Actualités, évènements et entrevues

Dany Laferrière, président d’honneur du Salon du livre international de Québec

Par Éditions du Boréal

Dany LaferrièreDany Laferrière qui vient de publier son nouveau livre, Chronique de la dérive douce, est le président d’honneur du Salon international du livre de Québec. Retrouvez-le tous les jours au Salon pour des entrevues, des tables rondes ou des séances de signatures au stand du Boréal (419).

:: Le mercredi 11 avril, Dany Laferrière sera en entrevue avec Catherine Lachaussée sur la scène des rendez-vous littéraires de 16 h 30 à 16 h 55 pour parler de ses deux récents livres, Chronique de la dérive douce et L’Art presque perdu de ne rien faire. Il se prêtera à une séance de signatures de 19 h à 20 h au stand Boréal.

:: Le jeudi 12 avril, il se prêtera à une séance de signatures de 17 h à 18 h 30 au stand Boréal.

:: Le vendredi 13 avril, de 14 h 30 à 14 h 55, Danièle Bombardier animera un dialogue entre  Dany Laferrière et Makenzy Orcel sur le thème « Qu’est-ce qui vous indigne le plus? », sur la scène des rendez-vous littéraires. Vous pourrez rencontrer Dany Laferrière au stand du Boréal lors d’une séance de signatures, de 15 h à 16 h 30. Il participera aussi à une discussion avec des écrivains de la diversité  de 18 h à 19 h 30 à l’espace jeunesse Desjardins et à une table ronde sur le thème de l’imaginaire de l’écrivain, de 19 h 30 à 20 h 30, sur la scène des rendez-vous littéraires.

:: Le samedi 14 avril, Dany Laferrière sera présent à la table ronde « Quelle est, selon vous, la recette du bonheur? », de 13 h à 13 h 55, sur la scène des rendez-vous littéraires. Vous pourrez le rencontrer en séance de signatures de 14 h à 16 h au stand du Boréal.

:: Le dimanche 15 avril, de 12 h à 12 h 25, Danièle Bombardier animera un dialogue entre  Dany Laferrière et Lluis-Anton Baulenas sur le thème « Êtes-vous satisfait du chemin parcouru? », sur la scène des rendez-vous littéraires. M. Laferrière se prêtera à une dernière séance de signatures de 12 h30 à 14 h au stand du Boréal.

Chronique de la dérive douce en librairie et en format numérique.
Feuilletez
un extrait de Chronique de la dérive douce sur notre site Internet.
Visionnez l’entrevue en vidéo de Dany Laferrière à propos de son nouveau livre Chronique de la dérive douce.

Chronique de la derive douceL'Art presque perdu de ne rien faireEnigme du retour

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Gilles Archambault au récital-concert des Poètes de l’Amérique française

Par Éditions du Boréal

Gilles ArchambaultGilles Archambault sera présent au rendez-vous littéraire et musical des Poètes de l’Amérique française, animé par Guy Cloutier.

Accompagné par la soprano Peggy Bélanger et par Michel Angers au luth, Gilles Archambault participera à un récital-concert le lundi 9 avril à 19 h 30 à la chapelle du Musée de l’Amérique française, à Québec, et le mardi 17 avril à 20 h à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, à Montréal.

Découvrez le programme des deux soirées sur le site Internet des Poètes de l’Amérique française

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Romans et récits,Vidéo

5 avril 2012

Vidéo : Entrevue avec Dany Laferrière pour la parution de «Chronique de la dérive douce»

Par Éditions du Boréal

Le nouveau livre de Dany Laferrière, Chronique de la dérive douce, raconte l’arrivée d’un jeune Haïtien dans la métropole québécoise au milieu des années 1970.

Visionnez la vidéo dans laquelle Dany Laferrière nous présente la nouvelle version de son œuvre : «J’ai voulu raconter cette histoire avec des petites notes comme si je plongeais une aiguille à chaque fois dans le cerveau du narrateur et celui du lecteur, comme si je voulais injecter à petite dose ces images qui m’ont tant impressionné.»

Chronique de la dérive douce en librairie et en format numérique.

Feuilletez un extrait de Chronique de la dérive douce sur notre site Internet.

Chronique de la derive douceDany Laferrière

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Serge Bouchard au Musée de la civilisation de Québec

Par Éditions du Boréal

Venez rencontrer Serge Bouchard au Musée de la civilisation de Québec le mardi 10 avril à 19 h 30. L’anthropologue, auteur de C’était au temps des mammouths laineux (Boréal, 2012), livrera sa vision du monde dans le cadre de la série Le monde vu par… animée par Françoise Guénette.

