Le livre de Normand Mousseau paraît cette semaine en France, aux éditions Thierry Souccar, sous le titre, Comment j’ai vaincu le diabète sans médicament. L’auteur sera d’ailleurs à Paris pour y donner quelques entrevues.
Rappelons que cet ouvrage (Comment se débarasser du diabète de type 2 sans chirurgie ni médicament) connaît un très vif succès depuis sa parution au printemps.
À quelques jours de la Foire de Francfort, découvrez dans le catalogue de droits quelques-uns des titres que le Boréal s’apprête à faire voyager.
Ma folie à moi, c’est la recherche du temps perdu. L’effort tendu pour rattraper des bouts d’existences éparpillées dans l’infini de l’oubli me prend toute mon énergie. Je cherche, recherche, lis et relis des passages de vieux livres et des bribes de textes anciens, je regarde des photographies prises il y a cent ans, mon regard s’éternise sur des instants arrêtés, pris sur le vif par un appareil doté du pouvoir d’emprisonner en une seule image tous les détails, toutes les subtilités d’un moment fuyant. Et ce moment est rendu si loin dans l’espace-temps que la photo devient un rayonnement qui semble provenir d’un point distant de plus de cent années-lumière, un retour magique dans le passé.
Il suffit d’un mot, d’un nom de lieu ou de famille, pour me plonger dans des états inavouables de plaisir et de curiosité. Il suffit que j’aperçoive un arbre pour lui envier sa majesté. Je vois une grange, je me mets dans la peau de cette grange, je deviens bois de grange, sec et gris, je suis le mur de la grange, je revis ses longues soirées d’automne, les nuits glaciales, les canicules, les orages, les amoureux qui viennent s’embrasser à l’abri des regards; je connais des fourmis et des framboisiers sauvages, des chars scrapés, oubliés dans la broussaille, un vieux tracteur rouillé, des nuages, beaucoup de nuages, des trains de vent, des bancs de neige. Ce derrière de grange est le lieu fascinant de tous les amours naissants, le mur fragile au pied duquel on a pris la main de l’autre, l’endroit où on s’est parfois réfugié, pour pleurer, pour fumer, pour rêver, l’endroit où peut-être on s’est caché, pour rien.
Enregistrer
À quelques jours de sa parution au Boréal, Dans l’œil du pigeon prend déjà son envol aux éditions du Pommier en France. Dans cet essai de vulgarisation d’éthologie, Luc-Alain Giraldeau, professeur à la Faculté des sciences de l’UQAM, nous amène à découvrir une approche moins connue de la théorie de l’évolution. Il nous raconte l’histoire de la vie en s’éloignant des clichés, notamment ceux sur la parenté de l’homme et du singe et de la notion de bien et de mal dans les comportements animaux. La biologie, explique-t-il, peut servir à comprendre les comportements humains, mais pas à les juger ou à les condamner.
Dans le cadre du colloque « Censures au contemporain », Yves Lever donnera une conférence intitulée « Biographie et censure : à propos de l’affaire Jutra ».
*
Le vendredi 20 mai à 15 h 45
Médiathèque littéraire Gaëtan-Dostie
1214, rue de la Montagne, Montréal
*
Consultez la programmation complète pour plus d’information.
Venez rencontrer Jean Larose lors de son passage à la librairie Paulines le jeudi 5 mai prochain pour une causerie autour de son dernier essai Google goulag. Animation : Jean-François Bouchard.
Le jeudi 5 mai à 19 h 30
Librairie Paulines
2653, rue Masson, Montréal, H1Y 1W3
Plus d’info ici. Contribution suggérée : 5 $
Venez rencontrer André Major lors de son passage à la librairie Paulines le jeudi 21 avril prochain pour une causerie autour du livre Nous retrouver à mi-chemin. Animation : Marie-Andrée Lamontagne.
Le jeudi 21 avril à 19 h 30
Librairie Paulines
2653, rue Masson, Montréal, H1Y 1W3
Plus d’info ici. Contribution suggérée : 5 $
Les photos des auteurs ne peuvent être reproduites sans l'autorisation des Éditions du Boréal.