Révolution tranquille où l’on peut observer les relations d’une femme avec une famille (particulièrement avec un père, un frère et une sœur), avec ses ami.e.es; ses rapports à la culture, à la religion, à la santé, son inscription dans un réseau d’influence qui chevauche le Québec et la France. Cet ouvrage, qui n’est pas écrit par une historienne des femmes, nous semble néanmoins incontournable et promis à un rayonnement important à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la discipline qu’est l’histoire des femmes. »
Félicitations à l’historien Harold Bérubé, prix d’excellence de la recherche et de la création de l’Université de Sherbrooke, pour son ouvrage Unité, autonomie, démocratie. Une histoire de l’Union des municipalités du Québec ! Pour en savoir plus, c’est par ici.
P R I X A D R I E N N E – C H O Q U E T T E 2 0 2 0
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Québec, le 15 avril 2020.
Le prix littéraire Adrienne-Choquette 2020 est remis à Geneviève Boudreau pour son recueil de nouvelles intitulé La Vie au-dehors, paru aux Éditions du Boréal.
Jeter un regard neuf sur le monde rural n’était pas un défi littéraire gagné d’avance. C’est pourtant ce que réalise Geneviève Boudreau avec son recueil de vingt-huit nouvelles. L’écrivaine y montre de façon admirable ce que signifie d’habiter un espace et d’être en retour habité par lui, La Vie au-dehors révélant aussi, par diffraction, la vie intérieure de ceux et celles – femmes et hommes, enfants et bêtes – qui vivent dans une intemporelle campagne taiseuse, pudique et sauvage.
La puissance poétique de la narration comme des passages descriptifs y contraste adroitement avec la langue familière des dialogues, plus rare mais tout aussi maîtrisée. S’en dégage parfois une tension dramatique au cœur de laquelle on trouve essentiellement le flou, l’incertitude, l’indicible. Et dans ce décor entre chien et loup, le lecteur ne sait plus très bien si c’est la Nature qui déteint sur les humains ou l’inverse. Toujours est-il que s’y trouvent dévoilées la cruauté d’une existence nue et l’étrange proximité de la souffrance des bêtes et des humains qui les côtoient. Cette ambiguïté relève moins d’une simple proposition esthétique, d’ailleurs, que d’un rapport au monde, d’une manière de le révéler sans lui faire violence. Il y a des perceptions qui demandent du temps avant de naître, semble professer Boudreau, et c’est pourquoi l’on doit cultiver une éthique de la disponibilité. En restant immobiles, en évitant de faire trop de bruit en tournant les pages, lecteurs et lectrices découvriront à leur tour le sens enfoui des gestes anodins accomplis sans bruit, les joies et les chagrins qu’ils recèlent et qui échappent généralement à l’attention.
De fait, ce n’est pas la moindre qualité de cette plume minimaliste, d’une exigence et d’une précision remarquables, que de suspendre le jugement sur cette existence dépeinte à l’abri de toute idéologie (la vie à la terre naïve et traditionnelle du courant du terroir) et de tout effet de mode (le néo-terroir). Avec réalisme mais sans complaisance, le recueil expose la campagne dans ce qu’elle a de plus sauvage, cruel, rêche, impitoyable. Cependant, même si les nouvelles se concentrent sur la ruralité, elles peuvent trouver un écho universel dans toutes les vies, y compris les plus urbaines, car la solitude, la peur du vide, l’angoisse de la mort y sont racontées dans une langue à la fois concrète et lumineuse, au pouvoir d’évocation immense. Boudreau parvient à dire beaucoup avec très peu, maîtrisant la poésie comme une fermière le point de croix. Tout semble minutieusement calculé et, pourtant, on sent que l’autrice fait confiance aux mots, ne leur impose rien; le sens apparaîtra dans l’exercice et dans l’instant de la lecture. Cet accueil singulier du lecteur distingue encore ce recueil, lequel constitue une réussite à tout point de vue.
Félicitations à Geneviève Boudreau et aux Éditions du Boréal !
Le jury se composait cette année des écrivains Simon Brousseau, Morgan Le Thiec et Mélissa Verreault.
Décerné annuellement au meilleur recueil de nouvelles paru au Canada français, le prix littéraire Adrienne-Choquette est habituellement remis au Salon international du livre de Québec (SILQ). Administré par le Centre Aude pour l’étude de la nouvelle (CAEN), le prix est doté d’une bourse de 1 000 $ offerte par la Ville de Québec.
Le recueil de nouvelles LA VIE AU-DEHORS, de Geneviève Boudreau, est finaliste aux Prix de création littéraire 2020 de la Ville de Québec et du Salon international du livre de Québec dans la catégorie Littérature adulte. Félicitations à l’autrice et bonne chance aux finalistes!
Pour consulter le communiqué officiel 👉https://bit.ly/2vXb0rT
La présélection du Prix littéraire France-Québec 2020 a été dévoilée et le plus récent roman de Katia Gagnon en fait partie. Paru en avril dernier, RANG DE LA CROIX s’est attiré les éloges des critiques et des lecteurs.
Une maison se dresse tout au bout du rang de la Croix. C’est l’une des premières à avoir été construites dans cette partie du Témiscouata. Elle domine le paysage de sa masse sombre. Au fil du temps, quatre femmes y ont vécu et, chaque fois, leur destin s’y est joué. Qu’y a-t-il donc dans ces vieilles pierres, dans ces poutres si douces au toucher, dans la table de bois polie portant les marques laissées par tant de mains, pour qu’elles répercutent avec un écho assourdissant les secrets qu’on aurait voulu oublier à jamais ?
Quatre femmes, quatre époques, quatre destins tragiques. Katia Gagnon nous donne un roman sombre, aux tonalités fantastiques et au suspense haletant.
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