Félicitations à Marie-Andrée Lamontagne, prix du meilleur livre francophone en histoire des femmes pour « Anne Hébert, vivre pour écrire », décerné par la Société historique du Canada !
Voici ce que le jury avait à déclarer :
« Les membres du jury ont choisi d’accorder le prix du meilleur livre francophone en histoire des femmes à Marie-Andrée Lamontagne, pour Anne Hébert : Vivre pour écrire, paru aux éditions du Boréal, une contribution majeure à l’histoire des femmes de lettres et, plus largement, à l’histoire des femmes. En s’appuyant notamment sur un nombre considérable de témoignages oraux (plus de 80 entrevues menées entre 2005 et 2015) et sur la correspondance d’Anne Hébert et de ses proches, Marie-Andrée Lamontagne offre une biographie riche et nuancée d’une écrivaine singulière qui, si elle n’est pas représentative de l’ensemble des femmes de sa génération, enrichit le tableau des destins possibles pour les femmes du milieu petit-bourgeois nées dans les années 1910 au Québec. L’ouvrage de Marie-Andrée Lamontagne nous a impressionnées pour la qualité de l’écriture, fluide, précise, nuancée. Nous avons apprécié la posture lucide, à la fois sympathique et critique, de la biographe face à son sujet; son habileté à déboulonner des mythes parfois édifiés par Anne Hébert elle-même; la manière dont elle réussit à intégrer la vie et l’œuvre de l’écrivaine sans jamais surinterpréter. En arrière-plan du personnage talentueux, tourmenté, timoré d’Anne Hébert, se dévoile un Québec d’avant la Révolution tranquille où l’on peut observer les relations d’une femme avec une famille (particulièrement avec un père, un frère et une sœur), avec ses ami.e.es; ses rapports à la culture, à la religion, à la santé, son inscription dans un réseau d’influence qui chevauche le Québec et la France. Cet ouvrage, qui n’est pas écrit par une historienne des femmes, nous semble néanmoins incontournable et promis à un rayonnement important à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la discipline qu’est l’histoire des femmes. »
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Bonsoir Marie-Andree, je viens de terminer la lecture de la bio d’Anne Hebert que j’ai dévorée. J’y ai reconnu la perfectionniste qui fouille tout.j’ai suivi ta carrière à distance. Peut-être te rappelles-tu deux prof de latin, enseignant à LaSalle et habitant la petite rue Borden à NDG? Je t’ai voiturée à quelques reprises. Tu as fait un merveilleux travail.
Hélène Hebert
PS- Pour ton information, je suis issue de la branche d’Antoine frère d’Estienne, l’ancêtre d’Anne Hebert. Antoine et Estienne étaient les fils deJacques Hebert (qui lui n’est jamais venu au Canada) frère de Louis , donc les neveux de Louis Hebert. Après l’horrible déportation, à leur retour au Québec, la banche d’Estienne s’est plutôt établie dans Lanaudière et Nicolet, alors que la branche d’Antoine s’est réfugiée dans le Haut Richelieu.
Encore Bravo pour ton excellent travail