C’est hier, à Ottawa, qu’était lancé The Battle of London, la version anglaise de l’essai de Frédéric Bastien, La Bataille de Londres. Publié au Boréal au printemps 2013, ce livre a connu un immense succès et fait couler beaucoup d’encre dans les médias depuis sa parution.
C’est l’éditeur torontois Dundurn Press qui publie la version anglaise (traduction de Jacob Homel) dans une version revue et augmentée à la suite de nouvelles révélations obtenues par l’auteur depuis la parution en français.
Venez rencontrer Claudine Bourbonnais le samedi 18 octobre au Salon du livre de l’Estrie, où elle participera à plusieurs activités autour de son roman Métis Beach.
Horaire de Claudine Bourbonnais :
14 h 00 – Table ronde à la place Anne-Hébert
15 h à 17 h – Séance de dédicaces au stand 308
18 h 00 – Entrevue au salon Gabrielle-Roy
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Pour plus d’informations sur les activités du Salon, n’hésitez pas à consulter la programmation.
Ne manquez pas le lancement de l’essai « De Marie de L’Incarnations à Nelly Arcan » de Patricia Smart ce soir à la Librairie Le Port de tête.
Le mercredi 8 octobre de 17 h 30
Librairie Le Port de tête
262, avenue du Mont-Royal Est, Montréal
Entrée libre
Venez rencontrer Michael Delisle et Édith Bourget dans le cadre du Salon du livre de la Péninsule acadienne qui se tiendra du 9 au 12 octobre prochain à Shippagan (Nouveau-Brunswick). Les deux auteurs participeront à des activités et à des séances de signatures.
Michael Delisle
Vendredi 10 octobre
19 h à 20 h – Séance de dédicaces au stand #51
20 h 30 à 21 h – Entrevue littéraire à la Place des auteurs
Samedi 11 octobre
13 h à 14 h – Séance de dédicaces au stand #51
18 h à 19 h – Séance de dédicaces au stand #51
20 h à 21 h – Soirée littéraire au 2e étage du Centre Rhéal-Cormier
Dimanche 12 octobre
11 h à 12 h 30 – Séance de dédicaces au stand #51
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Édith Bourget
Jeudi 9 octobre
19 h à 20 h – Séance de dédicaces au stand #51
Samedi 11 octobre
10 h à 12 h – Séance de dédicaces au stand #51
16 h à 16 h 30 – Animation jeunesse à l’Espace jeunesse Richelieu
18 h 30 à 19 h – Entrevue littéraire à la Place des auteurs
Dimanche 12 octobre
12 h 30 à 13 h – Animation jeunesse à l’Espace jeunesse Richelieu
Le Conseil des arts du Canada a dévoilé aujourd’hui la liste des finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général de 2014. Michael Delisle, pour Le Feu de mon père, et Robert Lalonde, pour C’est le cœur qui meurt en dernier, sont tous deux en lice dans la catégorie « Romans et nouvelles ».
Bertrand Gervais, avec Un défaut de fabrication, fait partie des finalistes dans la catégorie « Essais ».
Dans la catégorie « Traduction » sont finalistes Hervé Juste, pour Poisson d’avril (Josip Novakovich), Daniel Poliquin, pour L’Indien malcommode (Thomas King) ainsi que Lori Saint-Martin et Paul Gagné, pour Une brève histoire des Indiens au Canada (Thomas King).
Les noms des lauréats et des lauréates seront dévoilés le 18 novembre, à 10 heures.
Pour connaître les noms de tous les finalistes, les titres en lice et pour lire les commentaires des jurés, cliquez ici.
David Suzuki vous invite à vous joindre à la Tournée bleu Terre, une célébration pancanadienne sur l’initiative de la Fondation David Suzuki.
Dans ce qui sera probablement la dernière tournée nationale de sa brillante carrière, David Suzuki sera de passage au Québec du 10 au 16 octobre 2014, en compagnie de plusieurs personnalités de la scène scientifique et culturelle québécoise. Sa passion et son enthousiasme seront au rendez-vous alors qu’il lancera un appel à toutes les citoyennes et à tous les citoyens afin qu’ils reprennent le flambeau de son combat pour l’environnement. Pour en savoir plus sur la tournée, consultez latourneebleuterre.ca.
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À surveiller en 2015
Les Éditions du Boréal publieront Lettres à mes petits-enfants. Dans cet ouvrage, David Suzuki coiffe son chapeau de grand-père et s’adresse à ses cinq petits-enfants : il se remémore les événements marquants de sa propre enfance et s’interroge sur ce qui donne un sens à sa vie. Au fil de ses réflexions sur les grands enjeux de l’existence, Suzuki, riche d’une sagesse acquise au fil des décennies, nous propose de vivre avec courage et conviction.
