L’Association des littératures canadiennes et québécoise a décerné le prix Gabrielle-Roy, qui récompense chaque année le meilleur ouvrage de critique littéraire portant sur les littératures canadiennes et québécoise, à Simon Nadeau pour son essai L’Autre modernité, publié dans la collection « Liberté grande ».
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Ce soir, Joanna Gruda, auteur de L’enfant qui savait parler la langue des chiens, sera à Drummondville pour rencontrer les lecteurs de la bibliothèque municipale Côme-Saint-Germain.
En nous racontant sous forme romanesque l’histoire véridique de son père, Joanna Gruda dépeint une enfance hors du commun, qui commence à Varsovie à l’orée de la guerre et qui s’achève dans Paris libéré. La nécessité, pour les Juifs d’Europe, de fuir et de se cacher, les délices de l’école buissonnière, l’occupation allemande, les amourettes heureuses ou malheureuses, les bombardements qui ont accompagné l’offensive alliée, la joie de retrouver les êtres aimés qu’on croyait perdus, l’abîme dans les yeux de ceux qui sont revenus des camps, tout cela est raconté sans la moindre sentimentalité, rendant plus palpable encore le tragique qui imprègne ces années sombres.
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Le mardi 27 mai à 19 h 30
Bibliothèque municipale Côme-Saint-Germain
545, rue des Écoles
Drummondville, J2B 1J6
L’enfant qui savait parler la langue des chiens, de Joanna Gruda, a remporté le Prix des lecteurs émergents de l’Abitibi-Témiscamingue. Inspiré du Prix littéraire des Collégiens, le Prix des lecteurs émergents, qui en est à sa deuxième édition, s’adresse aux élèves de 4e et 5e secondaire de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
Cinq œuvres finalistes ont été données à lire aux groupes de jeunes lecteurs des différentes écoles participantes. Le nom de la lauréate a été dévoilé aujourd’hui au Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue. Le prix est doté d’une bourse de 2 000$.
Suite à la décision de Renaud-Bray de modifier unilatéralement ses conditions commerciales, notre distributeur, Diffusion Dimedia, a dû cesser de l’approvisionner.
Il se peut donc que vous ayez des difficultés à trouver dans les magasins Renaud-Bray les ouvrages des Éditions du Boréal, mais ceux-ci peuvent être obtenus facilement dans toutes les autres librairies et chez tous les autres détaillants de livres au Québec.
Nous vous remercions de votre compréhension.
La littérature n’a pas de frontière. Et cela se concrétise au Boréal par des invitations pour plusieurs des auteurs de la maison qui participeront, au cours des prochaines semaines, à diverses manifestations littéraires.
Du 22 au 25 mai, Lori Saint-Martin sera parmi les vingt auteurs invités par le Festival du premier roman de Chambéry (France) où elle présentera Les Portes closes. Ce festival est unique en son genre puisqu’il accueille seulement de nouvelles voix littéraires, toutes choisies par des lecteurs. Une belle reconnaissance pour un écrivain.
Renaud Jean sera présent au Festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo du 7 au 9 juin. Les organisateurs du festival ont été attirés par ce « recueil de nouvelles consacré à la retraite, entendue comme éloignement, retrait du monde ». Rappelons que Retraite, le premier livre de Renaud Jean, a été particulièrement bien reçu par la critique à sa parution en janvier.
Enfin, France Daigle sera parmi les invités du Festival America qui se tient à Vincennes, en banlieue de Paris, en septembre et qui est consacré cette année à la francophonie d’Amérique. France Daigle ne passera certainement pas inaperçue auprès des lecteurs avec son roman Pour sûr, écrit en partie en chiac. Un beau clin d’œil acadien pour les cousins français.
Claudine Bourbonnais sera de passage à Rimouski pour présenter son roman Métis Beach lors d’un cinq à sept causerie à la librairie Vénus, le mardi 13 mai. Venez rencontrer la romancière !
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Le mardi 13 mai de 17 h à 19 h
Librairie Vénus
21, rue Saint-Pierre
Rimouski, G5L 1T2
Quinze prix Éloizes ont été décernés le 4 mai dernier à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. France Daigle a remporté lors de cette soirée le prix « Artiste de l’année en littérature » pour son roman Pour sûr.