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Mardi 10 avril
Musée de la civilisation
85, rue Dalhousie, Québec

Entrée: 6 $, abonnés et étudiants 3 $

Réservation au 418 643-2158

Site Internet

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Serge BouchardC'était au temps des mammouths laineux

C’était au temps des mammouths laineux en librairie et en format numérique.
Vous pouvez feuilleter le livre sur notre site Internet.

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Entrevue : Marie-Claire Blais présente son nouveau roman Le Jeune Homme sans avenir

Par Éditions du Boréal

Marie Claire Blais Le jeune homme sans avenirMarie-Claire Blais publie son nouveau roman, Le Jeune Homme sans avenir, le sixième opus de la fresque Soifs. L’auteur a bien voulu répondre à quelques unes de nos questions.

Comment présenteriez-vous Le Jeune Homme sans avenir, sixième opus de votre fresque Soifs?
Nous sommes toujours dans le monde actuel, avec les drames d’aujourd’hui. Comme les livres précédents, ce livre 6 contient des anciens personnages et des nouveaux, mais toujours inspirés par les gens que nous voyons vivre autour de nous aujourd’hui, en ce temps bouleversé et accéléré qui est le nôtre. Ici, ce sont plusieurs jeunes (et moins jeunes ) pour qui l’avenir est difficile ou troublé. Le drame abordé dans ce livre est la vie des jeunes itinérants dans les rues. Il y a d’autres questions qui sont traitées, mais ce qui ressort davantage de ce livre, c’est la solitude de plusieurs de ces enfants qui se sentent sans avenir…

Vous avez commencé Soifs en 1995. Que sont les personnages pour vous? Que sont-ils devenus ?
La suite romanesque débutée en 1995 avec Soifs, livre premier, est devenue plus large, contenant davantage de situations et de personnages liés à notre temps. Avec Soifs, on entrait dans une île qui pourrait être le monde (un monde ici rétréci, microscopique) et on rencontrait des pauvres, des artistes, des gens très privilégiés, des enfants, de jeunes gens sur qui planait le malheur du sida, un juge, des boat people. On entrait dans ce temps mouvementé qui est le nôtre, avec des gens semblables à nous, du moins, incarnant un peu ce que nous sommes. C’est la description d’une petite humanité très contemporaine mais aperçue à travers une vision assez impressionniste, malgré l’ancrage dans le réel et l’actualité.

3. Au départ, Soifs était une trilogie. Le Jeune Homme sans avenir est le sixième opus. Comment se fait-il que vous restiez autant attachée à vos personnages?
Oui, au départ Soifs devait être une trilogie, mais j’ai vite pris conscience de la complexité de l’entreprise de décrire notre temps en trois livres seulement. Les personnages, comme les êtres qui nous entourent, croissaient autour de moi. Écrire Soifs, c’était comme tisser des liens avec de vraies personnes, de vraies vies : une découverte multiple et qui devait s’étendre sur plusieurs livres.

4. Le monde contemporain est très présent dans vos livres.
Le monde contemporain est le sujet de ces livres : ce que nous ressentons, ce que nous vivons très vite, et les inquiétudes qui déchirent les vies, comme la menace nucléaire, par exemple, ou toute pensée de destruction de notre monde par nous-mêmes. Mais à travers cela, il y a des enfants heureux qui grandissent (comme dans la famille de Mélanie et Daniel, dans le premier roman), il y a l’espoir, la création, sujet très important dans ces livres.

5. Il y a des thèmes récurrents comme la souffrance, l’exclusion, les minorités sexuelles, mais aussi l’art, la musique, la littérature, l’écologie plus récemment… Pourquoi les travestis, les écrivains, les artistes sont-ils aussi présents dans votre œuvre ?
Les travestis, les artistes, l’art, la musique, la littérature… Tout est présent dans Soifs, comme tout est présent dans la vie. Nous vivons ainsi, les uns parmi les autres. Ce qui nous sépare, c’est la haine ou l’existence répétée de nos préjugés. Dans un livre comme Soifs, et les autres qui suivent, personne n’est exclu, comme si on entendait les voix d’un chœur, toutes les voix, même ces voix que nous n’avons pas l’habitude d’entendre.

