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21 juin 2021

En juin, Je lis autochtone aux Éditions du Boréal!

Par Éditions du Boréal

Dans le cadre du Mois national de l’histoire autochtone, le milieu littéraire et Les Éditions du Boréal vous invitent à découvrir et rencontrer les littératures autochtones dans toute leur diversité et leur effervescence. 

La Journée nationale des peuples autochtones est une célébration officielle visant à reconnaître et à honorer le patrimoine, les cultures et les précieuses contributions des Premières Nations, des Inuits et des Métis à la société canadienne. La date du 21 juin a été choisie, car elle coïncide avec le solstice d’été qui revêt un caractère symbolique important pour de nombreux peuples autochtones.

Ne ratez pas l’occasion d’approfondir vos connaissances sur la diversité culturelle des peuples autochtones en lisant ces auteurs et autrices trop longtemps ignorés, dont nous entendons enfin la voix après des années de silence.

Markoosie Patsauq

Né en 1941 à Inukjuak, où il est mort en 2020, Markoosie Patsauq était un écrivain et pilote d’avion inuit. Connu dans le monde entier pour ses textes de fiction, il a oeuvré pendant des années à la défense des intérêts de son peuple.

Chasseur au harpon Un long récit de Markoosie

En pleine tempête de neige, un ours blanc attaque un campement inuit et éviscère de nombreux chiens. Convaincus que l’animal est malade et qu’il s’en prendra de nouveau aux leurs, des chasseurs se lancent à sa poursuite au péril de leur vie. Parmi eux, le jeune Kamik, qui rêve de manier le harpon avec la même aisance que son père, découvrira rapidement les dangers d’une existence que l’environnement arctique ne cesse de menacer.

Paru il y a cinquante ans, Uumajursiutik unaatuinnamut (Chasseur au harpon) est considéré comme le premier roman en inuktitut jamais publié. Cette aventure trépidante, marquée de bout en bout par la violence et la mort, nous plonge dans la réalité d’une communauté encore préservée de l’intrusion de la modernité. Surtout, à travers la traque symbolique d’un ours et le dur apprentissage d’un jeune garçon, elle met en scène le combat immémorial que ces hommes et ces femmes doivent livrer pour survivre. 

Cherie Dimaline

Cherie Dimaline est une écrivaine métisse originaire de la baie Géorgienne, en Ontario. 

Rougarou

Joan a le cœur brisé. Voilà plus d’un an qu’elle s’épuise à chercher son mari, Victor, qui a disparu dans la nuit dès leur première dispute, le soir où il a suggéré de vendre à des promoteurs la terre ancestrale qu’elle a héritée de son père. Depuis, elle sillonne les routes de la baie Georgienne, bien décidée à savoir si Victor est mort ou s’il l’a simplement laissé tomber. S’inspirant de la figure du rougarou, cette créature mi-homme mi-loup qui hante l’imaginaire métis, Cherie Dimaline nous offre un roman palpitant, porté par le chagrin et la fureur d’une femme qui refuse d’accepter la perte de ses terres, de ses racines et des siens.

Pilleurs de rêves

Frenchie, un jeune Métis, fuit la ville pour échapper aux hommes désespérés qui traquent les Autochtones comme des animaux afin d’obtenir la précieuse substance. Déjà, sa famille est tombée sous leurs mains. Aux côtés de ses compagnons de voyage, Frenchie progresse vers le nord pour gagner la terre de ses ancêtres et assurer la survie des siens.Avec Pilleurs de rêves, Cherie Dimaline crée un monde dystopique aussi lugubre qu’inquiétant, qui ne nous est pourtant pas complètement étranger. Elle parvient à tisser des liens troublants entre cet univers fictif et le monde dans lequel nous vivons, présentant une allégorie puissante du colonialisme en Amérique du Nord.

Tracey Lindberg

D’origine crie, Tracey Lindberg est professeure de droit à l’Université Athabasca. Birdie est son premier roman.

Birdie

Quand Bernice Meetoos, alias Birdie, quitte sa réserve et son Alberta natales pour venir s’installer dans un petit logement au-dessus d’une boulangerie à Gibsons, en Colombie-Britannique, des forces mystérieuses semblent trouver un malin plaisir à lui faire perdre pied. Souvent, inopinément, elle entre dans un état de transe sur le vieux matelas de sa chambre. Tandis que sa tante Val et sa cousine Freda font la route pour venir à son chevet, Bernice reste prostrée pendant des semaines, oscillant entre le souvenir, le rêve et la réalité.

Ce roman dur, raconté avec un mélange de férocité, de tendresse et d’humour noir, vise moins à dénoncer la situation difficile des Autochtones, et des femmes en particulier, qu’à explorer leur capacité à surmonter des traumatismes passés, à guérir et survivre.

Thomas King

Thomas King est bien connu au Canada anglais comme romancier et comme homme de radio. Il est de sang mêlé cherokee et grec.

L’Indien malcommode Un portrait inattendu des Autochtones d’Amérique du Nord

L’Indien malcommode est à la fois un ouvrage d’histoire et une subversion de l’histoire officielle. En somme, c’est le résultat de la réflexion personnelle et critique que Thomas King a menée depuis un demi-siècle sur ce que cela signifie d’être Indien aujourd’hui en Amérique du Nord. 

Une brève histoire des Indiens au Canada

Ce recueil de Thomas King donne libre cours à la mordante ironie caractérisant son œuvre. Ces vingt nouvelles sont autant de pavés jetés dans la mare des bons sentiments et des conceptions préfabriquées touchant les Autochtones. Elles sont surtout de délicieux morceaux de fiction, où l’intelligence du propos le dispute à la malice du conteur.

L’Herbe verte, l’eau vive

Bienvenue à Blossom, petite ville de l’Ouest canadien! Alberta aimerait bien y troquer ses deux amants contre un enfant, mais sans le piège du mariage. D’ailleurs, entre Charlie le flambeur, avocat ambitieux, et Lionel, un vendeur de télévisions timide, son cœur balance… 
Irrévérencieux et tragi-comique, L’herbe verte, l’eau vive se joue du choc des cultures et s’impose comme un roman réjouissant et inclassable qui confirme l’originalité et le talent de Thomas King.

Zebedee Nungak

Écrivain et homme de radio, Zebedee Nungak est un ardent défenseur de la langue inuktitut et une figure importante dans la création du Nunavik. Il faisait partie des négociateurs de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois. Il s’est ensuite vu confier de nombreuses responsabilités dans le gouvernement du Nunavik.

Contre le colonialisme dopé aux stéroïdes Le combat des Inuits du Québec pour leurs terres ancestrales

Pour les Québécois, le projet hydroélectrique de la Baie-James, lancé en 1971, a marqué le point culminant de la Révolution tranquille. C’était la prise de possession, physique et symbolique, de l’ensemble du territoire sur lequel le peuple du Québec était destiné à connaître enfin son plein épanouissement.

Et si ce grand projet avait un côté sombre ? Et si, en affirmant notre langue, notre culture et notre emprise sur le territoire, nous avions été sourds et aveugles à l’attachement d’un autre peuple à sa langue, à sa culture et au territoire que ses ancêtres occupaient depuis des millénaires ?

Choquant, dérangeant, exprimant des vérités sur lesquelles on préférerait parfois fermer les yeux, ce livre est un document essentiel pour comprendre le point de vue des Inuits dans le bras de fer qui les a opposés à Québec. 

 

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