Le lundi 2 novembre à 17 h

L’Usine C

1345, avenue Lalonde, Montréal, H2L 5A9
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C’est avec un immense chagrin que les Éditions du Boréal annoncent le décès de l’écrivain et critique Gilles Marcotte hier, le 20 octobre, à Montréal.

Né en 1925 à Sherbrooke, après des études au Séminaire de Sherbrooke, Gilles Marcotte a obtenu une maîtrise en littérature à l’Université de Montréal en 1951 et un doctorat à l’Université Laval en 1969.

Il a été journaliste au Devoir de 1948 à 1955, réalisateur à la télévision de Radio-Canada de 1955 à 1957, scénariste et directeur de la recherche pour la production française à l’Office national du film de 1957 à 1961, journaliste à La Presse de 1961 à 1966. De 1966 à 1995, il a enseigné au Département d’études françaises de l’Université de Montréal, où il a été nommé professeur émérite en 1997. Il a collaboré à de nombreuses revues et participé à des émissions de radio et de télévision. Il a été chroniqueur littéraire au magazine L’actualité pendant vingt-cinq ans et titulaire de la chronique «L’amateur de musique» dans la revue Liberté.

Grâce à la justesse de son jugement, à son exceptionnelle perspicacité, Gilles Marcotte a été un accompagnateur essentiel de la littérature québécoise pendant toute la seconde moitié du XX^e siècle. Il se distinguait par sa lucidité et par son refus absolu de la complaisance, de même que par sa curiosité d’esprit, sa grande générosité et son amour de la discussion intellectuelle. Fin styliste, le critique ne dédaignait pas de recourir parfois à l’humour.

En plus de romans et de nouvelles, il a fait paraître des essais qui font figure de classiques de la critique littéraire québécoise, dont  Une littérature qui se fait, essais critiques sur la littérature canadienne-française (1962) et, surtout, Le Roman à l’imparfait, essai sur le roman québécois d’aujourd’hui (1976). Nombre de ses livres ont été publiés aux Éditions du Boréal, dont le dernier de sa longue carrière, La Littérature est inutile, paru en 2009.

Gilles Marcotte était membre de l’Ordre du Canada et officier de l’Ordre national du Québec. Il a reçu le Prix du gouverneur général (1962); la médaille de l’Académie canadienne-française (1974); le prix Marcel-Vincent de l’Association pour l’avancement des sciences (ACFAS) (1982); la médaille Lorne-Pierce de la Société royale du Canada (1991); et un doctorat honoris causa de Guelph University (1993). Enfin, le prix Athanase-David lui a été remis en 1997 pour l’ensemble de son œuvre.

Il était l’époux de Lise, le père d’Odile (Jacques), Patrice (Sylvie), Paule (Robert) et Isabelle, et le grand-père de Nicolas (Émilie), Étienne, Camille, Dorothée et Michel.

Plus d’info sur le livre ici.

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L’Académie des lettres du Québec a dévoilé les noms des finalistes de ses prix annuels dans les catégories poésie, roman et essai. Simon Roy est finaliste au prix Ringuet pour son roman Ma vie rouge Kubrick.

Les Prix de l’Académie des lettres du Québec seront remis le 22 octobre.

Le Conseil des arts du Canada a dévoilé aujourd’hui la liste des finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général de 2015. Ying Chen, pour La lenteur des montagnes, Patricia Smart, pour De Marie de l’Incarnation à Nelly Arcan, et Jean-Philippe Warren, pour Honoré Beaugrand, la plume et l’épée (1848-19067) sont tous trois en lice dans la catégorie « Essais ».

En « Traduction » sont finalistes Lori Saint-Martin et Paul Gagné, pour Solomon Gursky (Mordecai Richler) ainsi que Christiane Duchesne, pour Élisabeth dans le pétrin (Susan Glickman).

Les noms des lauréats et des lauréates seront dévoilés le 28 octobre.

Pour connaître les noms de tous les finalistes et pour lire les commentaires des jurés, cliquez ici.

Éric Bédard, Lise Tremblay et Gérard Bouchard participeront à des activités et des séances de dédicaces dans le cadre du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui commence le jeudi 1^er octobre.

Venez les rencontrer !

Éric Bédard
Samedi 3 octobre
12 h 30 à 13 h : Entrevue à la Radio du livre de la Place des médias
13 h à 14 h : séance de dédicaces, stand 80
18 h à 19 h : séance de dédicaces, stand 80
19 h 30 à 20 h 15 : Entretien avec Sylvain Gaudreault au Café littéraire

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Lise Tremblay
Samedi 3 octobre
15 h 15 à 16 h : Confidences d’écrivains à la Place Québécor
16 h à 17 h 30 : séance de dédicaces, stand 80

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Gérard Bouchard
Jeudi 1^er octobre
19 h 30 à 21 h : remise des Prix littéraires 2015  du salon du livre à la Place Québécor
Raison et déraison du mythe est finaliste dans la catégorie «intérêt général ».
Vendredi 2 octobre
16 h à 16 h 45 : Confidences d’écrivains à la Place Québécor
17 h 30 à 19 h : Rétrospective littéraire à la Place Québécor
19 h à 20 h 30 : séance de dédicaces, stand 80

Cette fin de semaine, Monique Proulx se fait libraire dans trois librairies de Québec.

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Le samedi 26 septembre :

Librairie du Quartier de 12 h 30 à 14 h 30

Librairie Vaugeois de 15 h à 17 h

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Le dimanche 27 septembre:

Librairie Laliberté de 11 h à 13 h

La Ville d’Ottawa a annoncé les noms des auteurs finalistes du Prix du livre d’Ottawa 2015. Daniel Poliquin, pour son roman Le Vol de l’ange, fait partie des cinq auteurs en lice dans la section francophone.

Le Prix du livre d’Ottawa, qui en est à sa 30^e édition, récompense annuellement les meilleurs livres publiés en anglais et en français par des auteurs d’Ottawa. Il est doté d’une bourse de 7 500 $.

Les gagnants dans chacune des catégories seront dévoilés à l’occasion d’une cérémonie à l’hôtel de ville d’Ottawa le mercredi 21 octobre.

Pour plus de détails, cliquez ici