Claudine Bourbonnais, Nancy Montour, Jacques Godbout, Paul St-Pierre Plamondon et Simon Roy seront au Salon du livre de Trois-Rivières qui se tiendra du 26 au 29 mars prochain. Consultez dès maintenant l’horaire des activités !
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Nancy Montour
Vendredi 27 mars :
11 h à 12 h – séance de dédicaces, stand # 81
Samedi 28 mars :
10 h à 11 h – séance de dédicaces, stand # 81
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Vendredi 27 mars :
13 h 30 à 15 h – entretien, espace Radio-Canada
15 h 30 à 16 h 30 – séance de dédicaces, stand # 81
18 h 30 à 19 h 30 – entretien, espace Radio-Canada
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Dimanche 29 mars :
14 h à 15 h – Discussion avec Gabriel Nadeau-Dubois, espace Radio-Canada
15 h à 16 h – séance de dédicaces, stand # 81
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Samedi 28 mars :
12 h à 13 h – séance de dédicaces, stand # 81
13 h 15 à 13 h 45 – confidences d’auteur, scène du Confessionnal
Dimanche 29 mars :
13 h à 14 h – séance de dédicaces, stand # 81
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Samedi 28 mars :
11 h à 12 h – table ronde, espace Radio-Canada
13 h à 14 h – séance de dédicaces, stand # 81
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Consultez la programmation complète pour plus d’information.
Votre précédent livre traduit en français, Jamais je ne t’oublierai, était un récit qui racontait le suicide de votre père. Pourquoi être revenue sur ce thème, mais dans un roman cette fois ?
J’ai écrit le précédent livre parce que, après le suicide de mon père, ma famille et moi avions tant de questions : comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi ? J’ai écrit ce livre avec la voix de mon père, ce qui m’a permis, d’une certaine manière, de me glisser dans sa tête et de répondre à certaines de ces questions. Cette fois-ci, ce qui m’intéressait, c’est comment on survit au suicide d’un proche et comment il nous est possible – aux amis, à la famille – de traverser cette expérience redoutable, comment nous vivons notre deuil, ce que cela nous fait. J’ai pensé que la fiction, même si elle est très proche de la réalité, car le roman s’inspire du suicide de ma sœur survenu quelques années plus tard, était le meilleur moyen d’y arriver.
Vous abordez dans ce roman la question de l’aide à mourir. Quel impact croyez-vous qu’une œuvre littéraire peut – ou devrait – avoir sur le débat public entourant une telle question ?
Je crois que mon livre n’est qu’une toute petite voix dans un dialogue beaucoup plus vaste. Cela me réjouit de penser que je peux contribuer à enrichir le débat. La récente décision de la Cour suprême sur le suicide assisté m’a profondément réjouie. La douleur psychologique est aussi réelle que la douleur physique, et il est rassurant de savoir que les Canadiens comprennent cela. Il faut améliorer les soins offerts aux personnes souffrant de maladies mentales, et il faut protéger le droit des individus à décider qu’ils ont assez souffert. Mon livre ne fait que raconter une histoire tirée de mon expérience personnelle. Ma sœur a toujours très clairement exprimé son désir de mourir, et elle a souffert tout au long de sa vie.
S’il y avait eu pour elle une possibilité autre que celle de mourir dans la solitude et dans la violence, nous aurions pu l’accompagner pendant les dernières heures de sa vie, la tenir dans nos bras, l’entourer de notre amour. Cela aurait été une mort paisible, une mort digne. Et c’est cette mort qu’elle aurait choisie.
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Plus d’info : http://bit.ly/1zaTmcR
Lire un extrait : http://bit.ly/1ED9dEq
Acheter le format numérique : http://bit.ly/16dDw5u
Près de vingt ans après Les Aurores montréales, pourquoi avez-vous senti le besoin d’écrire un autre livre sur la métropole ?
