Le Boréal a récemment souligné en grand ses cinquante ans en tant que maison d’édition indépendante.
Sa réussite ne se limite cependant pas à sa longévité et à ses succès littéraires au Québec, elle franchit aussi les langues et les frontières.
Ainsi, depuis janvier seulement, pas moins de huit ouvrages ont trouvé leur chemin vers l’anglais et seront traduits par diverses maisons d’édition canadiennes au cours des prochains mois : L’Interculturalisme (Gérard Bouchard), Brève histoire des femmes au Québec (Denyse Baillargeon), Maltraiter ou punir? (Marie-Aimée Cliche), 21 jours en octobre (Magali Favre), Les Lignes de désir (Emmanuel Kattan), L’Art vivant (Jean-Philippe Warren), Depuis toujours (Madeleine Gagnon) et enfin, le dernier mais non le moindre, La Bataille de Londres (Frédéric Bastien).
Rappelons que cet essai a fait couler beaucoup d’encre dans les médias et suscité de fortes réactions auprès des partis politiques tant provinciaux que fédéraux. C’est Dundurn Press, basé à Toronto, qui publiera l’ouvrage en langue anglaise au printemps 2014.
D’autre part, le très joli roman de Joanna Gruda, L’enfant qui savait parler la langue des chiens, ne passe pas non plus inaperçu sur la scène internationale puisque les droits ont été vendus dans cinq pays depuis sa parution en février : en Italie, en Pologne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Ces traductions paraîtront au cours de l’année 2014.
La Turquie a, quant à elle, accueilli deux nouveaux titres de Gaétan Soucy : L’Immaculée Conception et L’Acquittement. Champagne, de Monique Proulx, se verra traduit en roumain, tandis que l’essai de Jocelyn Maclure et Charles Taylor, Laïcité et liberté de conscience, déjà traduit en cinq langues, verra le jour en version albanaise.
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