La traduction de Freedom de Jonathan Franzen, sacré meilleur auteur des Etats-Unis par le Times Magazine, paraît aux Éditions du Boréal le 23 août prochain. Sa publication en France a également lieu cette semaine aux Éditions de L’Olivier. Voici un aperçu des articles de presse déjà nombreux qui attisent la curiosité du lecteur.
– Illusoires libertés américaines, dans L’Actualité, septembre 2011
« Aujourd’hui plus que jamais, les auteurs doivent écrire sur des enjeux qui sont pour eux vitaux. Trop d’auteurs dits littéraires s’en tiennent à des expériences intellectuelles. Le romancier a le devoir de captiver le lecteur, parce que celui-ci peut facilement se tourner vers d’autres formes d’art. Le roman est toujours, que je sache, la meilleure façon de comprendre le monde. »
– Jonathan Franzen : « J’écris pour la petite partie de l’humanité qui ne se satisfait pas des distractions », dans Le Point, le 11 août 2011
« J’écris pour une petite – mais pas insignifiante – partie de l’humanité qui ne se satisfait pas des distractions et des simplifications. Le roman a la capacité d’aider ces personnes dont je me soucie à se sentir moins seules. Et plus nous vivrons dans un monde dominé par Twitter, plus les gens qui pensent que tout cela est idiot auront besoin de romans. »
– Jonathan Franzen, un Tolstoï d’aujourd’hui, dans La Libre Belgique, le 16 août 2011
« Ce lien entre le drame psychologique et la peinture d’une époque place les ambitions de Freedom au niveau de celles de Balzac, Tolstoï (Franzen fait plusieurs allusions à Guerre et paix) ou de Proust. Le roman aurait pu s’intituler Illusions perdues, Guerre et paix ou À la recherche du temps perdu. Il est leur équivalent à l’heure des subprimes, de Bush, de l’Irak et de Twitter. »
– Mieux que les « Soprano », dans Le Monde, le 18 août 2011
« Tout le talent de Franzen réside dans sa capacité à laisser le lecteur juge de personnages complexes. Toute la dramaturgie réside dans les choix et les doutes des protagonistes, dans l’alternance inattendue de leur grandeur et faiblesse. On se prend à suivre avec passion leur parcours à embûches comme on avait suivi avec passion, à la télévision, les conflits de la famille Soprano. »
– Jonathan Franzen au risque de la liberté, dans Le Monde, le 18 août 2011
« [C]e qu’il voulait, c’était se montrer « loyal » vis-à-vis de son lecteur. Autrement dit, lui présenter la complexité du monde, sans jamais l’ennuyer, et surtout sans jamais s’éloigner de lui. Freedom, et ce n’est pas le moindre de ses charmes, possède un pouvoir d’addiction assez formidable, que son auteur revendique. Aujourd’hui, constate-t-il, le public n’est jamais acquis. »
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