Après avoir fait une grande carrière de reporter international et connu un succès mondial avec son roman Un dimanche à la piscine à Kigali, Gil Courtemanche a tenu une chronique, de 2002 à 2011, dans les pages du quotidien Le Devoir. Il y traitait de politique québécoise et canadienne, mais surtout de politique internationale, sujet qui l’a toujours fasciné. En plus d’un long fragment inédit d’un essai sur lequel Gil Courtemanche travaillait au moment de sa mort, le 19 août dernier, Le Camp des justes reprend les meilleures de ces chroniques. Il s’y révèle un extraordinaire éveilleur de consciences et il donne l’exemple d’une pensée libre, qui pourfend tous les discours avec lesquels les riches et les puissants justifient les inégalités scandaleuses qui existent encore parmi les habitants de notre planète.
C’est à Camus que Gil Courtemanche emprunte cette idée du « juste » pour décrire la position qu’il veut être la sienne quand il aborde l’actualité politique. Le « juste », c’est celui qui fait passer l’humanité avant les idées, les personnes avant les dogmes, politiques ou autres. C’est la position la plus pénible, la plus complexe, la plus vulnérable. Car le « juste » se retrouve avec de curieux compagnons qu’il n’aime pas nécessairement. Puis il est confronté à la douloureuse question de la responsabilité, de l’intention criminelle des États ou des acteurs.
Gil Courtemanche (1943-2011) est l’auteur d’essais (Douces Colères, 1989, Nouvelles Douces Colères, 1999). Ses romans (Un dimanche à la piscine à Kigali, 2000, Une belle mort, 2005, Le Monde, le lézard et moi, 2009, Je ne veux pas mourir seul, 2010) ont été traduits en de nombreuses langues et, pour deux d’entre eux, portés au grand écran. Tous ces livres sont disponibles aux Éditions du Boréal.
En librairie le 15 novembre 2011.
Renseignements : Gabrielle Cauchy, attachée de presse, Éditions du Boréal
514 336-3941 poste 229, cauchy@dimedia.qc.ca / www.editionsboreal.qc.ca
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