
La Ville d’Ottawa a fait connaître les finalistes des Prix du livre d’Ottawa, qui récompensent annuellement les meilleurs ouvrages publiés en français et en anglais par des auteurs de la région. Patricia Smart est en lice dans la catégorie « Non-fiction » pour son ouvrage De Marie de l’Incarnation à Nelly Arcan, se dire, se faire par l’écriture intime.
Les noms des lauréats seront annoncés le 19 octobre, à 19 h, au cours d’une cérémonie à l’hôtel de ville d’Ottawa. Chaque lauréat recevra une bourse de 7 500 dollars.
Pour plus de détails et pour connaître les noms de tous les finalistes, cliquez ici.
À quelques jours de sa parution au Boréal, Dans l’œil du pigeon prend déjà son envol aux éditions du Pommier en France. Dans cet essai de vulgarisation d’éthologie, Luc-Alain Giraldeau, professeur à la Faculté des sciences de l’UQAM, nous amène à découvrir une approche moins connue de la théorie de l’évolution. Il nous raconte l’histoire de la vie en s’éloignant des clichés, notamment ceux sur la parenté de l’homme et du singe et de la notion de bien et de mal dans les comportements animaux. La biologie, explique-t-il, peut servir à comprendre les comportements humains, mais pas à les juger ou à les condamner.

Benoit Grenier, auteur de Brève histoire du régime seigneurial, sera de passage à Repentigny le 18 septembre pour y prononcer une conférence. Réservation requise: 450-657-8045. Pour plus d’informations: www.petitvillage.org
Il sera également au Monastère des Augustines de Québec, le jeudi 7 octobre 2016 à 19h30.
Ying Chen, auteur de Blessures, à paraître le 4 octobre aux Éditions du Boréal, fera partie du jury du Prix de la nouvelle Radio-Canada 2017. En compagnie des auteurs Biz et Audrée Wilhelmy, Ying Chen devra choisir la meilleure nouvelle inédite soumise à ce concours, qui s’adresse autant aux amateurs qu’aux professionnels.

Le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean a dévoilé les noms des finalistes de ses Prix littéraires, qui récompensent chaque année le travail des auteurs de la région. Lise Tremblay est au nombre des finalistes pour son récit Chemin Saint-Paul.
Les lauréats seront annoncés lors de la cérémonie d’ouverture du Salon du livre, qui se déroulera du 29 septembre au 2 octobre.
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Virginie Blanchette-Doucet
Maude, votre protagoniste, navigue dans un monde d’hommes. Qu’est-ce qui vous a amenée à vous intéresser à eux ?
Le hasard a fait que je suis la plupart du temps entourée de garçons et d’hommes. Ça a toujours été « normal » pour moi, alors j’ai trouvé intéressant d’installer ma narratrice dans le même contexte.
Vos personnages entretiennent une relation très particulière avec le territoire qu’ils habitent, l’Abitibi. Comment décririez-vous cette relation ?
Le territoire, pour mes personnages, est une question identitaire, nécessaire, vitale. De pouvoir dire « C’est de là que je viens » est une certitude qui les habite et qu’ils ne pensaient pas fragiliser.
Qu’en est-il de la tension entre Montréal et l’Abitibi, si présente dans votre roman?
Le déracinement est au cœur de ma réflexion. C’est quoi, partir? Et revenir? Qu’y a-t-il, qui sommes-nous, entre les deux? Je pense que je ne le sais pas encore. Un peu mieux qu’avant, mais pas encore.
Votre roman est composé de fragments. Pourquoi avoir choisi cette forme ?
Je pense que c’est la forme qui m’a choisie, et non l’inverse! Les sensations me viennent en premier. La forme brève a l’avantage de me permettre de condenser l’émotion, de travailler comme le ferait un orfèvre, peut-être.
Votre protagoniste transforme une situation dramatique, l’expropriation de sa maison par une société minière, en une possibilité de changement, d’évolution, voire de libération. Est-ce consciemment que vous résistez à la mélancolie et au spleen qui traversent bon nombre d’œuvres contemporaines?
La résilience est très belle. Après, ce qui est conscient ou pas, je n’oserais me prononcer. Ma narratrice avait besoin de cet élan vers l’avant pour exister dans le roman.
« On sent qu’il y a une voix d’écrivaine, qu’elle a des choses à dire et qu’elle le fait très, très bien. Un très bon début de carrière pour Virginie Blanchette-Doucet. »
Anne Michaud, Les Matins d’ici, Radio-Canada Première
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Montréal, le 23 août 2016. L’honorable Chantal Chatelain de la Cour supérieure du Québec a rendu son verdict concernant la poursuite pour diffamation déposée par Alain Horic en mai 2012 à l’encontre de Pierre Nepveu, auteur de Gaston Miron, la vie d’un homme, et des Éditions du Boréal, son éditeur.
Ce jugement très étayé rejette l’ensemble des doléances d’Alain Horic.
Il précise notamment que « Le Tribunal est d’avis que l’interprétation historique que propose Pierre Nepveu de la vie de Gaston Miron ne contient aucun propos diffamatoire à l’égard d’Alain Horic ».
Les Éditions du Boréal se réjouissent de ce jugement qui souligne la rigueur et le sérieux du travail de Pierre Nepveu.
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Source : Les Éditions du Boréal
Renseignements : Gabrielle Cauchy, attachée de presse
(514) 336-3941, poste 229/ gcauchy@dimedia.qc.ca

