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29 juin 2015

Communiqué : Décès d’Hélène Monette

Par Éditions du Boréal

DÉCÈS D’HÉLÈNE MONETTE

C’est avec une immense tristesse que les Éditions du Boréal annoncent le décès de la poétesse et romancière Hélène Monette, le jeudi 25 juin dernier, à la suite d’un courageux combat contre le cancer.

Née en Montérégie en 1960, Hélène Monette a fait des études de lettres au Cégep de Saint-Hyacinthe puis a fréquenté l’UQAM et l’Université Concordia. Elle a participé à de nombreux spectacles littéraires, aussi bien au Québec qu’à l’étranger, dans lesquels elle interprétait ses textes et ceux d’autres grands poètes. Artiste multidisciplinaire, elle a collaboré à des productions associant la poésie à la musique, au cinéma, à la vidéo, aux arts visuels et à la radio (Les Décrocheurs d’étoiles, Radio-Canada). En plus de publier dans les revues MoebiusEstuaire, Le SabordArcadeExit et Relations, Hélène Monette était cofondatrice du magazine Ciel variable (CV Photo).

Elle a publié deux romans, Le Goudron et les Plumes (1993) et Unless (1995), des nouvelles et des recueils de poésie, dont Thérèse pour Joie et Orchestre (qui a obtenu en 2009 le Prix du Gouverneur général de poésie) et, récemment, Où irez-vous armés de chiffres? (2014).Monette_H

Infatigable rebelle, habitée par un sens aigu de la justice et de la dignité humaine, Hélène Monette a donné une œuvre qui marie une grande exigence formelle à une bouleversante sensibilité à l’égard des plus faibles et des plus démunis.

Pour lui rendre hommage, une soirée de lecture est prévue. De plus amples détails concernant la date et le lieu seront communiqués ultérieurement.

Elle laisse dans le deuil sa fille adorée, Lili Monette-Crépô.

13 commentaires

  1. C’est une immense perte pour sa fille et ses ami.e.s mais aussi pour la littérature québécoise. Elle a été la première femme au Québec à écrire un «road novel» (Unless) que j’ai eu l’immense plaisir d’enseigner aux étudiant.e.s de deuxième et troisième degrés à Bâton Rouge en Louisiane. Je me souviens d’elle dans un de mes cours à Concordia, qui s’est plus ou moins transformé en dialogue entre nous deux, les autres jeunes n’arrivant pas à la rejoindre là où elle fonctionnait. Je me souviens aussi des soirées chez des copains/copines à elle où, au tout début de sa carrière, elle lisait de ses textes scribouillés me semble-t-il sur des bouts de papier ! Je dois encore en avoir. Par sa singularité, son génie, Hélène était et restera probablement une des très grandes figures de la littérature québécoise. L’idée de son absence me pourfend le cœur.

  2. Toutes mes condoléances aux parents et amis d’Hélène Monette. Je l’avais rencontrée à l’époque des expériences poésie/musique de la poétesse Michèle Lalonde. Une présence inoubliable.

  3. Je garde d’elle son sourire, les silences et les yeux rieurs et un peu plus!

  4. Toute ma sympathie à la famille d’Hélène. J’adorais travailler avec elle. Elle était d’une rigueur et d’un professionnalisme sans faille.

  5. C’est avec tristesse que j’ai pris connaissance du décès de Mme Monette. Aussi je souhaite transmettre mes plus sincères condoléances à sa famille, amis ainsi qu’à la famille littéraires.

    Diane Ross

  6. On etait amis au Café Instantané au debut des années 80 sur la rive sud ! Que de trips inoubliables Au revoir Hélene !!!

  7. C’est une tristesse de perdre quelqu’un de si « vraie » qui a su éviter de bifurquer dans le choix de ses valeurs humaines au long de sa vie . Son souvenir restera vivant pour tous.

    Toutes mes condoléances à la famille et aux proches de Hélène

    Daniel Desbiens , écrivain

  8. Que de beaux souvenirs de notre amitié au cégep et à l’université.
    Repose en paix ma belle.

    Sincères condoléances à Lili

  9. je me souviens particulièrement d’une rencontre en librairie où nous avions discuté littérature et lecture. Sa capacité de recevoir l’autre et son sens de l’accueil. Tristesse d’un départ prématuré. J’offre mes pensées de sympathie à ses proches, sa famille, ses amis.

  10. J’ai travaillé avec Hélène et on a eu un plaisir fou à le faire! C’est vrai qu’elle était vaillante et rigoureuse mais aussi créative et combien allumée! Et surtout…délinquante! Bonne route ma belle.

  11. Josette Catellier

    Je suis foudroyée par la nouvelle de la mort d’Hélène. Je l’ai connue en 1990 à Femmes en tête. Depuis, nous nous rencontrions de loin en loin. J’attendais ses livres avec impatience, fascinée que je suis par sa langue, par sa pertinence à percer l’air du temps, avec toute la révolte qu’il faut. Une écrivaine dont on ne parle pas assez car elle est immense.

  12. Dans Le Blanc des Yeux, sa solitude consommée est d’une apparence si naturelle que son arrière-pensée parfume un savoir rafraichissant auquel on prend goût, sans trop penser à la rassurante disparition de l’auteur qui, dans toute sa résistante, aura réussi à nous effleurer par l’illusion delectable de jouir à la lueur du joug.

  13. Tellement triste qu’une personne de cette qualité parte si jeune. C’est à nous, nous qui avons eu la chance de la lire, de l’entendre, de la connaitre, de faire en sorte que son œuvre, si originale et si lucide, demeure vivante et soit connue par le plus grand nombre. Au revoir et merci Hélène Monette et mes sympathies à tous vos proches.

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