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« Le lecteur émerge de cette lecture dans un état de déboussolement et de stupéfaction inégalé. Un livre que l’on n’arrive pas à lâcher et dont le motif nous poursuit encore, plusieurs jours après qu’on l’ait refermé. Grandiose. »
Catherine Pion, Collections
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« Trou de boue maléfique, disparitions, légendes abénaquises et romance actuelle se répondent intelligemment dans ce livre écrit avec élégance, poétique et concentré. »
Josée Lapointe, La Presse
Le Prix littéraire Ludger-Duvernay, décerné par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), a été attribué pour l’année 2015 à Dany Laferrière.
Ce prix prestigieux lui a été remis au Salon du livre de Montréal, en présence du maire Denis Coderre, de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, et du président de la SSJB, Me Maxime Laporte.
Né à Port-au-Prince en 1953, Dany Laferrière a grandi à Petit-Goâve. Son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, paraît en 1985 (VLB). Le succès est immédiat et Laferrière devient l’un des principaux représentants d’une nouvelle génération d’écrivains dans le paysage littéraire québécois. Dany Laferrière a fait paraître une dizaine de livres depuis 2005 aux Éditions du Boréal, dont L’Énigme du retour (2009), qui a remporté un grand succès. Il a obtenu le prix Médicis et le Grand Prix du livre de Montréal, ainsi que le Grand Prix littéraire international Metropolis Bleu et le Prix des libraires.
Son plus récent ouvrage au Boréal, Dany Laferrière à l’Académie française, reprend les discours prononcés lors de son entrée sous la Coupole. Bien plus qu’un simple mémorial de cet événement historique, les textes qui y sont rassemblés constituent, pour tous les lecteurs francophones, une véritable fête de l’esprit et de la langue.
Depuis 1944, le Prix littéraire Ludger-Duvernay honore les plus illustres écrivains du Québec pour « leur génie artistique et leur contribution extraordinaire à la culture française d’Amérique ». Cette récompense porte le nom du patriote, journaliste et écrivain qui fonda la Société Saint-Jean-Baptiste en 1834.
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« En guise de solidarité, pour la paix, contre la violence et la peur », des artistes et des citoyens se sont réunis devant la Place des Arts, à Montréal, le lundi 16 novembre à l’heure du dîner, afin d’observer une minute de silence en l’honneur des victimes, et d’écouter plusieurs artistes et dignitaires présents.
Voici le texte qu’a lu Monique Proulx à cette occasion :
Nous sommes sonnés, oui.
Nous sommes meurtris dans toutes nos fibres parisiennes, nous avons du sang et des larmes dans le cœur. En ce moment, nous prenons dans nos bras ceux qui n’ont jamais été autant nos cousins que maintenant, et nous les étreignons avec douceur. En ce moment, il n’y a pas de frontière, et ce qui palpite là-bas roule vers nous en vagues douloureuses.
Nous avons eu la chance de ne pas connaître la guerre, de ce côté-ci du monde, jusqu’à maintenant. Voilà donc à quoi ça ressemble, et à quoi ça ressemblera. La guerre. Des agresseurs incompréhensibles, si jeunes, en âge de donner l’amour et la vie et qui donnent la mort, dévastés eux-mêmes par une misère que des Fous récupèrent et galvanisent.
Car l’horreur est celle-là : les ennemis de cette guerre sont des Fous, qui n’ont jamais été aussi éloignés de Dieu et qui pourtant massacrent en son nom. On ne peut pas signer de traités de paix avec des Fous.
Nous sommes entrés en guerre avec la Noirceur.
Il est de notre devoir de transmuter cette noirceur en opportunité, en maturité. Il est de notre devoir d’être grands malgré la petitesse.
Ce qui se passe est un appel vibrant pour que le monde dit civilisé montre ce qu’il a dans le ventre, dans le cœur. Nous ne répondrons pas à l’obscurantisme par l’obscurantisme. Nous ne glisserons pas vers la haine, vers la méfiance généralisée. Nous continuerons d’ouvrir nos portes aux immigrants, aux réfugiés, aux musulmans, nous resterons vigilants face à nos propres pulsions de fermeture. La fermeture à l’autre est le premier pas vers la petitesse et la folie.
