Daniel Poliquin présente son roman L’Historien de rien, à travers les questions que nous lui avons posées.
L’Historien de rien, c’est…
… les confidences imaginaires d’un personnage fictif, moi, qui aurais pu être ce monsieur si je ’avais pas eu la chance de me faire écrivain. Le roman se compose de trois novellas. La première met en scène la famille du narrateur, en commençant par la petite mère qui rêvait de voyages. La deuxième montre le narrateur au début de l’adolescence, faisant la fête illicitement à l’Exposition d’Ottawa. La troisième fait entendre le narrateur devenu homme, et heureux.
Qu’est-ce que ces histoires ont en commun ?
Une seule chose : leur narrateur, donc leur style. L’appréhension légère de la fatalité aussi, peut-être. Chaque novella a été composée d’un trait, après des mois et même des années de mûrissement. C’est ce qui donne leur côté ramassé et lisse. Ce n’est pas la peine d’écrire si le texte ne se lit pas bien.
Vous disiez aimer les personnages qui ont un parcours baroque…
Nous avons un parcours baroque, tous autant que nous sommes, mais ça ne paraît pas toujours. Ce qui nous rend différents les uns des autres, c’est la manière de le raconter. Je ne connais pas d’être humain qui ne porte pas en lui quelque contradiction, qu’il assume comme il le peut. Ainsi, la petite mère de la première nouvelle est une voyageuse immobile. Le petit garçon de la deuxième, Tom, voudrait bien être un bum comme les autres mais n’y arrive que le temps d’une journée à la foire. Rocky, de la troisième, est cet homme qui a passé sa vie à faire plaisir à ses semblables et qui se retrouve un jour seul, à son compte, mais résolu à faire son bonheur.
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L’Historien de rien en librairie le 6 novembre
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