Je n’en ai pas fini avec Montréal. Montréal est inépuisable. Montréal est un laboratoire passionnant. Tout continue d’y être représenté, toutes les tendances du monde, ses intolérances, ses levées de fanatisme, ses beautés. C’est une tour de Babel intime où se côtoient sans trop se heurter des communautés hassidiques, des soufis, des anarchistes révolutionnaires, des laïcs purs et durs, des rêveurs, des matérialistes, des artistes technologiques, des bien-pensants chromés, des immigrants pauvres, des immigrants riches, des fanatiques de hockey, des itinérants… Pas besoin de voyager pour chercher l’exotisme et les sujets : Montréal contient des millions d’œuvres potentielles, si on s’intéresse à la psyché humaine.
Votre roman est moderne et contemporain. Pourquoi, justement, dans un roman moderne et contemporain, avoir introduit des épisodes sur Jeanne Mance et les débuts de la colonie ?
Jeanne Mance est le déclencheur de ce livre. Je suis tombée amoureuse de Jeanne Mance il y a quelques années, lorsque je l’ai redécouverte, et lorsque j’ai redécouvert les débuts de Montréal. On ne sait plus – mais l’a-t-on jamais su ? – à quel point les commencements de Montréal sont uniques et vertigineux. Les débuts de Montréal sont marqués par une grandeur, un dépassement, une vision transcendante qui ont peu d’équivalents dans l’histoire des peuples. Du coup, j’ai voulu savoir ce qu’il restait de cette ferveur mystique et de cet absolu dans la société montréalaise contemporaine. Je suis allée à la rencontre de personnages passionnés, dévorés de l’intérieur, et d’histoires de dépassements ordinaires et extraordinaires. Ce roman, à vrai dire, suggère que ce n’est pas un hasard s’il y a autant de créateurs à Montréal, si la coupe Stanley est espérée ici comme un saint graal, si les communautés religieuses y prolifèrent, en dépit de notre irritation laïque. Le cœur de Jeanne Mance y bat toujours.
Pourrait-on avancer que Dieu est un des personnages secondaires de votre livre ?
On pourrait même avancer que Dieu en est le personnage principal. On pourrait même ajouter au titre du roman le sous-titre suivant : Dieu à Montréal. Mais il faut mettre en italiques ce mot dangereux, intempestif, source d’irritations et d’obscurantisme, ce concept que les religions et les fanatismes ont usurpé. Dieu, à vrai dire, n’a jamais été soumis aux religieux et aux religions, n’est ni terrifiant ni extravagant, ni à l’extérieur de nous. Le mot Dieu, ainsi débarrassé de son attirail de bonhomme Sept-Heures, est peut-être exactement le mot qu’on se languit depuis si longtemps d’entendre.
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Un extrait de Ce qu’il reste de moi sera disponible dès le 30 mars sur la page du livre.
En librairie le 21 avril 2015.
Michael Delisle participera à une table ronde qui réunira les finalistes du Prix littéraire des collégiens. Cette rencontre gratuite et ouverte au public se déroule au Studio P de la librairie Pantoute, à Québec. Venez rencontrer l’auteur du Feu de mon père !
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Le jeudi 19 mars 2015 à 19 h
Le Studio P
280 Saint-Joseph Est, Québec, G1K 3A9
Pour souligner la parution du dernier titre de la série Les Retrouvailles des Carcajous, les Éditions du Boréal vous offrent l’occasion de faire partie de l’équipe. En effet, à l’achat de deux titres et plus de cette série passionnante, obtenez la rondelle de hockey officielle de l’équipe des Carcajous !
Quantité limitée
Offre valable chez les libraires participants jusqu’à épuisement des stocks.
