«Exister, c’est perdre, petit à petit»: les dix-sept nouvelles qui composent ce recueil sont autant de variations sur cet unique thème, cette unique vérité que l’auteur emprunte à Miguel Torga.
Tous les détails sont ici.
Neuf livres jeunesse sont parus cet automne, autant d’excellentes idées cadeaux pour vos jeunes préférés, quel que soit leur âge. Les voici!
–
–
L’Intégrale des Raisins: édition spéciale 25e anniversaire
Pour célébrer le vingt-cinquième anniversaire de la parution du premier volet de cette série qui a marqué plusieurs générations de lecteurs,voici une édition spéciale de L’intégrale des Raisins, rassemblant les quatre romans dans un seul volume. Une magnifique occasion de goûter l’inaltérable fraîcheur de l’écriture de Raymond Plante, son humour tendre, son extraordinaire pouvoir d’émotion.
—
–
–
Maboul
–
Les parents de Christophe reviennent de croisière et sa grand-maman Yvonne va retourner chez elle. Avec Yvonne, les tordus n’avaient plus besoin de se cacher! Maintenant que les choses reprennent leur place, ils refusent de reprendre la leur. Ils veulent aller et venir librement dans la maison. Christophe refuse. En guise de protestation les tordus jouent à Christophe leur plus terrible tour à ce jour. Jusqu’où peuvent aller des tordus fâchés?
Auteure: Christiane Duchesne / Illustrateur: Marc Mongeau
–
–
Pour sauver Simonette de la casserole, Eugène est prêt à toutes les ruses. Il faut que les fermiers aiment Simonette autrement que rôtie. Il faut qu’ils l’aiment comme lui, Eugène, aime cette dinde: vivante, serviable et, surtout, très courageuse. Mettez quelqu’un en péril et Simonette se lance à son secours, peu importe le danger. Et si on tenait justement là la solution?
Auteure: Christiane Duchesne
—
–
À Lafontaine, tous les animaux d’une ferme sont victimes d’un mal dû à la pollution. On demande à la célèbre détective Joséphine la Fouine de découvrir quel est ce poison qui leur donne des boutons. S’il y a des victimes, y aurait-il un coupable? Le défi est cependant de taille. Les cochonneries des cochons polluent-elles plus que la bouse des vaches ou les pets d’un âne? Et si les fermiers eux-mêmes étaient en cause?
Auteure: Paule Brière / Illustrateur: Jean Morin
–
–
Boréal Junior
–
Après Max au Centre Bell, voici Max et la filature, le deuxième titre d’une nouvelle série policière chez « Boréal Junior ».
Auteur: Olivier Challet / Illustrateur : Rémy Simard
–
–
—
Gabriel, dix ans, aime les histoires de guerre. Quand éclate la crise d’octobre 70, la réalité dépasse tout à coup la fiction. Les jeux guerriers des enfants de la ruelle font écho aux activités des adultes. Par hasard, Gabriel découvre une femme séquestrée dans une chambre donnant sur la ruelle. Est-ce un nouveau méfait des terroristes du FLQ? Peut-il s’adresser à la police, alors que la population conteste les arrestations injustifiées dues aux mesures de guerre? Gabriel décide de mener sa propre enquête.
Auteur: André Marois / Illustrateur: Alain Pilon
—
–
Boréal Inter
–
«Vers 4 heures, cette nuit, le gouvernement a pris des dispositions exceptionnelles. Il a proclamé la Loi sur les mesures de guerre…» Nous sommes à Montréal, en octobre 1970. Dans cette période troublée de l’histoire du Québec, entre l’usine, le chômage, la démolition d’un quartier, la révolte des petites gens, et aussi une belle rencontre amoureuse, voici une tranche de vie passionnante, et une tranche d’Histoire.
Auteure: Magali Favre
–
–
Ouganda, 1972. Sabine, 15 ans, mène une vie heureuse, quand tout à coup son univers bascule. Le général dictateur Idi Amin décrète que les Indiens de l’Ouganda ont 90 jours pour quitter leur pays: «Il faut extirper la mauvaise herbe du pays!» Sabine réussira-t-elle à s’enfuir à temps? Trouvera-t-elle une terre d’accueil?