Le magazine culturel Spirale a annoncé le nom des finalistes du prix Spirale Eva-Le-Grand 2016. André Habib, pour La Main gauche de Jean-Pierre Léaud, et Pierre Lefebvre, pour Confessions d’un cassé, ont tous deux retenu l’attention des membres du comité de rédaction.
Le prix Spirale Eva-Le-Grand est décerné chaque année pour un essai ou un recueil d’essais portant sur les arts, les lettres ou les sciences humaines ou toute question touchant à la culture.
Le nom du lauréat sera dévoilé en octobre et la remise du prix aura lieu à l’occasion du lancement du numéro d’automne 2016 du magazine Spirale.
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Anne Hébert aurait eu 100 ans aujourd’hui. Le Boréal tient à souligner l’anniversaire de cette amie de la maison et est heureux d’annoncer la réédition de trois titres dans sa collection Boréal compact : Héloïse, Est-ce que je te dérange ? et Aurélien, Clara, Mademoiselle et le lieutenant anglais.
Le Conseil des arts du Canada a dévoilé le nom des récipiendaires du prix Molson, qui récompense annuellement deux personnes ayant contribué de manière exceptionnelle, l’une dans le domaine des arts et l’autre dans celui des sciences sociales et humaines, au patrimoine culturel et intellectuel du Canada. Marie-Claire Blais reçoit le prestigieux prix dans le domaine des arts.
Née en 1939 à Québec, Marie-Claire Blais publie à l’âge de vingt ans son premier roman, La Belle Bête. Elle a fait paraître à ce jour plus de vingt romans, cinq pièces de théâtre et plusieurs recueils de poésie. Enfances solitaires, innocences bafouées, révoltes, inusable tendresse sont autant de thèmes qui jalonnent l’œuvre d’un auteur qui n’imagine pas de réalisme sans transfiguration poétique. Ses ouvrages ont été traduits en plusieurs langues et publiés au Canada anglais, aux États-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne, en Italie, au Danemark, en Hongrie, au Japon, en Norvège et en République tchèque. Marie-Claire Blais a reçu, pour l’ensemble de son œuvre, de nombreux prix, dont le prix Athanase-David (1982), le Grand Prix littéraire international Métropolis Bleu (2000) et le prix Gilles-Corbeil décerné par la Fondation Émile Nelligan (2005).
Les prix Molson du Conseil des arts du Canada sont dotés chacun d’une bourse de 50 000 $.
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