Montréal, le 16 février 2015 — Le spécialiste du cinéma québécois Yves Lever a signé une première véritable biographie consacrée à la vie et à l’œuvre de Claude Jutra, dans laquelle il évoque le fait que le célèbre cinéaste éprouvait une attirance pour les garçons et aurait eu des relations sexuelles avec des mineurs.
Devait-il le révéler ou le taire ? L’auteur a décidé d’en parler car, par exemple, pourquoi décrire en détail les relations difficiles de Jutra avec sa mère et taire par contre ses rapports à la sexualité, dont on sait qu’ils ont nourri une grande partie de son œuvre ? On ne peut comprendre le cinéma de Jutra en occultant ses images de l’enfance et des garçons. Son œuvre, comme celle de nombreux artistes, est inspirée d’un parcours qu’il faut connaître pour en découvrir le sens et la part tragique. L’auteur aborde ces questions sans sensationnalisme, les replaçant toujours dans le contexte du travail d’un des plus grands créateurs qu’ait connus le Québec.
Avant même que la biographie de Claude Jutra ne soit en librairie, des journalistes qui ne l’avaient pas encore eue entre les mains, ni lue, ont choisi de médiatiser un comportement que plusieurs personnes du milieu cinématographique connaissaient déjà, selon les recherches de l’auteur.
Claude Jutra est mort en 1986. L’auteur précise dans son livre que ses amants n’ont jamais porté plainte. S’intéresse-t-on au cinéaste ou veut-on lui faire un procès?
Le rôle de l’éditeur n’est pas d’imposer une censure aux auteurs, mais de veiller à ce que circule le travail d’experts dans différents domaines, dans la mesure où ce travail est rigoureux et documenté. En publiant le Jutra du professeur et critique Yves Lever, le Boréal offre au public une biographie sérieuse rédigée par un auteur exigeant.
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Source : Les Éditions du Boréal
Renseignements : Gabrielle Cauchy, attachée de presse
514 336-3941 poste 229/ gcauchy@dimedia.qc.ca
Gilles Archambault, Yves Gingras, Robert Lévesque, Tristan Malavoy, Normand Mousseau et Laurent Theillet seront au Salon du livre de l’Outaouais qui se tiendra du 25 au 28 février prochain. Consultez dès maintenant l’horaire des activités !
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Dimanche 28 février
13 h à 13 h 30 : entretien à la Scène Jacques-Poirier. Animation : Daniel Mathieu
13 h 30 à 14 h 30 : séance de dédicaces au stand 115
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Yves Gingras
Samedi 27 février
14 h à 14 h 30 : séance de dédicaces au stand 115
Dimanche 28 février
14 h 30 à 15 h 30 : séance de dédicaces au stand 115
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Samedi 27 février
14 h 30 à 15 h : entretien à la Scène Jacques-Poirier. Animation: Jeremy Laniel
15 h 30 à 16 h 30 : séance de dédicaces au stand 115
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Samedi 27 février
13 h à 14 h : séance de dédicaces au stand 115
14 h à 14 h 25 : entretien à la Scène Jacques-Poirier. Animation: Jeremy Laniel
14 h 30 à 15 h 30 : séance de dédicaces au stand 115
Dimanche 28 février
12 h 30 à 13 h 30 : séance de dédicaces au stand 115
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Jeudi 25 février
17 h 30 à 18 h : conférence à la Scène Jacques-Poirier
18 h à 19 h : séance de dédicaces au stand 115
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Samedi 27 février
11 h 30 à 12 h : animation jeunesse sur la poésie
12 h à 13 h : séance de dédicaces au stand 115
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Pour plus d’information, consultez la programmation complète.
Du 4 février au 20 mars 2016, la Librairie Monet vous propose dans son espace culturel un salon du livre inédit : « Les sciences contre-attaquent ».
Trois auteurs du Boréal participeront à cet événement en vous présentant des conférences sur divers sujets. Venez rencontrer Normand Mousseau (Comment se débarrasser du diabète de type 2 sans chirurgie ni médiacement), Yves Gingras (L’Impossible dialogue) et Bernard Chapais (Liens de sang).
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Librairie Monet
2752, rue de Salaberry, Montréal, H3M 1L3
Pour réserver vos places : 514 337-4083 ou evenements@librairiemonet.com
Entrée libre
Le roman de Tristan Malavoy Le Nid de pierres fait partie des sept titres présélectionnés pour le Prix France-Québec 2016. Les trois finalistes seront annoncés lors du Salon du livre de Paris, en mars prochain, et le lauréat sera connu en octobre.
Initiative de la Fédération France-Québec, ce prix vise à contribuer à la promotion en France de la littérature québécoise. Il est doté d’une bourse de 5 000 euros et permet au lauréat de faire une tournée en région en France.
