Le mercredi 6 novembre, Christian Nadeau participera à une rencontre animée par Martine-Emmanuelle Lapointe intitulée Éducation et débat public : la solidarité en mouvement.
Christian Nadeau vient de publier Liberté, égalité, solidarité. Dans son essai, l’auteur s’attache à montrer que le «projet politique de la gauche représente l’âge adulte de la démocratie». La discussion s’inscrira dans la foulée de cette réflexion générale sur les fondements de la démocratie et portera plus particulièrement sur la place de l’éducation dans les débats publics.
Le mercredi 6 novembre à 18 h
Librairie Le Port de tête
262, avenue du Mont-Royal, Montréal
Informations : crilcq@umontreal.ca
Liberté, égalité, solidarité est disponible en librairie et en format numérique.
Découvrez un extrait du livre !
La Librairie Monet reçoit l’auteur Dany Laferrière et le peintre Pierre Tougas pour une causerie suivie d’une lecture d’extraits.
Au printemps dernier, les éditions Art Global ont publié L’Énigme du retour, de Dany Laferrière, dans la grande tradition du livre d’art remontant à l’époque où des peintres célèbres illustraient des éditions limitées des plus grands classiques de la littérature.
Cette version inédite est illustrée de 16 aquarelles originales du peintre québécois Pierre Tougas. Ouvrage majeur couronné du prix Médicis 2009, le roman a été revu par son auteur pour n’en garder que l’essence poétique.
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Rencontre avec l’auteur Dany Laferrière et le peintre Pierre Tougas
Le jeudi 24 octobre à 19 h
2752, rue de Salaberry
Galeries Normandie, Montréal
Contribution suggérée : 5 $
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Pour information et réservation : 514 337-4083 ou evenement@librairiemonet.com
Découvrez tous les livres de Dany Laferrière publiés au Boréal sur notre site Internet.
La bibliothèque de Brossard recevra Serge Bouchard le mercredi 23 octobre à 19 h. Venez rencontrer le célèbre anthropologue, qui partagera avec vous son parcours d’écrivain.
Serge Bouchard a récemment publié C’était au temps des mammouths laineux, dans lequel il revient sur son enfance, sur son métier d’anthropologue, sur sa fascination pour les cultures autochtones et pour celle des truckers, sur son amour de la nature et de l’écriture.
Rencontre avec Serge Bouchard
Le mercredi 23 octobre de 19h à 21h
Bibliothèque de Brossard
7855, avenue San Francisco, Brossard
Entrée libre
Information : 450 923-6350
C’était au temps des mammouths laineux est disponible en librairie et en format numérique.
Vous pouvez également feuilleter le livre sur notre site Internet.

Explication de la nuit, c’est…
C’est un livre bilan. Le personnage principal, Ito Baraka, à l’automne de sa vie, cherche, dans un ultime roman, à faire le point sur le passé tumultueux de révolté qui a été le sien au pays de l’enfance, longtemps avant qu’il ne se réfugie au Canada. Mais il ne s’agit pas, dans ce bilan, de faire la somme des victoires et des échecs, des courages et des lâchetés. Il est question dans ce retour aux enfers d’une révolution ratée et de la prison, de retrouver des visages, des émotions, une ville en feu sur une côte d’Afrique de l’Ouest, des amitiés et des amours usées mais encore pleines de sens, une manière pour Ito de revivre le film d’une époque de l’espoir où bien des choses semblaient encore possibles.
Des personnages tous attachants, tous différents…
Ito Baraka est un écrivain marginal, sur la touche, depuis longtemps disqualifié. Ne lui reste que la fiction comme tentative d’intrusion dans les arènes d’une vie dont il a perdu les codes. C’est une ombre qui, la nuit, traîne autour des lampadaires de Hull ou d’Ottawa. C’est, comme je l’écris, un rat dans son univers d’égouts, en rupture avec les lumières du présent. Kimi Blue, sa compagne, essaiera de le ramener à la surface. Mais Kimi est une junkie hantée par un destin malheureux dans une réserve autochtone où elle fut enfermée une bonne partie de sa vie. Cependant, je ne crois pas qu’il faille parler de personnages négatifs, abattus. Ce sont des êtres fragiles qui tentent de s’accrocher l’un à l’autre, jusqu’à un nouveau, un autre matin où il faudra bien remettre le nez dehors pour éviter la pourriture.