Auteure: Shenaaz Nanji
–
–
La garde de Christina Pinkola, 15 ans, est confiée provisoirement par les autorités à Sabé, sa grand-mère paternelle. Christina ne pouvait espérer mieux. Mais pourquoi se retrouve-t-elle dans cette situation? Pourra-t-elle rester définitivement chez Sabé retrouvée? Est-ce qu’on s’habitue à vivre avec un «zouf» dans la maison?
Auteure: Gisèle Desroches
–
–
–
–
–
–
Cet automne, les Éditions du Boréal ont publié 12 essais témoignant de la richesse et du bouillonnement de la vie intellectuelle québécoise et canadienne. Avec Noël qui approche à grands pas, voici un rappel de nos parutions de la saison… À offrir ou à s’offrir!
–
–
Contre Harper: Bref traité philosophique sur la révolution conservatrice
Ce livre du philosophe Christian Nadeau milite contre les conservateurs, mais à l’aide des mots, des arguments, des idées et des principes fondamentaux de la philosophie morale et politique. Il n’est pas requis d’être pamphlétaire pour dénoncer ce que font les conservateurs. On peut afficher sa colère sans renoncer aux exigences intellectuelles nécessaires au travail de la raison. Si l’obscurantisme est l’arme du démagogue, la clarté est celle du philosophe militant. On est plus indigné encore par les coups de force et les manœuvres des conservateurs lorsqu’on en comprend les causes et le fonctionnement.
–
Conversations avec McLuhan, 1966-1973
Traducteur de Marshall McLuhan, Jean Paré est donc devenu, en quelque sorte, la «voix française» du célèbre penseur canadien. Il a défendu ses livres dans les médias et a réalisé deux longues entrevues avec l’auteur. Puisant dans ses souvenirs et surtout dans ses archives, Jean Paré nous livre ici un portrait personnel, original, de celui qui a révolutionné notre conception de la culture. Remettant bien des pendules à l’heure, évaluant l’héritage de celui-ci, il démonte certains paradoxes et fait ressortir l’extraordinaire justesse de ses intuitions. Au fond, McLuhan n’a jamais été aussi de son temps qu’à l’ère de la téléréalité, de YouTube et de la webcam.
–
Gabrielle Roy et l’art du roman
Rassemblant les contributions de critiques et de chercheurs venus de pays et d’horizons divers, spécialistes de Gabrielle Roy ou, plus simplement, lecteurs de son œuvre, ce volume vise d’abord à favoriser l’ouverture de nouvelles pistes de lecture, d’interprétation et de recherche dans l’œuvre de la grande romancière. Mais, de manière plus précise, il vise aussi à mettre en lumière la poétique romanesque de Gabrielle Roy et ce qu’on pourrait appeler sa «conscience du roman», c’est-à-dire sa manière de concevoir et de pratiquer le roman, dans ses dimensions aussi bien formelles et stylistiques que thématiques et philosophiques, afin de mieux comprendre son art et de le situer dans le contexte de la littérature québécoise et canadienne comme dans celui, plus large, du roman moderne.
–
«Mon père m’a souvent reproché d’avoir l’esprit de contradiction», écrit Lysiane Gagnon en présentant ce recueil – ce «bouquet», dit-elle – d’une centaine de ses chroniques publiées au fil des ans dans les pages du quotidien montréalais La Presse. L’esprit de contradiction, c’est-à-dire le besoin, devant chaque idée reçue, chaque opinion trop unanime, chaque «vérité» présentée comme une évidence, d’examiner d’abord par soi-même de quoi il s’agit et de former son propre jugement, en toute liberté.
–
—
Une rupture s’est produite: l’échec du néoconservatisme a ouvert les États-Unis à davantage de pluralisme et de modestie. La crise a montré les limites de l’économie de marché, la nécessité d’un retour de l’action publique. Enfin, dans ce désordre ambiant, les puissances émergentes se font de plus en plus entendre, apportant une tonalité nouvelle au concert des nations et suscitant de nouveaux centres de gravité. L’Europe, frappée de plein fouet par cette déstabilisation, perd de sa force en empruntant un néoconservatisme mou, cachant mal ses échecs et ses impasses. Les cartes du jeu mondial ont donc été rebattues au cours de l’année, mais la donne a-t-elle pour autant changé? Pour prendre la mesure de ces évolutions, L’État du monde 2011 offre 50 analyses rédigées par les meilleurs spécialistes du champ international, dont neuf collaborateurs québécois.