Aujourd’hui, nous avons une vision globale du monde à travers la voie médiatique. Ainsi le monde de la nuit (celui des travestis et des artistes de nuit, dans Mai au bal des prédateurs) se confond à la nuit silencieuse de Mère, femme très respectable, qui, très malade, écoute la musique de Schubert dans la chambre où elle s’est retirée, loin de ses enfants. Ces gens ne se connaissent pas entre eux, mais une même soif d’harmonie les unit. Dans Le Jeune Homme sans avenir, les jeunes qui vivent dans la rue (dont Fleur, qui fut un grand musicien) se mêlent aux vieilles personnes comme Lucia, qui ont perdu la mémoire et qui errent aussi dans la rue, sans trop savoir où elles vont (bien que Lucia ait une maison, des animaux domestiques mais ne s’en souvienne plus). C’est toujours ainsi dans ces livres, une humanité vivante toujours en mouvement.

Le Jeune Homme sans avenir est en librairie et en format numérique.
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La fresque Soifs comprend :
Soifs
Dans la foudre et la lumière
Augustino et le chœur de la destruction
Naissance de Rebecca à l’ère des tourments
Mai au bal des prédateurs
Le Jeune Homme sans avenir

Marie Claire Blais Le jeune homme sans avenirmai au bal des predateurs

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Jeunesse

30 mars 2012

Entrevue avec André Marois pour la publication de La Forêt des insoumis

Par Éditions du Boréal

Andre MaroisLa Foret des insoumisAprès Mesures de guerre (Boréal Junior, 2010, finaliste du Prix des libraires), et En Mai, fais ce qu’il te plaît (Boréal Junior, 2011), André Marois nous propose un  troisième roman à saveur historique La Forêt des insoumis, sur la conscription au moment de la Première Guerre mondiale. L’auteur a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cette histoire?

L’illustratrice Geneviève Côté a eu la gentillesse de me confier le journal intime tenu par son grand-père, René Jolicoeur, alors qu’il était insoumis, caché avec d’autres camarades dans la forêt durant l’été 1918. Ce journal est inédit, c’est un document unique et passionnant. L’idée d’en faire un roman m’a plu. Geneviève et sa mère – Lucie Jolicoeur-Côté, la fille de René Jolicoeur – m’ont aussi beaucoup parlé de leur père et de leur grand-père. En dehors de ce journal et de ce que m’avaient dit Geneviève et sa mère, je n’avais que peu d’informations sur cette période de sa vie.

En quoi La Forêt des insoumis diffère du Journal? Avez-vous ajouté ou modifié des personnages, des faits?

Le Journal n’est pas un roman. Il m’a donc fallu y ajouter une intrigue, un suspens et travailler les personnages et leurs rapports. J’ai gardé tous les personnages du journal: les cinq insoumis et les deux oncles. J’ai inventé le personnage du petit frère de William, qui m’a permis de créer une trame polar, plus captivante pour les jeunes lecteurs et plus dans mon style. J’ai gardé l’esprit et certains dialogues, mais j’ai modernisé la narration.

Une double page du vrai journal d'un insoumis rebelleUne double page du vrai journal d'un insoumis rebelleEn quoi a consisté cette modernisation?

La journal est rédigé à la première personne du singulier ou du pluriel. Les faits s’enchaînent, écrits au passé, souvent de façon télégraphique. J’ai plutôt choisi de donner la parole à un narrateur omniscient et de raconter mon histoire au présent pour la rendre plus dynamique. J’ai aussi ajouté des dialogues, pour faire vivre les personnages, les entendre se disputer ou se questionner. Enfin, j’ai découpé mon roman en onze chapitres qui résument les périodes marquantes pour les Insoumis dans la forêt.

Comment vous êtes-vous documenté sur cette période de notre Histoire?

J’ai d’abord lu et relu le journal de René Jolicoeur. Comme René et son frère lisent beaucoup les journaux, j’ai moi aussi lu La Presse et Le Devoir de cette époque, pour savoir ce qu’on y racontait. J’ai aussi lu un essai intitulé Déserteurs et insoumis, les Canadiens français et la justice militaire (1914-1918), de Patrick Bouvier. Ainsi que la section traitant de la Première Guerre mondiale dans Histoire populaire du Québec 1896-1960, de Jacques Lacoursière.

D’après vous, pourquoi les Insoumis refusaient de devenir soldat et de défendre leur pays?

Beaucoup de Québécois refusaient de partir en réaction au pouvoir anglais au Canada. Ils considéraient que l’armée canadienne, sous les ordres d’officiers anglophones, ne les représentait pas. D’autres, comme René Jolicoeur, étaient des objecteurs de conscience. Très pieux – catholiques –  ils refusaient l’idée de porter les armes et d’aller se battre contre d’autres hommes. Il est important de rappeler que c’est la conscription obligatoire déclarée en octobre 1917 qui a posé problème. La réaction négative des Canadiens français était le signe d’un clivage évident entre francophones et anglophones.

