France Daigle participera du 7 au 10 août au Festival acadien de poésie de Caraquet. Venez rencontrer l’auteur de Pour sûr lors de différentes activités autour de la poésie. ***
Pour de plus amples informations sur les événements, n’hésitez pas à consulter la programmation.
Pour sûr est, entre autres choses, une somme encyclopédique, un labyrinthe, une exploration de la folie des nombres, un précis de typographie, un reliquaire, une défense et illustration de la langue chiac, une réflexion sur les cultures minoritaires et leur obsession linguistique, un jeu de pistes, le roman d’un coin de pays. C’est une entreprise aux dimensions surhumaines que France Daigle mène à son terme avec une éblouissante virtuosité.
C’est aussi l’histoire de personnages attachants, Terry et Carmen, que l’on a connus dans les précédents romans de l’auteur, leurs enfants Étienne et Marianne, et toute cette humanité qui gravite autour du bar Le Babar, à Moncton – les Zablonski, Zed, Pomme –, artistes, gens ordinaires, qui, tout en vaquant à leurs activités quotidiennes, s’interrogent sans cesse sur leur place dans le monde, d’un point de vue géographique, historique, politique ou culturel.
Devant la savante architecture du roman, suite de fragments agencés selon une implacable structure mathématique, on ne peut s’empêcher de penser à l’Oulipo et à La Vie mode d’emploi. Mais la rigueur de la forme offre ici un contraste saisissant avec le caractère insaisissable et imprévisible du chiac, avec l’infini pouvoir d’émotion rattaché aux mots de l’enfance, aux mots des ancêtres.
Pascale Navarro sera de la programmation du Sommet des femmes, qui se déroulera du 17 au 19 août à Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Elle animera un atelier sur le thème « Quand les femmes font la politique autrement ». Dans son dernier livre, Les femmes en politique changent-elles le monde ?, l’auteur défend l’idée selon laquelle le pouvoir féminin n’existe pas en tant que tel, mais qu’un grand nombre de femmes en politique peuvent changer lois, règlements et milieux de vie, parce qu’elles transmettent dans l’exercice de leur pouvoir les valeurs du groupe auquel elles appartiennent.
N’hésitez pas à consulter la programmation pour plus d’informations.
Dans le cadre des festivités des 125 ans de la ville d’Amqui, la bibliothèque Madeleine-Gagnon reçoit l’auteur de qui elle tire son nom pour un cinq à sept littéraire. Madeleine Gagnon, grande romancière et poète québécoise, a publié en 2013 un récit autobiographique intitulé Depuis toujours. Son apport à la littérature québécoise lui a valu une nomination à l’Ordre du Canada en 2014.
« Sous la plume de Madeleine Gagnon, c’est plus que le récit d’une vie, c’est le portrait de toute une génération qu’on y trouve. »
Chantal Guy, La Presse
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Le 2 juillet à 17 h
Bibliothèque Madeleine-Gagnon
24, Promenade de l’Hôtel-de-Ville
Amqui (Québec) G0J 1B0
Le Carrefour de la littérature, des arts et de la culture vous convie à un thé littéraire en compagnie de Claudine Bourbonnais. Venez entendre l’auteur parler de son premier roman, Métis Beach.
Le billet pour le thé littéraire donne aussi accès aux Jardins de Métis à partir de 14 h.
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Le dimanche 29 juin à 16 h
Villa Estevan des Jardins de Métis
200, route 132
Grand-Métis (Québec) G0J 1Z0
12 $ pour les non-membres
8 $ pour les membres du CLAC, des Jardins de Métis et du Salon du livre de Rimouski
Réservation : 418-775-2764 ou culture@clac-mitis.org
Le Cercle littéraire Françoise-Loranger recevra Ook Chung le mercredi 18 juin à la bibliothèque de Mont-Saint-Hilaire. Venez entendre l’auteur de La Trilogie coréenne lors d’une rencontre sur le thème du « Fruit de l’exil ».
Le français est ma langue d’adoption, mais n’est-il pas plus juste de dire que c’est elle qui m’a adopté, comme des parents adoptent un orphelin sans son consentement ?