C’est seulement par l’ouverture et la maturité que nous gagnerons cette guerre.
Monique Proulx
C’est aujourd’hui qu’ont été dévoilées les œuvres présélectionnées pour le Prix littéraire des collégiens. Ce qu’il reste de moi, de Monique Proulx, fait partie des cinq ouvrages en lice.
La liste des finalistes a été établie par un comité de critiques littéraires sous la direction du quotidien Le Devoir. L’œuvre gagnante sera choisie par un jury formé d’élèves issus de divers collèges et cégeps du Québec. Son auteur recevra une bourse de 5 000 $, remise en avril 2016 au Salon international du livre de Québec.
Pour voir la liste des finalistes, cliquez ici.
Le Salon du livre de Montréal ouvrira ses portes le 18 novembre prochain, et plusieurs auteurs du Boréal y seront pour diverses animations autour de leurs publications et pour des séances de dédicaces. Consultez les différents horaires pour tout connaître des activités auxquelles ils participeront.
Horaire des dédicaces : http://bit.ly/20XjCV0
Horaire des dédicaces jeunesse : http://bit.ly/1Mqw7ib
Horaire des animations : http://bit.ly/1SM3oIM
Le prix Jean-Éthier-Blais a été décerné à Patricia Smart pour son essai De Marie de l’Incarnation à Nelly Arcan. Se dire, se faire par l’écriture intime.
L’un des grands mérites de cet ouvrage est de mettre au jour des auteures souvent peu connues, dont les écrits se trouvent dans divers fonds d’archives, et qui sont autant de lieux de résistance et parfois de rébellion contre un contexte social privant les femmes de leur identité propre et disqualifiant d’entrée de jeu leur parole.
Commentaire du jury
Doté d’une bourse de 3000 $, le prix Jean-Éthier-Blais récompense chaque année l’auteur de la meilleure œuvre de critique littéraire portant sur un aspect, un écrivain ou une œuvre de la littérature québécoise de langue française.
Pour plus de détails, cliquez ici
Le Salon du livre de Rimouski ouvrira ses portes le 5 novembre prochain, et plusieurs auteurs du Boréal y seront pour diverses activités autour de leurs publications et pour des séances de dédicaces. Gilles Archambault sera le président d’honneur de l’événement, et Bernard Boucher, un des invités d’honneur. Isabelle Daunais, Éric Bédard, Pierre Lefebvre et Édith Bourget seront aussi présents. Consultez l’horaire pour connaître les activités auxquelles ils participeront.
Vendredi 6 novembre
10 h à 11 h : séance de dédicaces de Bernard Boucher au stand 82
14 h à 14 h 30 : entrevue avec Gilles Archambault à la Mezzanine Hydro-Québec
14 h 30 à 15 h 30 : séance de dédicaces de Gilles Archambault au stand 82
16 h à 17 h : séance de dédicaces d’Éric Bédard au stand 82
17 h 30 à 19 h : séance de dédicaces de Gilles Archambault au stand 82
19 h à 20 h : conférence « Le roman et l’aventure » d’Isabelle Daunais à la salle Parent-Courchesne
20 h à 21 h : séance de dédicaces d’Isabelle Daunais au stand 82
20 h 30 à 21 h : Entrevue avec Bernard Boucher à la Mezzanine Hydro-Québec
Samedi 7 novembre
11 h à 12 h : séance de dédicaces de Bernard Boucher au stand 82
12 h 30 à 13 h 30 : séance de dédicaces de Pierre Lefebvre au stand 82
13 h 30 à 14 h 30 : séance de dédicaces de Gilles Archambault au stand 82
10 h à 10 h 30 : café littéraire en compagnie d’Édith Bourget au Café des écrivains
14 h à 14 h 30 : entrevue avec Bernard Boucher à la Mezzanine Hydro-Québec
14 h 30 à 16 h : séance de dédicaces d’Édith Bourget au stand 82
15 h 30 à 16 h : conférence « Années de ferveur : la génération X et le référendum de 1995 » d’Éric Bédard à la salle Langevin-Ouellet
16 h à 17 h : séance de dédicaces d’Éric Bédard au stand 82
16 h à 17 h : entrevue avec Gilles Archambault au Café des écrivains
17 h à 18 h 30 : séance de dédicaces de Gilles Archambault au stand 82
Dimanche 8 novembre
9 h à 11 h : Déjeuner littéraire en compagnie de Gilles Archambault (achat de billets ici)
11 h à 12 h : séance de dédicaces de Gilles Archambault au stand 82
13 h 30 à 14 h : Entrevue avec Gilles Archambault à la Mezzanine Hydro-Québec
14 h à 15 h 30 : séance de dédicaces de Gilles Archambault au stand 82
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Pour plus d’informations sur les activités du Salon, n’hésitez pas à consulter la programmation complète.