–
Si la littérature québécoise des années 1960 et 1970 a pu accompagner l’esprit de renouveau et de fondation ayant marqué la Révolution tranquille et l’entrée du Québec dans une modernité si longtemps attendue, que nous disent de notre société et de nous-mêmes les œuvres qui s’écrivent et se publient aujourd’hui? Et inversement, qu’est-ce que les conditions nouvelles dans lesquelles nous fait vivre la société contemporaine nous permettent de comprendre aux œuvres du passé?
–
Langue et politique au Canada et au Québec
C’est à une fascinante histoire de bruit et de fureur, de débats et de combats, de tensions mais aussi d’apaisements que convie Langue et politique au Canada et au Québec. Cernant l’enjeu linguistique dans la longue durée, cet ouvrage montre avec nuance, sans parti-pris mais avec empathie, à quel point la langue se situe depuis plusieurs siècles au cœur de la vie politique du pays. Plus qu’un livre d’histoire, il offre un regard nouveau sur l’un des grands enjeux de notre époque.
–
Le CHUM: une tragédie québécoise
Pourquoi la plus grande université québécoise, l’une des universités françaises les plus prestigieuses du monde, ne dispose-t-elle pas d’un hôpital universitaire à la hauteur de sa mission? Quelle conjonction d’événements a permis un tel gaspillage de temps et de ressources? Quels rapports de force ont joué, en public ou en coulisse? Quelles ambitions politiques étaient à l’œuvre, ouvertes ou secrètes? Quel a été le rôle des divers partis politiques et des gouvernements en place? Comment la machine bureaucratique de l’État est-elle intervenue? Quel rôle ont joué les médias et les groupes de pression? Quelles erreurs de perception et de communication ont usé la patience de la population?
–
Les Femmes en politique changent-elles le monde?
De plus en plus de femmes exercent le pouvoir au sein d’un parti, d’un ministère, d’un gouvernement, symbolisant peut-être plus qu’on ne le pense le fait qu’elles entrent enfin dans l’histoire par la grande porte. Mais y a-t-il un pouvoir féminin? Pour écrire ce livre, Pascale Navarro a interviewé une vingtaine de politiciennes sur les scènes tant québécoise que canadienne.
–
–
Les Quatre Saisons dans la vallée du Saint-Laurent
C’est en 1980 que Jean Provencher a commencé la publication, avec C’était le printemps, de sa grande fresque sur la vie traditionnelle dans la vallée du Saint-Laurent. Le succès de ce premier volume n’a fait que s’accroître avec la parution des trois suivants, consacrés à l’été, à l’automne et à l’hiver. La présente édition reprend les quatre ouvrages originaux, enrichis d’une nouvelle iconographie en couleur. Comme dans une immense mosaïque, Jean Provencher nous donne à voir les mille et une facettes d’un Québec d’avant les bouleversements de la modernité, à une époque où la vie battait au rythme sans cesse recommencé des saisons.
–
Imaginons un instant que David Suzuki ait voulu résumer sa pensée et son action dans une seule et ultime conférence. C’est exactement ce qu’il a fait en décembre 2009, et c’est cette conférence qui a fait l’objet d’un film que l’on verra sur nos écrans en 2010. Le texte qu’il publie maintenant reprend celui de la conférence, tout en l’élargissant.
–
–
Le romancier Douglas Coupland considère ce grand intellectuel qu’était Marshall McLuhan d’abord comme un artiste pratiquant une sorte d’art conceptuel qui nous fait affleurer des vérités profondes mais parfois obscures sur la façon dont la technologie est en train de transformer le monde et ses habitants. Coupland, lui-même romancier prolifique, sculpteur, peintre, performeur, est un véritable héritier de McLuhan, dont l’œuvre est l’illustration suprême de son plus célèbre aphorisme: «Le médium est le message». Écrit avec l’intelligence et l’humour auxquels l’auteur nous a habitués, le McLuhan de Coupland est une révélation. Traduction: Jean Paré.
–
–
–
–
–
Cet automne, 17 romans et recueils de nouvelles ont été publiés par les Éditions du Boréal — la littérature québécoise dans toute sa richesse et sa diversité. Avec Noël qui approche à grands pas, voici un rappel de nos parutions de la saison… À offrir ou à s’offrir!