Si j’écris en français, ce n’est pas tant parce que je trouve la langue française belle que parce que j’ai « quelque chose à dire ». Et, paradoxalement, ce que j’ai à dire est ma condition d’exilé. Je parle, je pense, j’existe dans une langue « accidentelle » et si je suis devenu écrivain, c’est encore par accident. Le métier de conteur est l’héritage que j’ai reçu de ma condition d’être-en-exil.
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Le mercredi 18 juin à 19 h 30
Cercle littéraire Françoise-Loranger
Bibliothèque Armand-Cardinal
150, rue du Centre-Civique
Mont-Saint-Hilaire
Le roman de Joanna Gruda, L’enfant qui savait parler la langue des chiens, paru aux Éditions du Boréal en février 2013, continue à susciter l’intérêt des éditeurs sur la scène internationale. Les droits de traduction viennent d’être cédés en Chine. Récemment publié aux États-Unis par la prestigieuse maison littéraire Europa, le livre est aussi offert depuis quelques semaines en italien et en néerlandais. Des traductions paraîtront au cours des prochains mois en catalan et en castillan (en Espagne et en Amérique latine), en polonais, en portugais (au Brésil) et en turc.
Il s’agit d’un très beau succès pour ce livre qui raconte l’enfance hors du commun d’un jeune garçon pendant la Seconde Guerre mondiale. Le héros raconte, sans la moindre sentimentalité mais avec la candeur et l’entrain de sa jeunesse, les heures les plus sombres du siècle dernier. S’inspirant de l’histoire de son père, Joanna Gruda offre un récit captivant qui se veut aussi une extraordinaire leçon de survie.
Le roman est offert depuis le début de l’année dans la collection «Boréal compact».
Le prix Richard-Arès 2013 de L’Action nationale a été décerné à Frédéric Bastien pour son essai La Bataille de Londres. Dessous, secrets et coulisses du rapatriement constitutionnel.
Le prix Richard-Arès récompense annuellement l’auteur du meilleur essai publié au Québec portant sur des grandes questions d’intérêt national. Il est doté d’une bourse de 1000 $.
Pour plus de détails, cliquez ici
Le magazine culturel Spirale a annoncé le nom des finalistes du prix Spirale Eva-Le-Grand 2013-2014. Robert Lévesque est en lice pour son ouvrage Digressions, dont « la finesse du style, l’acuité de la pensée critique et la liberté d’expression jusque dans la polémique » ont retenu l’attention des membres du comité de rédaction.
Le prix Spirale Eva-Le-Grand est décerné chaque année pour un essai ou un recueil d’essais portant sur les arts, les lettres ou les sciences humaines ou toute question touchant la culture.
Le nom du lauréat ou de la lauréate sera dévoilé dans le numéro d’automne du magazine Spirale et la remise du prix aura lieu en octobre 2014.
Le Festival de la poésie de Montréal, en partenariat avec le centre autogéré d’arts médiatiques Vidéographe, vous propose « En prière dans le champ magnétique », un vidéo-poème d’Hélène Monette et de Suzan Vachon réalisé à partir d’extraits choisis de Thérèse pour Joie et Orchestre, recueil de poésie d’Hélène Monette, gagnant du Prix littéraire du Gouverneur général en 2009.
EN PRIÈRE DANS LE CHAMP MAGNÉTIQUE from Vidéopoème on Vimeo.
Les Éditions du Boréal sont heureuses d’annoncer la réédition de Poussière sur la ville, d’André Langevin, dans leur collection « Boréal compact ».
André Langevin (1927-2009) compte parmi les écrivains québécois les plus importants du XXe siècle. Il est généralement considéré, au même titre que Gabrielle Roy, Anne Hébert ou Hubert Aquin, comme l’un des principaux artisans de l’accession du Québec à la modernité littéraire. Poussière sur la ville, roman salué par la critique dès sa parution en 1953 et porté au cinéma, figure sur la très courte liste des classiques de la littérature québécoise.
André Langevin, Poussière sur la ville, « Boréal compact »
ISBN : 978-2-7646-2337-4 • 13.95$ • 236 pages
En librairie le 10 juin
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