Ma vie rouge Kubrick, Simon Roy
The Shining, de Stanley Kubrick, cette histoire étrange située dans un hôtel où s’installent hors saison un écrivain, sa femme et leur garçon aux pouvoirs extrasensoriels, a impressionné une foule de spectateurs depuis sa sortie en 1980. C’est à l’âge de dix ans que Simon Roy a découvert ce film, médusé par une réplique : « Tu aimes les glaces, canard ? » Depuis, il l’a revu au moins quarante-deux fois, sans doute parce qu’il « contient les symptômes tragiques d’une fêlure » qui l’habite depuis des générations. La relation méticuleuse entretenue avec le maléfique récit lui aura permis d’intégrer les éléments troubles de sa « généalogie macabre », d’en accuser le coup. Un ouvrage singulier, stupéfiant.
Prix des libraires du Québec 2015
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Les romanciers invités
On voit souvent le romancier au cinéma lorsqu’une de ses œuvres est portée à l’écran. Le roman est en effet l’une des grandes inspirations du cinéma et les adaptations ne se comptent plus. Mais qu’en est-il de la relation inverse ? Le cinéma inspire-t-il les romanciers ? Le langage du film peut-il se frayer un chemin jusqu’à l’écriture romanesque ? Pour explorer ces questions, la Cinémathèque québécoise et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois invitent cinq romanciers à évoquer l’influence du cinéma sur une ou plusieurs de leurs œuvres en choisissant un film qui a laissé des traces plus ou moins visibles dans un de leurs livres.
Le Conseil des Arts du Canada a annoncé aujourd’hui les noms des lauréats des Prix littéraires du Gouverneur général 2015.
Jean-Philippe Warren remporte le prix dans la catégorie « Essais » pour son ouvrage Honoré Beaugrand. La plume et l’épée (1848-1906). Lori Saint-Martin et Paul Gagné sont les lauréats dans la catégorie « Traduction » pour Solomon Gursky, de Mordecai Richler.
«Dans Honoré Beaugrand : la plume et l’épée (1848-1906), Jean-Philippe Warren explore les multiples facettes de la personnalité cosmopolite, complexe et fascinante d’une grande figure de l’histoire du Québec. L’auteur allie rigueur intellectuelle et originalité dans sa démarche littéraire.»
«Dans cette nouvelle traduction du Solomon Gursky, de Mordecai Richler, Lori Saint-Martin et Paul Gagné restituent avec brio le souffle, l’humour, l’ironie et la truculence d’une fresque sociale qui balaie cinq générations et nous entraîne de l’Ancien au Nouveau Monde.»
Commentaires du jury
Les Prix littéraires du Gouverneur général seront remis aux lauréats le mercredi 2 décembre à l’occasion d’une cérémonie à Rideau Hall.
Pour connaître les autres lauréates et lauréats, cliquez ici
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