Un roman sur la ou les dictatures…
Les dictatures fonctionnent par privation, enfermement, répression et construction d’un cirque, d’une scène où les gens se doivent de sourire et de vivre bien. Mais ce sont également des lieux de la folie où quelques têtes irréductibles vivent, se nourrissent de subversion. En cela, elles se ressemblent toutes. Elles sont créatrices de mort et de cette belle subversion qui tente, en permanence, de recréer l’espoir. Celles qui sévissent en Afrique tiennent encore bon parce qu’elles sont soutenues par des alliances qui datent du temps de la colonisation.
La littérature, au cœur de la vie de vos personnages, une fuite de la réalité?
Non, plutôt un moyen, un chemin pour mieux revenir à la réalité. Dans le roman, Koli Lem, dans sa prison, garde des liens avec le reste du monde à travers les livres. La littérature, ici, ne nie pas la vie, elle la fait et la renouvelle en permanence. Dans la nuit la plus noire, elle permet à Ito et à Koli de préparer un possible retour au soleil. Mais le soleil, dans le décor où ils se trouvent, peut se révéler vache aussi. Il s’agit là d’une autre histoire.
Explication de la nuit est disponible en librairie en en format numérique.
Lisez un extrait du roman!
Les Oies sauvages, de Caroline Pignat
Après Les Années de famine, Caroline Pignat signe ici le deuxième tome d’une grande saga, extrêmement bien documentée et dont le premier tome a été honoré dans sa version originale du Prix du Gouverneur général du Canada en 2009.
Max et la belle inconnue, de Olivier Challet
Après Max au Centre Bell, Max et la filature, Max et le sans-abri et Max et Freddy la terreur, Olivier Challet signe ici une nouvelle aventure pleine de rebondissements au sujet d’un phénomène auquel sont exposés de plus en plus jeunes les garçons et les filles.
Je suis épatant, de Nancy Montour et Marion Arbona
Une nouvelle aventure de Xavier le rusé, dans l’univers des jeux vidéo.
L’Île aux Filous, de Caroline Merola
Margot, la petite fille au grand cœur qui a le don de dénicher les créatures fantastiques vivant tout près de nous, revient avec une nouvelle histoire : elle rencontre des Chamis et des Filous…
Alerte à l’ours! de Christiane Duchesne et Geneviève Côté
Dans une énième tentative de sauver la belle Simonette, Eugène le chat, toujours aussi inventifdéguise Fernand le cochon en ourson!
Un amour de grognon, de Christiane Duchesne et Marc Mongeau
Alfred, l’un des tordus, s’est fait une entorse… En vacances chez la grand-mère de Christophe, il est de plus en plus grognon!

Le Boréal reprendra dans sa collection « Compact » les deux recueils de nouvelles d’Alice Munro qu’il a publiés en coédition avec L’Olivier : Fugitives et Du côté de Castle Rock.
Alice Munro, qui a été décrite comme la «maîtresse de la nouvelle contemporaine», est la première canadienne lauréate du prix Nobel de littérature (2013).
Les livres seront en librairies le 1er novembre 2013.

Le Chien d’ombre, c’est…
C’est l’histoire de Richard Levasseur, un homme qui, sans s’en apercevoir, repousse le sentiment d’irréalité qui l’envahit depuis l’AVC dont il a été victime un an plus tôt. Il vacille entre fantasme et lucidité, tout le roman découle de là. Pour cette raison, il lui semble presque normal de passer la nuit avec le fantôme de son grand-père et de l’écouter raconter la vie de Georges, le fils adultérin. Les boucles se referment à la fin : les deux histoires se croisent au moment de leur conclusion, comme elles étaient destinées à le faire.
Des personnages très attachants…
Richard, le narrateur, c’est mon alter ego. Joachim, le grand-père, va devenir son protecteur, son initiateur, celui qui lui dessillera les yeux. Georges, le fils de Joachim, est peut-être mon second alter ego : ma lointaine expérience de l’orphelinat m’a permis de décrire ce qu’il ressent de l’intérieur, car on ne peut pas inventer une telle déréliction. Ses années de travail sur le fleuve Saint-Laurent ne sont que la réalisation de mon rêve d’eau, mon rêve de bleu et de clarté intérieure. Les femmes, Anatolie, Bianca, sœur Lucille, sont discrètes, parfois effacées, et je les aime d’autant plus : elles ont l’intelligence que n’ont pas toujours les hommes du roman, qui sont plus impulsifs.
