Annoncé hier, le Prix Jeunesse des libraires du Québec propose d’honorer des livres qui éveillent les sens et appellent la curiosité, des histoires de tous les jours, faites de rires et de peurs, des mondes imaginaires, qui transportent et font rêver.

Trois livres du Boréal se retrouvent parmi les titres faisant partie de la liste préliminaire:

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21 jours en octobre, de Magali Favre

Nous sommes à Montréal, en octobre 1970. Dans cette période troublée de l’histoire du Québec, entre l’usine, le chômage, la démolition d’un quartier, la révolte des petites gens, et aussi une belle rencontre amoureuse, voici une tranche de vie passionnante, et une tranche d’Histoire.

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Mesures de guerre, d’André Marois

Gabriel, dix ans, aime les histoires de guerre. Quand éclate la crise d’octobre 70, la réalité dépasse tout à coup la fiction. Les jeux guerriers des enfants de la ruelle font écho aux activités des adultes. Par hasard, Gabriel découvre une femme séquestrée dans une chambre donnant sur la ruelle. Est-ce un nouveau méfait des terroristes du FLQ? Peut-il s’adresser à la police, alors que la population conteste les arrestations injustifiées dues aux mesures de guerre? Gabriel décide de mener sa propre enquête.

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Une bougie à la main, de Gisèle Desroches

La garde de Christina Pinkola, 15 ans, est confiée provisoirement par les autorités à Sabé, sa grand-mère paternelle. Christina ne pouvait espérer mieux. Mais pourquoi se retrouve-t-elle dans cette situation? Pourra-t-elle rester définitivement chez Sabé retrouvée? Est-ce qu’on s’habitue à vivre avec un « zouf » dans la maison?

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Tous les détails sur le Prix Jeunesse des libraires du Québec

En collaboration avec le Prix des libraires du Québec, les bibliothèques publiques de Montréal vous invitent à rencontrer Louis Hamelin, le lauréat de l’édition 2011 de ce prix pour son livre La Constellation du Lynx. La rencontre sera animée par Manon Trépanier, libraire et animatrice à l’émission La librairie francophone de Radio-Canada.

Le mardi 17 mai de 19 h à 20 h à la bibliothèque Langelier, située au 6473, rue Sherbrooke Est, près du métro Langelier

Activité gratuite, mais inscription obligatoire au comptoir du prêt adultes de la bibliothèque ou au 514 872-2640

C’est à Louis Hamelin qu’est décerné cette année, dans la catégorie « roman québécois », le Prix des libraires du Québec 2011 pour La Constellation du Lynx.

Commentaire du jury :

«Avec sa plume acerbe et tranchée, Hamelin nous entraîne dans un tourbillon historique, où sont révélés des faits jusqu’ici cachés au public. Une fiction intense, saisissante de vérité. Une lecture obligatoire.»

Le Prix des libraires, qui met en lumière le rôle de passeurs culturels des libraires, célèbre l’originalité et la qualité littéraire d’un roman québécois et d’un roman hors Québec. Ayant pour mission de repérer de nouveaux talents et de souligner l’accomplissement d’auteurs établis, cette distinction est remise pour la dix-huitième année.

Sélectionnés par un comité de sept libraires en janvier dernier, les titres finalistes de cette année ont ensuite été soumis à l’ensemble des libraires du Québec, qui devaient élire un lauréat dans chacune des deux catégories. Le  prix s’accompagne d’un montant de 2 000 $ remis par le Conseil des arts et des lettres du Québec

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Dans son essai À l’ombre du mur, Trajectoires et destin de la génération X, Stéphane Kelly tente de cerner la personnalité collective de la génération X. Il souligne combien, au-delà de leur apparent refus de l’engagement politique et des grands idéaux, c’est surtout dans le domaine de la vie intime que les X ont une destinée originale, inédite.

Quelques membres de cette génération, Joseph Facal (Quelque chose comme un grand peuple, Boréal, 2010), Pacale Navarro (Les femmes en politique changent-elles le monde ?, Boréal, 2010) et Jean Barbe, poursuivront la réflexion avec l’auteur dans une causerie animée par l’historien Éric Bédard (Les Réformistes, Boréal, 2009).

Le mercredi 11 mai à 19 heures à la librairie Olivieri, située au 5219, chemin de la Côte-des-Neiges

Entrée libre, mais réservation obligatoire au 514 739-3639

Le très attendu nouveau roman de Nicole Krauss, auteur de L’Histoire de l’amour.

La Grande Maison est hanté par la question de ce que nous laissons en héritage à nos enfants. Comment reprennent-ils le témoin de nos rêves et de nos deuils? Quelle réponse pouvons-nous opposer à la disparition, à la destruction, à la transformation de tout?

Nicole Krauss nous offre un roman bouleversant sur la manière dont la mémoire nous donne l’illusion de la permanence face à la perte inévitable.

Pour tous les détails sur le livre

Le Salon du livre de la Côte-Nord ouvre ses portes dans moins d’une semaine, et vous êtes invités à venir rencontrer nos auteurs.

