Véronique Papineau, auteur de Petites histoires avec un chat dedans (sauf une), publie son premier roman, Les Bonnes Personnes. L’auteur a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions.
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Les Bonnes Personnes, c’est…
L’histoire d’amour de Charlotte et Paul, deux amants qui, après leur rupture, tentent de vivre leur vie du mieux qu’ils le peuvent, et ce, malgré les cicatrices que leur aventure leur a laissées. Charlotte décide qu’elle sera heureuse coûte que coûte et se laisse entraîner dans les bras de Lecoq, un collègue de travail. Paul, quant à lui, passe des vacances au bord de la mer avec sa famille et un couple d’amis. Alors qu’il s’aperçoit que sa relation avec Ève, sa femme, bat de plus en plus de l’aile, il se sent attiré bien malgré lui par la jeune gardienne, Brigitte.
On vous sent très attachée à vos personnages, ils sont tous très sensibles. Comment les décririez-vous ?
Charlotte est une jeune trentenaire quelque peu dépendante affective et qui doit apprendre à ne pas se perdre dans ses relations. Elle a l’habitude de s’oublier, croyant que c’est là la recette pour être heureuse en amour. Cependant, ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent, et elle l’apprend à ses dépens. Pour elle, c’est la quête de l’amour de soi plutôt que de l’amour entre deux personnes qui est important dans l’histoire.
Paul, lui, c’est l’homme, le père de famille qui a placé ses responsabilités avant son bonheur, parce qu’il a le désir de faire ce qu’il faut. Son aventure amoureuse avec Charlotte le prend par surprise et l’oblige à reconsidérer son mariage, et à constater l’échec de ce dernier. Un échec qu’il tente par tous les moyens de relativiser, sans succès.
L’amour, les sentiments, la sexualité , des thèmes inépuisables ?
J’avais le sentiment d’avoir seulement effleuré les thèmes de l’amour et de la sexualité dans mon recueil de nouvelles et je désirais les explorer davantage; j’avais encore des choses à dire par rapport à ces sujets. C’est comme si mes nouvelles m’avaient servi d’exercice préparatoire à ce roman, de tremplin en quelque sorte.
Vous êtes une femme, votre personnage masculin parle au «je»…
Écrire en me mettant dans la peau d’un homme a représenté tout un défi; et j’ai dû retravailler davantage les chapitres de Paul que ceux de Charlotte. Je voulais qu’il ne vienne jamais à l’esprit du lecteur que Paul avait été imaginé par une fille et que c’était une fille qui le faisait parler. Finalement, j’ai appris à bien connaître cet homme, et il me semble maintenant que je pourrais le faire parler indéfiniment!
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Les Bonnes personnes en librairie le 11 septembre
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