Les Éloizes sont un événement de première importance pour le rayonnement des arts en Acadie. En plus de la soirée de remise des prix, la programmation des Éloizes permet aux artistes finalistes de rencontrer le public et à leurs œuvres d’avoir pignon sur rue pendant quelques jours, dans la région hôtesse.
Pour tous les détails et pour visionner la soirée des Éloizes sur ICI Radio-Canada Télé, cliquez ici
France Daigle fait partie des invités de marque de la 6e édition du Salon du livre du Grand Sudbury qui se tiendra du 8 au 11 mai prochain. Consultez l’horaire de ses séances de dédicaces et de ses différentes activités pour la rencontrer.
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Séance de dédicaces
Stand # 1
Vendredi 9 mai : 18 h 30 à 19 h 30
Samedi 10 mai : 13 h 30 à 14 h 30 et 18 h à 19 h
Dimanche 11 mai : 14 h à 15 h
Pour les activités de l’auteur, consultez la programmation complète.
Le nouvel essai de François Ricard, Mœurs de province, paru en mars, a déjà trouvé écho dans les pages du Monde des livres. La journaliste Florence Noiville souligne que Ricard ose aborder les questions de langue, «sujet délicat et rarement discuté de ce côté-ci de l’Atlantique». Car, se questionne Ricard, «écrire en français de nos jours, est-ce écrire dans une grande langue?»
Rappelons que François Ricard a longtemps été professeur de littérature à l’Université McGill et est reconnu mondialement comme un spécialiste de l’œuvre de Milan Kundera. Il a écrit une quinzaine d’ouvrages et siège au comité littéraire des Éditions Boréal en plus de s’occuper du Fonds Gabrielle-Roy.
Métis Beach, c’est…
… l’histoire de Romain Carrier, né dans un monde trop contraignant pour ses rêves, qu’il quitte dans de pénibles circonstances à l’âge de dix-sept ans. De sa Gaspésie natale, il atterrit aux États-Unis en 1962, et apprend à jouir de sa nouvelle liberté au contact de personnages étonnants. Métis Beach est un roman sur la liberté, la liberté d’expression en particulier. Toute sa vie, Romain se battra pour elle, jusqu’à en payer le prix fort.
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C’est le portrait d’une génération…
Je crois que le mot voyage convient mieux ici que portrait. Cela dit, Métis Beach décrit une époque, avec ses références culturelles ; on y croise Jack Kerouac, Bob Dylan, Joan Baez, Betty Friedan, Roy Lichtenstein, des icônes de la culture populaire qui ont influencé toute une génération au-delà des frontières américaines.
Le roman se déroule sur quarante ans, de 1962 à 2003, principalement aux États-Unis : New York, Berkeley, San Francisco, Los Angeles. On plonge dans le New York bouillonnant des années soixante, une époque tumultueuse de revendications sociales – droits des Noirs, droits des femmes, protestations contre la guerre au Vietnam –, et on traverse les décennies en assistant, entre autres, à la montée de la droite religieuse. Métis Beach refait en quelque sorte le long voyage d’une génération qui rêvait de jeter les bases d’une société nouvelle plus ouverte, plus solidaire, jusqu’au 11-Septembre, et les années de grande suspicion qui suivront.
Qu’est-ce qui vous a séduite chez vos personnages ?
Je dirais qu’à peu près tous mes personnages ont quelque chose de pas très clair dans leur passé, une sorte d’injustice contre laquelle ils se débattent. La plupart sont des êtres entiers et flamboyants, certainement plus forts que ne l’est Romain. Nos vies sont faites de rencontres ; nous sommes tous influencés à un moment ou à un autre par des personnages plus grands que nature, certains plus déterminants que les autres dans la construction de notre identité. C’est ce type de rencontres que fait Romain. Des gens qui l’aideront à s’inventer une nouvelle vie. Il tissera avec eux des liens forts qui résisteront, malgré les tempêtes.
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En librairie le 6 mai prochain.
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