La Forêt des insoumis, en librairie.
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La Foret des insoumis

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Vidéo : Entrevue avec Carl Bergeron

Par Éditions du Boréal

Dans son livre Un cynique chez les lyriques, Carl Bergeron dresse  un portrait sensible de Denys Arcand à travers une lecture et une interprétation serrées de son travail, des premiers films pour l’ONF jusqu’aux films de consécration.

Visionnez la vidéo dans laquelle Carl Bergeron nous présente son livre : «C’est un essai au sens large du terme, un essai hybride: un portrait, un commentaire sociologique sur le Québec, une étude esthétique de l’œuvre de Denys Arcand. […] Je cherche à dégager un fil conducteur qui témoignerait d’une vision du monde singulière qui est, selon moi, un cynisme philosophique.»

Un cynique chez les lyriques en librairie et en format numérique.

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Un Cynique chez les lyriquesCarl Bergeron

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Rachel Leclerc, Nancy Montour et Alain M. Bergeron au Salon du livre de Trois-Rivières

Par Éditions du Boréal

Le Salon du livre de Trois-Rivières ouvre ses portes la semaine prochaine, venez rencontrer les auteurs du Boréal !

:: Rachel Leclerc, auteur de La Patience des fantômes, donnera une entrevue le samedi 30 mars à 13 h 30 et se prêtera à une séance de signatures de 16h à 17h, au stand du Boréal. Elle participera aussi à une lecture de poésie, au bar L’Hexagone de l’Hôtel Delta, le vendredi 30 mars à 21 h.

:: Nancy Montour, auteur d’une nouvelle série de la collection Maboul, Xavier le rusé, illustrée par Marion Arbona, sera présente les vendredi, samedi et dimanche pour dédicacer Je suis un génie.

:: Alain M. Bergeron, auteur de L’Île perdue, récemment publié dans la série Les Petits Pirates de la collection Maboul, sera l’invité d’honneur du Salon le jeudi 29 mars. Il offrira plusieurs animations et entrevues.

Découvrez l’horaire des signatures sur le site Internet du Salon du livre de Trois-Rivières.

Nancy MontourRachel Leclerc

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Charles Taylor à 80 ans : un colloque international

Par Éditions du Boréal

Charles TaylorProfesseur émérite de l’Université McGill, Charles Taylor est un philosophe de réputation internationale. Ses écrits, traduits en vingt langues, portent sur un éventail de sujets, dont l’intelligence artificielle, le langage, le comportement social, la moralité et le multiculturalisme.

Le Centre de recherches en éthique de l’Université de Montréal organise un colloque international en l’honneur de Charles Taylor à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire du philosophe, du 29 au 31 mars 2012 au Musée des beaux-arts de Montréal.

Le colloque réunit des chercheurs de réputation internationale dans le domaine des sciences humaines et sociales, qui commenteront et interpréteront l’œuvre de Charles Taylor en abordant ses grands thèmes : du multiculturalisme à l’interprétation de la modernité, en passant par la philosophie de l’identité personnelle, la philosophie de l’esprit et du langage, la politique canadienne et la sécularisation.

L’inscription est gratuite et obligatoire. Pour vous inscrire, prière d’envoyer un courriel avec votre nom et affiliation à l’adresse taylor.conference.2012@gmail.com

Plus de renseignements sur le site Internet du CREUM.

Écoutez, dans cette courte vidéo, la vision du philosophe de notre Âge séculier.

L’Âge séculier est offert en librairie, un extrait est téléchargeable sur notre site Internet.

Laïcité et liberté de conscience en librairie, au format numérique et en feuilletage sur notre site Internet.

Les Sources du moi en librairie.

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Romans et récits

20 mars 2012

« Du ventre de la baleine » de Michael Crummey, en librairie

Par Éditions du Boréal

Du ventre de la baleine, finaliste pour le Prix du Gouverneur général dans sa version originale, est une saga familiale imprégnée de réalisme magique.

Portrait inattendu de l’arrière-pays terre-neuvien, le roman de Michael Crummey suit le parcours de deux familles sur six générations. Exposés aux rigueurs les plus extrêmes du climat et de la destinée, les personnages survivent dans un univers où la frontière entre la réalité et le surnaturel ne réussit jamais à s’imposer.

« Un roman historique ne saurait être plus grandiose, plus cinématographique. Dramatique, ambitieux et merveilleusement réussi. » — The Age (Australie)

Du ventre de la baleine en librairie et au format numérique.
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Michael CrummeyDu ventre de la baleine

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Les Éditions du Boréal
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