Après un roman très drôle, Le Toucan, (Boréal Inter, 2011), Elizabeth Turgeon nous propose en mars un deuxième roman, beaucoup plus sérieux, plus poignant aussi:  La Révolte (Boréal Inter).

Nous avons posé quelques questions à l’auteur.

Qu’est-ce qui vous a inspiré cette histoire ?

J’étais en voyage au Myanmar, un pays d’Asie du Sud-Est, lorsque j’ai croisé dans la rue un groupe de jeunes moines qui devaient avoir entre 12 et 17 ans. Ils avaient le crâne rasé, marchaient pieds nus dans la ville et portaient la longue robe rouge des moines.

Je travaillais alors à l’écriture d’un autre roman. Il était presque terminé. Je l’ai laissé en plan pour écrire – d’un trait – La Révolte – qui raconte l’histoire d’un jeune Québécois en rébellion contre son milieu, et qui va tenter une expérience bouddhiste.

Avez-vous connu à Montréal un garçon qui pourrait être Zack ?

Votre question me fait réaliser que « oui », je me suis inspirée de la physionomie d’un garçon qui s’appelait Zacharie et qui était dans la classe d’une de mes filles.

Dans La Révolte , on côtoie – grâce aux personnages – le bouddhisme. Comment vous êtes-vous documentée sur ce sujet ?

Au Myanmar, j’ai visité des monastères et observé comment vivaient les jeunes moines. Plusieurs personnes m’ont raconté leur expérience au monastère. À Yangon, la capitale du Myanmar, en cherchant un livre qui traitait du sujet, j’ai rencontré des libraires qui ont pris le temps de discuter avec moi. Ils étaient très heureux de voir une étrangère s’intéresser au bouddhisme. J’ai consigné toutes les informations recueillies dans La Révolte.

De retour à Montréal, j’ai consulté des livres à la Grande Bibliothèque pour m’assurer que mes informations étaient exactes. J’ai aussi fait lire mon manuscrit à des personnes qui connaissent bien le bouddhisme.

Qu’est-ce qui vous intéresse dans le bouddhisme ?

J’aime le fait que c’est une philosophie, plus qu’une religion. Il me semble que ça donne une certaine liberté. Une philosophie te pousse à réfléchir tandis qu’une religion te dicte des comportements.

Êtes-vous proche du bouddhisme ?

Je suis sensible à tout ce qui aide les gens à vivre mieux ensemble, à s’entraider et à se respecter. J’avoue que l’écriture de La Révolte m’a fait découvrir que le bouddhisme est une voie intéressante, qui donne envie d’être explorée.

Vous avez aimé écrire ce livre ?

J’ai adoré ! Pendant tout le temps qu’a duré le travail d’écriture, j’avais l’impression que Zack, Mya et Ko Than voyageaient avec moi en Asie.

Et le livre dont vous avez interrompu l’écriture pour vous consacrer à La Révolte, vous l’avez terminé ?

Pas encore. Je reviens d’Afrique où j’ai écrit autre chose. Un roman d’action: une aventure incroyable dans la steppe africaine!

Vous écrivez toujours en voyage ?

Presque toujours. J’ai écrit mon premier roman, Le Toucan (Boréal Inter, 2011), en Amérique du Sud, en Colombie.

Pourquoi devrait-on lire La Révolte ?

Pour partir en voyage avec moi!… Et surtout pour comprendre qu’il y a plusieurs façons de vivre sa vie, et qu’on peut choisir! Qu’il FAUT choisir!

La Révolte, en librairie le 20 mars
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Le film La Dette questionne le concept de la dette, d’un point de vue intellectuel et philosophique, en se basant sur des exemples concrets de la société actuelle, ainsi qu’en s’appuyant sur les dires de différents intervenants.
Comptes et légendes est une vaste enquête sur la notion de dette et sur la place qu’elle occupe depuis toujours dans la religion, la littérature et le fonctionnement des sociétés humaines. Avec intelligence et acuité, Margaret Atwood jette un regard étonnant sur le sujet. Le crédit, nous dit Margaret Atwood, est comme l’air que nous tenons pour acquis jusqu’à ce qu’il vienne à manquer. Et alors, tandis que nous essayons d’échapper à l’asphyxie, nous nous découvrons un grand intérêt pour lui.