Beaucoup de secrets séparent les personnages de la famille, comme souvent dans les familles…
C’est un roman sur le mensonge des familles, un mensonge qui a souvent un rapport avec la pulsion sexuelle et, par extension, avec la peur du châtiment en général. Nous, les modernes, nous croyons en avoir fini avec la culpabilité, mais voilà : il existe ce qu’on appelle le retour du refoulé. Le refus de Richard à accepter sa nouvelle condition vient peut-être d’un aveuglement, celui que nous pratiquons tous face à nous-mêmes.
Les hommes sont au premier plan…
Au départ, le personnage de Georges devait être tenu par une femme. Après quelques chapitres, j’ai soudain refusé d’ajouter une superhéroïne à la littérature actuelle, car elle en déborde déjà. Que Richard Levasseur soit mon alter ego, c’est commode et étrange : je peux me laisser aller à être un homme. Bianca, sa compagne, prendra le relais de la narration dans un roman futur ; c’est un bel horizon qui se dessine.
Le Bas-Saint-Laurent, avec ses paysages, sa géographie, un leitmotiv de…
Je n’ai pas l’esprit grégaire et je chéris ma solitude, cela se reflète dans mon rapport à la nature et aussi dans mes romans. Les paysages marins sont un miroir où je peux me réfléchir et comprendre ma créativité. C’est un espace de réflexion et d’invention, une œuvre d’art dont la beauté est très, très pacificatrice.
Le Chien d’ombre est disponible en librairie et en format numérique.
Lisez les premières pages du Chien d’ombre !
Le prix Nobel de littérature 2013 a été décerné jeudi à la Canadienne Alice Munro, 82 ans, décrite comme la «maîtresse de la nouvelle contemporaine». Elle est la première canadienne à décrocher ce prix de littérature.
Alice Munro compte parmi les écrivains canadiens les plus reconnus dans son pays et dans le monde. Ses nouvelles paraissent régulièrement dans The Atlantic Monthly, Saturday Night et The Paris Review. Elle a fait paraître La Danse des ombres (1979), Pour qui te prends-tu? (1981), Un peu, beaucoup… pas du tout (2006). Elle a obtenu de très nombreux prix, dont le National Book Critics Circle Award des États-Unis, le prix Giller, plusieurs prix du Gouverneur général et le prix Man Booker.
Le Boréal a publié, en coédition avec L’Olivier, deux recueils de nouvelles d’Alice Munro, Fugitives (2008) et Du Côté de Castel Rock (2009).
André Marois, Margaret Atwood, Colin McAdam, Lisa Moore, Marie-Louise Gay et Douglas Glover participeront à la 18e édition du WordFest, un festival littéraire albertin bilingue qui reçoit chaque année plus de 60 auteurs.
Le festival a lieu du 14 au 20 octobre 2013. Pour l’horaire de leurs activités et la programmation complète du festival : http://www.wordfest.com
Le festival Québec en toutes lettres a lieu du 10 au 20 octobre à Québec.
Le samedi 12 octobre à 14 h, rencontre avec Lori Saint-Martin et François Ricard
Lire ou relire Gabrielle Roy, c’est la promesse d’une œuvre forte, accessible et touchante, mais aussi l’étonnement de découvrir une écrivaine audacieuse, aventurière, en avance sur les mentalités de son époque, sensible à la condition des femmes, pleine de tendresse pour les êtres humains. Une rencontre privilégiée avec Lori Saint-Martin et François Ricard, deux écrivains et spécialistes de l’œuvre de Gabrielle Roy.
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Bibliothèque Gabrielle-Roy, salon du 2e étage
350, rue Saint-Joseph Est, Québec
Entrée libre
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Le dimanche 20 octobre à 20 h, table-ronde : Écrire et éditer au féminin pluriel
Avec la publication de son roman Bonheur d’occasion en 1945, Gabrielle Roy posait une pierre importante à l’édifice de la reconnaissance de la littérature féminine. En compagnie de l’animatrice Françoise Guénette, les écrivaines France Théoret et Catherine Voyer-Léger et les éditrices Mylène Bouchard, de La Peuplade, et Johanne Guay, du Groupe LIBREX, tentent de discerner l’héritage et les nouveaux enjeux liés à une littérature des femmes qui serait en constante redéfinition, à la fois à la recherche de ses origines et de sa finalité.
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Studio P
280, rue Saint-Joseph Est, 2e étage, Québec
Entrée libre, macaron obligatoire
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