Lisez maintenant un extrait de cet ouvrage.
Dans le cadre d’un colloque intitulé « D’une “littérature qui se fait” à une littérature qui se meurt ? Lectures et récits de la culture québécoise contemporaine », Jacques Godbout participera à une table ronde réunissant trois autres auteurs, dont Michel Biron. Animée par Anne Caumartin, la discussion portera sur la question des générations dans la pensée de la littérature contemporaine. Venez en grand nombre.
Le vendredi 3 octobre de 18 h à 19 h 30
Librairie Le Port de tête
262, avenue du Mont-Royal Est, Montréal
Entrée libre
L’Académie des lettres du Québec a dévoilé les noms des finalistes de ses prix annuels dans les catégories poésie, roman et essai. Simon Nadeau est finaliste au prix Victor-Barbeau pour son essai L’Autre modernité.
Les Prix de l’Académie des lettres du Québec seront remis le 9 octobre, à 19 h, à l’auditorium du Centre des archives de Montréal (535, avenue Viger Est, Montréal).
Pour plus de détails et pour lire le communiqué, cliquez ici.
Visionnez dès maintenant la vidéo dans laquelle Brigitte Haentjens nous parle de son essai Un regard qui te fracasse.
Brigitte Haentjens a fait ses études théâtrales à Paris, chez Jacques Lecoq. Elle s’installe en Ontario en 1977, puis à Montréal en 1991. Elle a été lauréate du prestigieux prix Siminovitch (mise en scène) en 2007. Depuis septembre 2012, Brigitte Haentjens assume la direction artistique du Théâtre français du Centre national des Arts, à Ottawa.
Ce qui est violent, pour moi, ce n’est peut-être pas tant la présence physique du public que l’acte de représenter quelque chose de soi, d’intime, de forcément transgressif. Comme si, symboliquement, on rejouait une sorte de scène primitive, on mettait en lumière des choses honteuses, des tabous. Cette exposition de soi, malgré soi, est troublante. Elle se fait de biais, de façon détournée, à travers le corps des autres, des interprètes. Comme metteur en scène, on craint que le public repère cette part dévoilée. Le regard des autres sur son oeuvre se rapproche d’un regard interdit, à la fois désiré et honni ; le regard d’un inconnu sur ton corps nu, qui te fracasse.
Brigitte Haentjens est une des figures majeures du théâtre contemporain. Elle a gagné un fidèle auditoire grâce à son audace dans la programmation et à l’exigence qui marque chacune des productions portant sa signature. Elle propose ici un livre hors norme qui nous montre une artiste en plein processus de création. Elle retrace son parcours depuis l’école de théâtre en France. Elle évoque son passage en Ontario francophone, où sa carrière de metteur en scène a éclos, et son installation au Québec. Surtout, elle parle au présent du travail accompli avec la compagnie qu’elle a fondée, Sibyllines.
Venez assister au lancement de Play Boys, le premier roman de Ghayas Hachem.
Le vendredi 19 septembre à 17 h 30
Librairie Le Port de tête
262, avenue du Mont-Royal Est, Montréal
Entrée libre
Quoi faire quand on a onze ou douze ans, qu’on est cousins, et qu’on nous oblige à rester à la maison après l’école ? Quand notre père est rivé à son téléviseur pour regarder les nouvelles de la guerre, qui se déroule pourtant juste en bas, dans la rue, ou bien qu’il est parti en voyage sans qu’on sache où ni quand il reviendra ? Quand nos mères s’enferment toutes les nuits dans la cuisine pour s’échanger des confidences en pleurant ? Quand on nous défend de nous attarder dehors pour écouter ce que le Cow-boy a à raconter au sujet des combats, ou pour admirer ces Range Rover qui vont et qui viennent dans le parking de l’immeuble ? Quoi faire après qu’on a regardé, depuis le balcon, la lueur des bombes danser comme un feu d’artifice sur les hauteurs de Beyrouth ?
Il ne nous reste plus qu’à jouer, comme des enfants. Ou, plutôt, pas tout à fait comme des enfants. Jouer à imaginer, en truffant notre récit de gros mots, les femmes qui vivent dans notre immeuble. Les imaginer nues, ou en train de se déshabiller, ou à leur toilette, ou inventer des histoires où elles nous supplient de venir nous coucher près d’elles pour leur prodiguer les caresses que, croyons-nous, elles désirent si ardemment.
Ou encore il y a cet autre jeu, qu’on joue avec Ramzi, le grand frère, et qui consiste à tracer une frontière au milieu de l’appartement, à s’inventer des pays, des drapeaux, des chants militaires. Car la guerre n’est-elle pas le plus passionnant de tous les jeux ?
Entrevue de l’auteur.
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