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Michèle Dagenais donnera une conférence intitulée « Montréal et son fleuve » dans le cadre des Belles Soirées de l’Université de Montréal, le mercredi 21 mars, de 19 h à 21 h 30.

Spécialiste d’histoire urbaine et environnementale, Michèle Dagenais est l’auteur de Montréal et l’Eau, une histoire environnementale. Dans cette étude parue au Boréal en 2011, elle examine l’évolution des rapports tangibles et culturels des Montréalais avec les cours d’eau qui ceinturent et parcourent l’île depuis deux cents ans.

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Le mercredi 21 mars de 19 h à 21 h 30
Campus de l’Université de Montréal
3200, rue Jean-Brillant
Accès

:: Renseignements et inscriptions sur le site Internet des Belles Soirées de l’Université de Montréal ::

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Le Cercle littéraire Françoise-Loranger recevra Agnès Gruda mercredi 21 mars à la bibliothèque de Mont-Saint-Hilaire.

Agnès Gruda est l’auteur d’un premier recueil de nouvelles, Onze petites trahisons (Boréal), récipiendaire du prix Adrienne-Choquette 2011 et finaliste pour le Prix du Gouverneur général 2010 dans la catégorie « romans et nouvelles ».

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Mercredi 21 mars
Cercle littéraire Françoise Loranger
À la bibliothèque de Mont-Saint-Hilaire

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Dans son livre Un cynique chez les lyriques, Carl Bergeron dresse  un portrait sensible de Denys Arcand à travers une lecture et une interprétation serrées de son travail, des premiers films pour l’ONF jusqu’aux films de consécration.

C’est un dossier de la revue littéraire québécoise L’Inconvénient consacré au cy­nisme qui est à l’origine de cet ouvrage. La notion de cynisme cristallisait bien, selon Carl Bergeron, le malentendu ayant depuis toujours caractérisé la réception critique de l’œuvre de Denys Arcand au Québec.

Lettré casanier et ironique, lecteur de Gibbon et de Machiavel, pré-boomer étranger au nationalisme canadien-français comme au lyrisme de la Révolution tranquille, Denys Arcand cultive une sensibilité en porte-à-faux avec les grands mythes collectifs qui ont forgé la société québécoise. Cette sensibilité, que certains ont qualifiée avec raison de « cynique », révèle une vision du monde profondément marquée par le poids des rapports de force et de l’Histoire. À l’origine de nombreux malentendus blessants, elle a valu à Arcand d’être accusé de mépriser les prolétaires, la nation, la social-démocratie ou les jeunes, et au final d’être indifférent au sort du Québec.

Carl Bergeron se penche sur la filiation trouble qui rattache Arcand au Québec. Il y a chez cet « iconoclaste gentilhomme », ainsi qu’il le décrit, une grandeur largement méconnue, que l’on voit se déployer au long de l’analyse brillante qu’il propose de sa filmographie.

Dans Un cynique chez les lyriques, le cinéaste fait écho au texte de Carl Bergeron avec des annotations mordantes et éclairantes, évoquant tantôt des anecdotes, proposant tantôt des explications sur son parcours.

Un cynique chez les lyriques. Denys Arcand et le Québec en librairie et au format numérique.
Feuilletez un extrait du livre sur notre site Internet.

Venez rencontrer Serge Bouchard à la librairie Le Fureteur, le samedi 17 mars. La librairie organise un entretien avec l’anthropologue à l’occasion de la parution de son nouveau livre, C’était au temps des mammouths laineux.

Serge Bouchard y revient sur son enfance, son métier d’anthropologue, sa fascination pour les cultures autochtones, pour celle des truckers, sur son amour de la nature et de l’écriture.

« Cela a existé, un temps passé où rien ne se passait…. Nous avons cheminé quand même à travers nos propres miroirs. Dans notre monde où l’imagerie était faible, l’imaginaire était puissant. »

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Samedi 17 mars
Librairie Le Fureteur
25, rue Webster, Saint-Lambert
Confirmer votre présence au 450-465-5597 ou info@librairielefureteur.ca

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C’était au temps des mammouths laineux en librairie et en format numérique.