Les Retrouvailles des Carcajous
Les Carcajous sont des adultes maintenant. Dix ans se sont écoulés, et Stéphane, Sim, Anou et leurs amis ont fait leur chemin, chacun de son côté. Ils vivent pour la plupart bien loin de la ville où ils sont nés. Stéphane est professeur. Anou a connu la célébrité à titre de capitaine de l’équipe olympique féminine de hockey. Kling dirige une entreprise d’informatique avec Aimé-Césaire. Jean-Louis est policier. Et Sim? Sim est à Las Vegas et fait partie d’une troupe de cascadeurs aériens, les Elvis volants.
Voilà qu’ils sont tous convoqués pour l’ouverture d’un nouvel aréna. N’est-ce pas l’occasion rêvée pour les anciens coéquipiers de jouer un match amical? Mais la ville est en proie à des promoteurs sans scrupules, qui veulent y ouvrir un casino. Et il semble qu’ils ne reculeront devant rien pour arriver à leurs fins. Même le meurtre?
Êtes-vous un vrai mordu de la série ? Testez vos connaissances avec ce jeu.
Venez assister à une rencontre avec Robert Lalonde à l’occasion de la parution de son nouveau roman À l’état sauvage. L’entretien sera animé par Jean Bernier, éditeur aux Éditions du Boréal.
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Mercredi 18 mars à 19 h 30
Librairie Paulines
2653, rue Masson, Montréal
Renseignements : 514 849-3585
Contribution suggérée : 5 $
Lire un extrait : http://bit.ly/1JWE0Kw
Acheter le format numérique : http://bit.ly/1BuxY1D
L’essai de David Hackett Fisher, Le Rêve de Champlain, paru en 2011 aux Éditions du Boréal, a été adapté en docu-fiction pour la télévision. La série commence dès ce soir à 21 h sur TFO.
Navigateur, cartographe, écrivain, ethnologue, botaniste, explorateur, Samuel de Champlain a marqué l’histoire du Canada par son humanisme et sa vision. Composés d’explorations documentaires et de reconstitutions historiques, la série Le Rêve de Champlain plonge dans la vie trépidante de l’explorateur et nous entraîne dans un univers rempli de défis et de découvertes. Visitez l’adresse www.revedechamplain.com pour obtenir plus de détails et découvrir des applications et des jeux.
Visionnez dès maitenant la bande-annonce.
Michael Delisle participera à une table ronde qui réunira les finalistes du Prix littéraire des collégiens. Cette rencontre gratuite et ouverte au public se déroule à la Librairie Olivieri, à Montréal. Venez rencontrer l’auteur du Feu de mon père !
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Le jeudi 12 mars 2015 à 19 h
Librairie Olivieri
5219, chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal, H3T 1Y1
La Société de généalogie de Drummondville recevra Benoît Grenier pour une conférence sur la persistance seigneuriale au Québec. La rencontre aura lieu au Centre communautaire Saint-Pierre le mercredi 11 mars à 19 h 30.
Brève histoire du régime seigneurial au Québec
Le monde seigneurial du Québec a survécu bien après l’abolition des droits et devoirs féodaux en France (1793). Il faudra attendre 1854 pour qu’on l’abolisse dans le Canada-Est. Cette longévité est d’autant plus étonnante que les droits seigneuriaux ne s’éteindront pas complètement cette année-là, ni même au XIXe siècle… Les rapports inégalitaires et hiérarchisés caractéristiques du féodalisme européen se sont-ils transformés sur les rives du Saint-Laurent ? Le régime seigneurial s’est-il adapté, assoupli, dans ce terroir « neuf » ? A-t-il, au contraire, été appliqué avec rigueur ? A-t-il réellement constitué un outil de peuplement et, par conséquent, un facteur favorable au développement de la colonie ? A-t-il plutôt été un élément nuisible et un fardeau pour les habitants de la Nouvelle-France puis du Bas-Canada ?
Pour suivre les projets de recherche de Benoit Grenier en rapport avec son livre Brève histoire du régime seigneurial, cliquez ici.
Les photos des auteurs ne peuvent être reproduites sans l'autorisation des Éditions du Boréal.