–
Alexandre Chenevert (Édition du centenaire de Gabrielle Roy)
Tableau de la société contemporaine bruissant de messages de toutes sortes, portrait de l’individu moderne accablé de responsabilités et en quête d’une paix qui le fuit toujours, Alexandre Chenevert est peut-être, de tous les romans de Gabrielle Roy, le plus grave et le plus ironique, celui qui correspond le plus justement à ce que le monde où nous vivons a fait de nos vies, de nos pensées, de notre désir de bonheur.–
–
Blanche forcée (Boréal Compact)
Par Victor-Lévy Beaulieu. Doux personnages, Blanche et le Job J Jobin, qui dérivent sur le Saint-Laurent frappé, tantôt sur le pont de La Doris échouée sur les battures de gespeg, tantôt dans la vieille barque radoubée de Mattavinie, et tantôt dans la Volkswagen comme un grand cheval fou, pour traverser l’espace du pays et l’espace de leurs amours malcommodes. Une Blanche forcée par ses fantasmes (la main de son père comme étampée sur son ventre pour l’éternité) et le Job J océanologue, coureur de baleines et d’émotions, déroutant parce que dérouté.
Ces spectres agités (Boréal Compact)
«Dans Ces spectres agités, on est dans l’univers atomisé du Grand Morial où les affinités électives demandent encore à venir vraiment — ce choix nouveau de sa véritable parentèle, et dont le roman de Louis Hamelin pose un jalon essentiel dans notre littérature.»
Extrait de la préface de Victor-Lévy Beaulieu.
–
–
–
Comment conquérir l’Amérique en une nuit (Boréal Compact)
Le scénario du film mis en scène par Dany Laferrière et lancé en 2004… Entre les destins croisés qu’on y retrouve, c’est toute l’histoire de l’exil qui s’inscrit, le départ et le retour, et la part d’illusions que chacun fait naître inévitablement.
—
—
–
—
Dans cette extraordinaire fresque, premier grand roman sur la Crise d’octobre, Louis Hamelin réinvente l’histoire du terrorisme au Québec et fait le portrait, souvent très drôle, d’une société entre deux époques. Roman historique? Polar? Thriller politique? Tout cela et bien plus encore.
En nomination pour le Prix des libraires du Québec 2011 et le Prix littéraire des collégiens 2011.
–
–
L’Énigme du retour (Boréal Compact)
Un jeune homme de vingt-trois ans a quitté son pays de façon précipitée. Un homme épuisé y retourne, trente-trois ans plus tard. Le jeune homme est passé de l’étouffante chaleur de Port-au-Prince à l’interminable hiver de Montréal. Du Sud au Nord. De la jeunesse à l’âge mûr. Entre ces deux pôles se trouve coincé le temps pourri de l’exil. Le grand roman de Dany Laferrière, maintenant disponible dans la collection Boréal Compact.
Prix Médicis 2009, Grand Prix du livre de Montréal 2009, Prix des libraires du Québec 2010 et Grand Prix littéraire international Metropolis bleu 2010. Aussi en nomination pour les Grands Prix littéraires Archambault 2011.
–
La protagoniste de ce roman est soudain métamorphosée en chatte sans que cela suscite trop d’émoi autour d’elle. Avec une ironie mordante, en poussant jusqu’à l’absurde les règles qui régissent nos vies, Ying Chen réussit à nous faire toucher ce qui se trouve au cœur de toute vie.
–
–
—
––
St. Ebury, à Ottawa, est une école privée fréquentée par les enfants de l’élite. Les garçons se donnent l’allure d’hommes pour traverser l’adolescence sans encombre. C’est une école mixte, mais il n’y a que quelques filles. Fall est la plus belle. La nuit, les dortoirs et les douches résonnent des pensées qu’elle provoque… Un roman de Colin McAdam.
–
—
–
«Le roman du XXe siècle a ses grands morts, des écrivains dont l’œuvre n’a commencé à vivre véritablement qu’après leur trépas: Kafka, Walser, Pessoa, Gombrowicz… la liste est longue. Il faudra certainement y ajouter, un jour, Nikos Kachtitsis. Son œuvre est relativement mince compte tenu de son immense originalité. Mais ce qu’il a accompli suffit largement à nourrir notre curiosité et à nous persuader que Nikos Kachtitsis a créé une vision de l’homme moderne que le monde contemporain ne se lasse pas de confirmer: l’homme réduit à un “point vulnérable”».
Extrait de la postface de Lakis Proguidis
–—
–
J’écris comme je vis (Boréal Compact)
Un entretien entre Dany Laferrière et Bernard Magnier.