Louis Hamelin pourra discuter avec vous de son grand roman, La Constellation du Lynx. Dans cette extraordinaire fresque, premier grand roman sur la crise d’Octobre, Louis Hamelin réinvente l’histoire du terrorisme au Québec et fait le portrait, souvent très drôle, d’une société entre deux époques.

Pour consulter l’horaire de ses activités et de ses séances de dédicaces, cliquez ici.

Marie Laberge échangera avec vous sur son dernier roman, Revenir de loin. Comme toutes les œuvres de Marie Laberge, mais à un degré supérieur, peut-être, ce dernier ouvrage est un hymne à la vie pleinement choisie, pleinement vécue et pleinement assumée.

Pour consulter l’horaire de ses activités et de ses séances de dédicaces, cliquez ici.

Neil Bissoondath, essayiste (Le Marché aux illusions, Boréal, 1995), grand romancier (Cartes postales de l’enfer, Boréal, 2010) et professeur de littérature à l’Université Laval, participera à une table ronde ayant pour thème « Les enjeux de la création littéraire au Québec aujourd’hui ».

Cette rencontre aura lieu le 6 mai à 17 h 30, à la Grande Bibliothèque de Montréal (475, boulevard de Maisonneuve Est), dans le cadre du Forum sur la création littéraire au Québec. Plusieurs activités réunissant les principaux intervenants du secteur de la littérature et du conte du Québec auront lieu du 6 au 8 mai.

Pour consulter l’horaire complet du Forum, cliquez ici.

Pascale Navarro, journaliste et auteure, donnera une conférence organisée par la Société Gatineau Monde à propos de son dernier essai, Les femmes en politique changent-elles le monde ? (Boréal, 2010).

De plus en plus de femmes exercent le pouvoir au sein d’un parti, d’un ministère, d’un gouvernement, symbolisant peut-être plus qu’on ne le pense le fait qu’elles entrent enfin dans l’histoire par la grande porte. Mais y a-t-il un pouvoir féminin ?

Selon Pascale Navarro, les genres sont définis par une vision de la société, et cette vision se retrouve en chacun de nous. Le pouvoir féminin n’existe pas en tant que tel. Cependant, un grand nombre de femmes en politique peuvent changer lois, règlements et milieux de vie, parce qu’elles transmettent dans l’exercice de leur pouvoir les valeurs du groupe auquel elles appartiennent.

Le mardi 3 mai à 19 h 30, à la salle Jean-Despréz de la Maison du citoyen de Gatineau, située au 25, rue Laurier.

Entrée : 10 $ pour les membres et les étudiants, 15 $ en prévente et 20 $ à la porte pour les autres

Stationnement intérieur gratuit

L’Association canadienne de science politique a dévoilé les noms des finalistes du prix Donald-Smiley, qui récompense le meilleur livre publié en français et le meilleur publié en anglais sur la politique ou le gouvernement au Canada. Marcel Martel et Martin Pâquet sont en lice pour leur essai Langue et politique au Canada et au Québec, une synthèse historique.

Commentaire du jury :

Cet ouvrage minutieusement documenté examine en profondeur le rôle politique central qu’a joué la langue française dans les débats publics qui ont marqué l’histoire canadienne et québécoise de 1539 à nos jours. L’étude permet notamment à ses auteurs d’identifier une série de « tendances lourdes » qui nous font comprendre que les crises linguistiques québécoises des années 1960 n’étaient sans doute pas aussi exceptionnelles qu’on a pu le penser. Martel et Pâquet offrent une analyse rigoureuse et convaincante de la question. L’attention qu’ils accordent à la langue tant comme un objet de revendication que comme un outil facilitant la mobilisation politique constitue une contribution remarquable aux écrits sur le sujet.

Dans le cadre du festival littéraire international de Montréal Metropolis bleu, le samedi 30 avril de 11 h à 12 h 15, à la salle Orchidée AB de l’hôtel Holiday Inn du centre-ville, Caroline Montpetit animera la table ronde « De la nouvelle au roman ». Le passage de la nouvelle au roman ne se fait pas sans heurt, et trois nouvellistes qui ont fait le saut, William S. Messier, Bernard Quiriny et Aurélie Resch, raconteront leur expérience.

Toujours le 30 avril, cette fois de 13 h à 14 h 15, Caroline Montpetit (L’Enfant, Boréal, 2009) participera à une table ronde ayant pour thème « Comment devenir écrivain sans se fatiguer ? ». En compagnie d’Anaïs Barbeau-Lavalette, de Jean-Claude Germain et de Gilles Leroy, elle répondra à la question en expliquant comment elle en est venue à l’écriture et quelle importance avait pour elle le fait de se faire publier. L’activité aura lieu à la salle Jasmin de l’hôtel Holiday Inn du centre-ville.

Les activités du festival ont lieu à l’hôtel  Holiday Inn du centre-ville situé au 99, Viger Ouest à l’angle de Saint-Urbain.

Pour obtenir toute la programmation du festival, cliquez ici.