Vous pouvez feuilleter le livre sur notre site Internet.

La douzième édition du Prix des lecteurs Radio-Canada a été lancée à l’occasion d’une émission spéciale de Bouillant de culture en direct de Vancouver. Entouré de ses invités et de la présidente du jury, l’écrivain Marie Laberge, l’animateur Patrick Masbourian a présenté les œuvres finalistes ainsi que la composition du jury national. France Daigle, avec son roman Pour sûr, fait partie des six finalistes.

Le Prix des lecteurs Radio-Canada met en valeur les œuvres littéraires de la francophonie canadienne hors Québec. Les six livres en nomination seront soumis à un jury composé de lecteurs de partout au pays. Le lauréat sera dévoilé le 17 avril à l’émission Pénélope McQuade sur les ondes de Radio-Canada.

Pour plus de détails, cliquez ici

Le vendredi 16 mars, Mathieu Bock-Côté, Éric Bédard et Stéphane Kelly participeront  au colloque sur la fondation et le rapport au passé au Québec et en France, organisé par la chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie.

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Colloque sur la fondation et le rapport au passé au Québec et en France

Vendredi 16 mars de 9h à 17h
UQAM, pavillon TÉLUQ
salle R310
100, rue Sherbrooke ouest, Montréal

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Le Réseau Liberté-Québec organise un colloque le dimanche le 18 mars à Lévis. Mathieu Bock-Côté, auteur de Fin de cycle, participera à une conférence, de 10h à 11h30 :  Liberté individuelle, multiculturalisme et islam politique, en compagnie de Salim Mansur et Marc Lebuis.

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Colloque du Réseau Liberté-Québec

Dimanche 18 mars de 9 h 45 à 16 h 45
Centre des congrès
5750, rue J.-B.-Michaud, Lévis (Québec)
Inscriptions sur le site Internet, 45 $

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Le mercredi 14 mars, Mathieu Bock-Côté sera à la Librairie Olivieri pour une causerie autour de son récent livre : Fin de cycle, aux origines du malaise politique québécois. La rencontre sera animée par le journaliste Antoine Robitaille. Éric Bédard et Charles-Philippe Courtois prendront part à la discussion.

Le Québec est-il à la fin d’un cycle politique? L’implosion du mouvement souverainiste, la dislocation de la question nationale, l’épuisement du modèle québécois et l’avènement d’un débat politique clivé entre la gauche et la droite laissent croire que la société québécoise termine actuellement un cycle politique pour s’engager dans un autre.

Mathieu Bock-Côté est sociologue et chroniqueur. Il est aussi l’auteur de La Dénationalisation tranquille et, en collaboration avec Jacques Beauchemin, de La Cité identitaire. Ses travaux portent sur la sociologie de la question nationale, l’histoire des idées politiques québécoises, le conservatisme et la transformation des idéologies dans la société occidentale contemporaine.

Éric Bédard, historien et professeur agrégé à la TÉLUQ, est notamment l’auteur de Recours aux Sources, essai sur notre rapport au passé, et de Les Réformistes, une génération canadienne-française au milieu du XIX^e siècle.

Charles-Philippe Courtois, historien et professeur au Collège militaire royal de Saint-Jean, est spécialiste de l’histoire intellectuelle. Avec Danic Parenteau, il vient de publier Les 50 discours qui ont marqué le Québec. Il est aussi l’auteur de La Conquête, une anthologie.

Antoine Robitaille est correspondant parlementaire à Québec pour Le Devoir. Formé en philosophie politique et en droit, il a notamment tenu des chroniques sur les essais étrangers et les médias du Canada anglais. Il est à l’origine du Devoir de philo, série de textes inspirés des idées des grands philosophes.

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Le Québec est-il à la fin d’un cycle politique?

Mercredi 14 mars à 19 h
Librairie Olivieri
5219, chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal
À deux pas du métro Côte-des-Neiges
Entrée libre et réservation obligatoire au  514 739-3639

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Fin de cycle en librairie.
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Visionnez la vidéo dans laquelle Mathieu Bock-Côté nous présente son livre.