«Ceux qui connaissent l’œuvre de Dany Laferrière retrouveront avec bonheur les thèmes et les personnages du “Cycle américain” et apprécieront cet ouvrage plein de verve.»
Pascale Navarro, Voir
–
–
–
Monsieur de Voltaire (Boréal Compact)
«Dans cet essai très libre au charme secret, VLB traite à sa façon du raffinement mondain des Lumières. En se fiant à sa puissante intuition, il en arrive à des conclusions qui, si fantaisistes qu’elles paraissent être, se rapprochent de celles auxquelles aboutit la très sérieuse et très érudite Benedetta Craveri. Beaulieu soutient que la démesure de la conversation voltairienne “fonde une nouvelle pratique de la littérature, celle de l’écrivain se situant au-dessus de tout”. Le solitaire de Notre-Dame-des-Neiges se reconnaît dans la “monstruosité totalitaire” de ce “surhomme”. Le délire érotique qui s’insinue dans les lettres de Voltaire prouve à Beaulieu que sous les raffinements mondains se cache le souffle vital de la littérature. Désintoxiqué de tout et replongé dans les profondeurs de son propre génie, Victor-Lévy Beaulieu accuse Voltaire, à demi-mot, de dénigrer par anticipation la nature sauvage de la littérature québécoise et d’oublier que l’écriture existe uniquement pour changer le monde.»
Michel Lapierre, Le Devoir
–
Pascale Quiviger semble avoir donné naissance à un genre nouveau, celui du «thriller poétique», juste pour raconter cette histoire au charme incantatoire.
–
–
—
–
–
Réussir son hypermodernité et sauver le reste de sa vie en 25 étapes faciles
Ce n’est pas ainsi que les choses devaient se passer, n’est-ce pas ? La modernité nous a laissés tomber. Vous a laissé tomber. Et un jour, sans doute, vous en aurez assez. Ce sera l’aube, peut-être au printemps. Votre père sera mort, la fille de votre vie sera partie, vos rêves se seront effilochés les uns après les autres. S’il vous en reste la force, avant qu’il ne soit trop tard, vous déciderez alors de sauver ce qui reste de votre vie… Un livre de Nicolas Langelier.
En sélection pour le Prix des libraires du Québec 2011.
–
–
Dixième roman de Marie Laberge, paraissant exactement vingt et un ans après Juillet, Revenir de loin marque un jalon dans sa production romanesque. Elle y reprend tous les grands thèmes qui parcouraient ses œuvres précédentes, mais en les portant plus loin qu’elle ne l’a jamais fait. L’exigence amoureuse, l’importance de la vie des sens, les relations mère-fille, la perte d’un enfant, le rôle rédempteur de l’art, la recherche sans compromis de la vérité, tous ces motifs se retrouvent ici exaltés dans un des romans les plus émouvants qu’elle nous ait donnés.
–
Rue Deschambault (Édition du centenaire de Gabrielle Roy)
Les dix-huit récits qui composent ce livre sont autant d’étapes dans le long apprentissage qui, à travers les expériences les plus quotidiennes, rêves, jeux, émotions, rencontres, lui fait découvrir peu à peu, en même temps que le monde infiniment varié qui l’entoure, sa propre identité d’enfant, de jeune fille, d’écrivain, c’est-à-dire tout ce qui la rapproche et la sépare des êtres et des choses, lui permet de les voir et de les aimer et la prépare à les quitter. Ce roman, le quatrième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Paris et à Montréal en 1955, puis deux ans plus tard, en traduction, à New York, Toronto et Milan.
–
Dans ce roman, Michael Delisle sait évoquer toute la part de mystère qui se cache dans chaque destin. À travers l’errance d’un orphelin adopté juste avant l’Expo 67, c’est une étape charnière de la conscience québécoise qu’il nous fait revivre: le passage de la tradition à la modernité.
En nomination pour le Prix littéraire des collégiens 2011.
–
–
–
Suzanne Jacob écrit comme d’autres pratiquent la divination. Ses textes sont des sortes d’oracles. Ce sont des énigmes qu’elle nous propose, mais des énigmes qui ouvrent le réel et nous donnent accès à son sens le plus profond.
L’Énigme du retour, l’oeuvre magistrale de Dany Laferrière, est maintenant disponible dans la collection Boréal Compact, dans un format pratique et à un prix accessible.