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« C’est avec un large regard romanesque embrassant la merveilleuse complexité du monde, avec une prédilection pour l’infiniment petit –les déséquilibrés, les itinérants, les exclus et les perdus–, que [Monique Proulx] signe ici un roman ambitieux qui renferme mille vies. »
Christian Desmeules – Le Devoir
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« Le lecteur émerge de cette lecture dans un état de déboussolement et de stupéfaction inégalé. Un livre que l’on n’arrive pas à lâcher et dont le motif nous poursuit encore, plusieurs jours après qu’on l’ait refermé. Grandiose. »
Catherine Pion, Collections
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« Trou de boue maléfique, disparitions, légendes abénaquises et romance actuelle se répondent intelligemment dans ce livre écrit avec élégance, poétique et concentré. »
Josée Lapointe, La Presse
Le Prix littéraire Ludger-Duvernay, décerné par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), a été attribué pour l’année 2015 à Dany Laferrière.
Ce prix prestigieux lui a été remis au Salon du livre de Montréal, en présence du maire Denis Coderre, de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, et du président de la SSJB, Me Maxime Laporte.
Né à Port-au-Prince en 1953, Dany Laferrière a grandi à Petit-Goâve. Son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, paraît en 1985 (VLB). Le succès est immédiat et Laferrière devient l’un des principaux représentants d’une nouvelle génération d’écrivains dans le paysage littéraire québécois. Dany Laferrière a fait paraître une dizaine de livres depuis 2005 aux Éditions du Boréal, dont L’Énigme du retour (2009), qui a remporté un grand succès. Il a obtenu le prix Médicis et le Grand Prix du livre de Montréal, ainsi que le Grand Prix littéraire international Metropolis Bleu et le Prix des libraires.
Son plus récent ouvrage au Boréal, Dany Laferrière à l’Académie française, reprend les discours prononcés lors de son entrée sous la Coupole. Bien plus qu’un simple mémorial de cet événement historique, les textes qui y sont rassemblés constituent, pour tous les lecteurs francophones, une véritable fête de l’esprit et de la langue.
Depuis 1944, le Prix littéraire Ludger-Duvernay honore les plus illustres écrivains du Québec pour « leur génie artistique et leur contribution extraordinaire à la culture française d’Amérique ». Cette récompense porte le nom du patriote, journaliste et écrivain qui fonda la Société Saint-Jean-Baptiste en 1834.
Pour tous les détails, cliquez ici
« En guise de solidarité, pour la paix, contre la violence et la peur », des artistes et des citoyens se sont réunis devant la Place des Arts, à Montréal, le lundi 16 novembre à l’heure du dîner, afin d’observer une minute de silence en l’honneur des victimes, et d’écouter plusieurs artistes et dignitaires présents.
Voici le texte qu’a lu Monique Proulx à cette occasion :
Nous sommes sonnés, oui.
Nous sommes meurtris dans toutes nos fibres parisiennes, nous avons du sang et des larmes dans le cœur. En ce moment, nous prenons dans nos bras ceux qui n’ont jamais été autant nos cousins que maintenant, et nous les étreignons avec douceur. En ce moment, il n’y a pas de frontière, et ce qui palpite là-bas roule vers nous en vagues douloureuses.
Nous avons eu la chance de ne pas connaître la guerre, de ce côté-ci du monde, jusqu’à maintenant. Voilà donc à quoi ça ressemble, et à quoi ça ressemblera. La guerre. Des agresseurs incompréhensibles, si jeunes, en âge de donner l’amour et la vie et qui donnent la mort, dévastés eux-mêmes par une misère que des Fous récupèrent et galvanisent.
Car l’horreur est celle-là : les ennemis de cette guerre sont des Fous, qui n’ont jamais été aussi éloignés de Dieu et qui pourtant massacrent en son nom. On ne peut pas signer de traités de paix avec des Fous.
Nous sommes entrés en guerre avec la Noirceur.
Il est de notre devoir de transmuter cette noirceur en opportunité, en maturité. Il est de notre devoir d’être grands malgré la petitesse.
Ce qui se passe est un appel vibrant pour que le monde dit civilisé montre ce qu’il a dans le ventre, dans le cœur. Nous ne répondrons pas à l’obscurantisme par l’obscurantisme. Nous ne glisserons pas vers la haine, vers la méfiance généralisée. Nous continuerons d’ouvrir nos portes aux immigrants, aux réfugiés, aux musulmans, nous resterons vigilants face à nos propres pulsions de fermeture. La fermeture à l’autre est le premier pas vers la petitesse et la folie.
C’est seulement par l’ouverture et la maturité que nous gagnerons cette guerre.
Monique Proulx
C’est aujourd’hui qu’ont été dévoilées les œuvres présélectionnées pour le Prix littéraire des collégiens. Ce qu’il reste de moi, de Monique Proulx, fait partie des cinq ouvrages en lice.
La liste des finalistes a été établie par un comité de critiques littéraires sous la direction du quotidien Le Devoir. L’œuvre gagnante sera choisie par un jury formé d’élèves issus de divers collèges et cégeps du Québec. Son auteur recevra une bourse de 5 000 $, remise en avril 2016 au Salon international du livre de Québec.
Pour voir la liste des finalistes, cliquez ici.
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