Voilà donc une excellente occasion de lire, relire ou offrir en cadeau ce livre qui a touché des dizaines de milliers de lecteurs, en plus de se voir accorder le Prix Médicis, le Grand Prix du livre de Montréal 2009, le Grand Prix littéraire international Metropolis bleu et le Prix des libraires du Québec.
–
–
«Par petites touches, Dany Laferrière redécouvre son pays, et nous permet de le découvrir, dans une explosion de couleurs, d’odeurs et de saveurs tropicales. […] Superbe!»
Robert Solé, Le Monde
«Dany Laferrière livre son roman le plus émouvant, le plus dense, le plus inspiré, le plus accompli.»
Pierre Cayouette, L’actualité.com
«Une œuvre achevée, longuement mûrie, que l’auteur et l’homme ont tous deux portée pour la mener à sa pleine maturité.»
Valérie Lessard, Le Droit
–
Pour plus de détails sur le livre, cliquez ici.
C’est du 8 au 11 décembre prochain que se tiendra le Salon du livre francophone de Toronto, à la bibliothèque de référence de Toronto. Agnès Gruda participera à cet événement et y fera des séances de dédicaces de son recueil de nouvelles Onze petites trahisons (2010).
Le salon Bram & Bluma de la bibliothèque de référence de Toronto métropolitain est situé au 789 rue Bloor.
Pour accéder au site Internet du Salon du livre de Toronto, cliquer ici.
L’Institut d’éthique appliquée (IDÉA) de l’université Laval organise une table ronde autour du livre Laïcité et liberté de conscience (2010), coécrit par Charles Taylor, le professeur émérite de l’Université McGill, et Jocelyn Maclure de la Faculté de philosophie ce l’Université Laval.
Participeront aussi à la discussion : Guy Laforest, du Département de science politique, Louis-Philippe Lampron, de la Faculté de droit et Simon Langlois, du Département de sociologie. Monsieur Taylor a malheureusement dû annuler sa présence à cette activité.
Cette rencontre sera animée par Luc Bégin, directeur de l’IDÉA.
À la salle Jean-Paul-Tardif (local 1334) du pavillon La Laurentienne de l’Université Laval.
Le 7 décembre 2010 de 15 h 30 à 17 h 30.
Pour information, contactez Marie-France Paquette au 418 656-2131 p 11226.
Le professeur de littérature et auteur Neil Bissoondath (Cartes postales de l’enfer, 2009) prononcera une conférence à propos de l’immigration, l’intégration, l’appartenance et l’identité. Cette activité prendra place dans la série des dîners-conférence de Centraide «Centraide nourrit la discussion». Ces dîners visent à sensibiliser tous et chacun aux enjeux sociaux, communautaires, humains et à ouvrir les horizons de l’action individuelle et collective.
Le mercredi 1er décembre de 11 h 45 à 13 h 45.
Au grand salon du pavillon Desjardins de l’Université Laval à Québec
25 $
Pour vous inscrire, cliquez ici.

Le Groupe Archambault dévoilait hier les livres en nomination pour ses 11es Grands Prix littéraires.
Décerné par un comité de lecteurs, le Prix de la relève couronne une première œuvre d’un auteur québécois. Les Révolutions de Marina, de Bïa Krieger, fait partie des finalistes.
Pour sa part, L’Énigme du retour, de Dany Laferrière, est en lice pour le Prix du public. Les titres en nomination pour ce prix sont sélectionnés par les libraires d’Archambault, mais le choix final appartient au public. En effet, celui-ci est invité à voter avant le 4 mars 2011 dans un des magasins Archambault ou sur le site www.coteblogue.ca.
Les deux lauréats seront annoncés en avril 2011.
À l’invitation de Louise Beaudoin, députée de Rosemont et de Nicolas Girard, député de Gouin, Jean-François Lisée prononcera une conférence intitulée Imaginer l’après-crise le vendredi 26 novembre à 19 h, à la librairie Paulines.
Jean-François Lisée est directeur exécutif du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) et chroniqueur pour la revue L’Actualité. Récemment, il a codirigé avec Éric Montpetit Imaginer l’après-crise; Piste pour un monde plus juste, équitable, durable (Boréal, 2009).
Vendredi 26 novembre à 19 h.
Librairie Paulines, 2653 rue Masson, Montréal.
Entrée libre mais réservation obligatoire au 514 593-7495 (bureau de Louise Beaudoin).
Les photos des auteurs ne peuvent être reproduites sans l'autorisation des Éditions du Boréal.